Cheval

De La Bibliothèque Impériale
Pour dresser un cheval, le cavalier doit lui imposer sa volonté, gagner sa confiance et mériter son obéissance. Le cheval est un animal noble et intelligent, qui doit être traité comme tel, avec fermeté néanmoins. Mayer, autorité en la matière, nous enseigne que le cavalier doit être, pendant toute la durée du dressage, à l’affût de la moindre erreur. Chaque échec doit être analysé et compris, car il est rare que le tempérament difficile d’un cheval soit l’unique source d’un problème donné. Ce précepte de base permet d’éviter les châtiments répétés, qui anéantissent toute possibilité de parvenir à un accord de confiance entre le cavalier et l’animal.
- Extrait de Siffler à l’oreille des chevaux

Tout général sait que la cavalerie est une force redoutable sur le champ de bataille. Un soldat monté est plus mobile qu’un fantassin, se bat depuis une position élevée par rapport à l’infanterie, et la taille, le poids et la puissance du cheval lui-même ne doivent pas être sous-estimés. Les chevaux sont également d’une grande utilité en dehors du champ de bataille, constituant la monture courante, quoique coûteuse, du Vieux Monde, car il n’existe pas de moyen de transport plus rapide et plus fiable que le cheval - même certaines barges fluviales sont tirées par des chevaux ou des mulets, qui avancent sur le bord du fleuve. La plupart des gens ne pouvant s’offrir un destrier, on admet habituellement que l’équivalent de plus d’une journée de marche constitue une longue distance. Une bonne monture permet de voyager d’une ville à une autre, de distancer des brigands et autres Hommes-Bêtes ou encore de transporter de l’équipement.

On en trouve bien entendu diverses races bien différentes. Les chevaux les plus grands et les plus capricieux serviront en tant que chevaux de guerre lourds (appelés Destriers), tandis que les étalons aussi fougueux, mais plus petits serviront de chevaux de guerre. Le reste est divisé entre les chevaux de selle, qui ne sont pas formés pour la guerre, et les chevaux de bâts et de trait. Les Paysans attellent des chevaux de trait à leur charrue, et les Strigany vagabonds voyagent dans des caravanes tirées par des chevaux. Les Patrouilleurs prennent particulièrement soin de leurs montures, car être désarçonné dans les parties les plus dangereuses de la forêt peut être une condamnation à mort. Les aventuriers trouveront eux aussi de nombreuses raisons d’aimer leurs montures. Un cheval peut porter des objets encombrants qui seraient trop lourds pour un humain ou un Elfe (sans parler de l’aventurier lui-même), les chevaux peuvent voyager plus loin et plus vite en une journée sur un terrain plat qu’un homme à pied et, comme presque toutes les forces combattantes du Vieux Monde l’ont découvert à un moment ou à un autre, il y a de nombreux avantages à se battre à cheval.

Cependant, bien qu’il y ait de nombreux avantages évidents à monter un cheval d’une demi-tonne au combat, il y a d’autres tâches qui sont plus difficiles à accomplir sur un cheval au galop qu’elles ne le seraient autrement. Citons par exemple le tir à l’arc et lancer des sorts. De plus, les chevaux sont des animaux dotés d’un esprit propre : demander à un cheval de sauter par-dessus une mare de poix en feu ou de charger un régiment de piquiers pourrait bien être plus que ce que la bête est prête à faire !

Mais dans tout les cas, et bien que les chevaux coûtent cher, les habitants du Vieux Monde reconnaissent volontiers leur valeur, au combat comme aux champs.


« Le cheval est dangereux devant, dangereux derrière, et inconfortable au milieu. »

Les Destriers
Les Destriers sont de lourds chevaux de guerre principalement utilisés par les divers Ordres de Chevalerie. Leur dressage, leur équipement et leur entretien coûtent cher, ce qui explique qu’on en rencontre rarement en dehors des organisations militaires. Dressés au combat, un simple coup d’un de leurs sabots peut fracasser le crâne d’un homme. De plus, ils sont dressés pour surmonter les peurs naturelles des chevaux et ne pas paniquer face au fracas d’un affrontement, à l’odeur du sang et autres événements qui inspirent habituellement la terreur aux autres animaux.

Les Chevaux de Guerre
Tous les guerriers montés - comme les Pistoliers ou la Cavalerie Ailée - n’ont pas les moyens de s’offrir un Destrier et se tournent donc vers une monture plus légère. Bien que moins imposants, les chevaux de guerre sont le fruit d’un élevage méticuleux et bénéficient d’années d’entraînement et de conditionnement minutieux afin d’être aussi fiable que les Destriers, ils ne prennent donc pas la fuite face à l’odeur du sang ou de la poudre. Les chevaux de guerre sont les plus beaux exemples de chevaux du Vieux Monde - il suffit de demander à n’importe quel éleveur de chevaux. Les étalons ou les chevaux entiers sont privilégiés comme montures de guerre, en raison de leur agressivité et de leur puissance accrues.

Les Chevaux de Selle
On monte rarement un cheval de guerre pour voyager et la plupart des Chevaliers ne s’en servent que pour se battre. Au quotidien, on se reporte donc sur les chevaux de selle, qui désignent un certain nombre de variétés de chevaux élevés dans tout le Vieux Monde pour leur vitesse et leur endurance et sont les montures ordinaires de la noblesse. La plupart des chevaux de selle sont des juments ou des hongres, et ils sont couramment utilisés par les Patrouilleurs, les Messagers, les voyageurs ou toute autre personne qui doit parcourir une grande distance à la hâte. Les meilleurs et les plus nerveux viennent d’Arabie et valent dix fois plus qu’un cheval normal.

Les Chevaux de Somme
Les chevaux de somme - ou chevaux de trait - sont de grands chevaux au tempérament calme qui sont élevés pour leur puissance et leur docilité, et non pour leur vitesse. Les voyageurs se servent souvent de ces chevaux pour transporter leur équipement, et ils sont souvent vendus par paires assorties, appelées "attelages". Un attelage entraîné à tirer ensemble et de même taille peut rapporter beaucoup plus que deux chevaux vendus séparément. Les chevaux de somme ne sont pas des montures idéales, pour des raisons évidentes, mais ils ont moins tendance à s’effrayer ou à sursauter que la plupart des autres types de chevaux.

Les Poneys
Les poneys constituent une excellente alternative, même si elle n’est pas forcément bon marché. Robustes et endurants, ils font d’excellentes bêtes de somme. De plus, les Halflings peuvent les utiliser grâce à leur taille. Ces coursiers ne sont pas dressés au combat et il est parfois difficile d’en garder le contrôle dans les situations délicates.

Les Ânes
Les ânes sont des animaux irascibles, têtus et généralement de mauvais poil. Cependant, un âne coûte moins cher qu’un cheval et peut travailler ou faire office de bête de somme.


Équipement des montures[modifier]

Acheter des Chevaux

L’achat, la vente, l’élevage et l’entraînement des chevaux constituent un secteur d’activité important dans le Vieux Monde. Pour la plupart des gens, un cheval représente un investissement important, et personne ne veut faire le mauvais choix. Tout le monde connaît l’histoire d’un Maquignon peu scrupuleux, d’un mauvais achat ou d’un poulain chanceux qui a grandi comme il faut. Les chevaux peuvent passer par une douzaine de propriétaires au cours de leur vie et acquérir une foule d’habitudes, bonnes ou mauvaises, en cours de route.

Il ne suffit pas d’avoir une monture, encore faut-il s’en occuper. Cette modeste sélection de matériel regroupe l’équipement essentiel dont on a besoin pour chevaucher et pour prendre soin d’une monture.

Fontes de selle
La fonte, généralement constituée d’un cuir robuste, est une sacoche suspendue à la selle et pourvue d’un rabat qui se referme sur l’ouverture. On y trouve généralement différentes poches et autres compartiments permettant de ranger son contenu.

Fourrage
Un cheval moyen a besoin d’une dizaine de kilos de nourriture par jour, davantage pour un cheval de grande taille ou un cheval qui est régulièrement soumis à un travail intensif. Heureusement, les chevaux se nourrissent principalement d’herbe et de foin, qui sont largement disponibles dans l’Empire, et selon les conditions locales et la période de l’année, ils peuvent être en mesure de brouter la plus grande partie de leur nourriture, même si un régime à base d’herbe ne leur permet pas de tenir longtemps, du bon fourrage étant composé de foin et d’avoine.
De manière générale, le coût de l’alimentation et du logement d’un cheval est à peu près équivalent à celui de son cavalier.

Harnais
Le harnais est l’ensemble des pièces servant à équiper un cheval. Il inclut le mors, passé dans la bouche du cheval, qui permet de le conduire. Outre le fait d’avoir un endroit où mettre ses mains, conduire un cheval sans harnais nécessite de savoir le guider avec les genoux, ce qui est réservé aux meilleurs cavaliers.

Selle
La selle est un siège en cuir rigide et matelassé que l’on place sur le dos de la monture et que l’on fixe grâce à une sangle qu’on passe sous le ventre de l’animal. Elle est généralement pourvue d’étriers, suspendus de chaque côté de la selle, où le cavalier vient glisser ses pieds pour prendre appui. Chevaucher un coursier sans selle rend toute cavalcade bien plus difficile, ne serait-ce que pour se maintenir en équilibre sur le dos de l’animal.

Toilettage
Ce kit inclut un maillet, des fers et des clous, plusieurs brosses, un bon couteau et une couverture de selle.


Sources[modifier]

  • Warhammer JdR - Arsenal du Vieux Monde
  • Warhammer JdR - Le Bestiaire
  • Warhammer RPG V3 - Omens of War (traduction par Christer)