Catégorie:Vieux Monde
Le monde connu comprend plusieurs grands continents qui abritent des civilisations et des créatures distinctes. Le Vieux Monde (Elthin-Arvan en Eltharin) se situe à l’ouest des Montagnes du Bord du Monde et il est bordé par la Mer des Griffes au nord, le Grand Océan à l’ouest et la Mer du Sud au sud. Le Vieux Monde est divisé en un grand nombre de petits états indépendants, aux superficies extrêmement variables, partageant un héritage culturel et une langue (à peu près) commune. Les humains y constituent l’espèce dominante, bien que d’autres races y vivent également.
Sommaire
Géographie[modifier]
Montagnes[modifier]
La carte du Vieux Monde montre ses principales régions montagneuses. Ces gigantesques chaînes de montagnes ne sont, en aucun cas, les seules élévations de terrain mais ce sont les plus grandes et elles constituent des barrières pratiquement infranchissables pour les voyageurs et envahisseurs, et ne peuvent être traversées que par les passes qui figurent sur la carte. Ces passes forment d’importants points stratégiques et sont donc les premiers champs de bataille de n’importe quelle campagne.
Les plus grandes montagnes du Vieux Monde sont les Montagnes du Bord du Monde qui délimitent sa frontière orientale, les plus hauts sommets sont presque à cinquante mille pieds (15 km !) au dessus des plaines. Les autres chaînes montagneuses sont moins impressionnantes, leurs hauteurs sont à peine moins vertigineuses et sont légèrement moins larges. Les montagnes sont la première ligne de défense des nations humaines, et fournissent au Vieux Monde beaucoup de ses frontières nationales. Les Montagnes Grises séparent la Bretonnie de l’Empire et les Montagnes Noires forment la limite entre l’Empire et les Principautés Frontalières.
Les Montagnes du Bord du Monde comprennent les plus hautes et les plus longues chaînes de montagnes du Vieux Monde et elles constituent une véritable matérialisation des limites orientales du Vieux Monde. La chaîne s’étend depuis l’équateur jusqu’aux territoires du nord, bien au delà du Vieux Monde et elle constitue une barrière climatique naturelle d’une grande importance écologique. Le passage de cette barrière n’est pas facile, les passes ne sont ouvertes que pendant les mois d’été et, même en cette période, le voyage est physiquement exténuant. Durant l’Âge d’Or des Nains, de nombreuses traversées souterraines ont été creusées mais, aujourd’hui la plupart d’entre elles ont été perdues ou détruites et celles qui restent sont souvent envahies par les Gobelins de la Nuit et les Skavens.
Autrefois l’épine dorsale de la nation Naine, les Montagnes du Bord du Monde étaient constellées de cités interconnectées, de mines et de forteresses, à tel point qu’il était jadis possible de passer de l’équateur au pôle en empruntant uniquement des voies souterraines. Désormais la majorité des tunnels ont été détruits et il ne subsiste plus qu’un réseau inégal de galeries pour la plupart aux mains des envahisseurs souterrains.
Parmi les autres principales chaînes de montagnes qui restent en hors du contrôle des nations occidentales on doit citer les Montagnes Noires, les Montagnes Grises, les Apuccinis et les Irranas. Ces différentes chaînes se rejoignent dans les hautes terres connues comme Les Voûtes. Il y a également les Monts du Milieu qui se trouve, comme leur nom l’indique, au centre de l’Empire.
Outre les forteresses Naines, les montagnes accueillent de nombreux repaires de bandits et des tribus de Peaux-Vertes, des grottes de Gobelins de la Nuit et les demeures de bon nombre de monstres de toutes tailles .
Cours d’Eau[modifier]
L’échelle grandiose de ces chaînes de montagnes est comparable à celle de ses plus grandes rivières. De ces barrières rocheuses viennent la plupart des cours d’eaux qui s’assemblent pour former les rivières et les fleuves du Vieux Monde. Comme pour les montagnes, seuls les plus grands fleuves sont montrées sur la carte. Au même titre que les montagnes, ils forment des frontières naturelles et presque tous sont vitaux en tant que voies de communications et de commerce. La plupart de ceux qui figurent sur la carte sont d’énormes cours d’eau, mais les plus larges sont de formidables plans d’eau courante sur lequel il n’est pas envisageable de jeter un pont. Il n’est pas surprenant de constater que les cours d’eau et leurs vallées délimitent les principaux sites de l’habitat humain : les vallées étant les endroits les plus fertiles et les cours d’eau fournissent les plus fiables moyens de communication du Vieux Monde.
Les transports aquatiques sont très important dans le Vieux Monde, où les routes sont mal entretenues et où les forêts sont dangereuses à traverser. Les bateaux sont moins chers, plus rapides et plus sûrs que le transport routier équivalent. En raison de la grande taille des fleuves et de leur utilisation pour le transport, les cours d’eau majeurs du Vieux Monde sont d’importants points stratégiques, comparables aux montagnes et leurs passes. Le transport d’armées et de provisions est le facteur qui empêche de nombreux plans de conquêtes, et la capture de ponts et de bateaux est essentiel pour tout envahisseur potentiel.
Parmi les cours d’eau lesplus importants, ont peut citer le Reik, le Talabec et le Stir, mais bien d’autres rivières de moindres importances parcourent les différentes contrées du Vieux Monde.
Forêts[modifier]
La flore naturelle du Vieux Monde est une forêt de conifères et d’arbres à feuilles caduques dans les zones du nord et du centre, avec une forêt éparse au sud. Ses forêts laissent parfois la place à des marécages dans les basses terres ou à des landes sur les hautes terres. A partir de ce type végétal de base, les variations régionales sont formées par les différences de sols, par les cours d’eau et par le travail des hommes et/ou des races humanoïdes car ce continent au climat tempéré a été largement défriché pour l’agriculture. Les forêts sont enchevêtrées et sombres et elles sont le repaire de bandits, d’humanoïdes serviteurs du Chaos et d’autres créatures effrayantes. Les hautes terres, près des Montagnes du Bord du Monde forment des pâturages naturels propices à l’élevage du bétail. La grande île occidentale, Albion (qui ne figure pas sur la carte ci-dessus), est réputée pour ses landes inhospitalières et ses marécages.
Le Climat[modifier]
Le climat du Vieux Monde s’échelonne depuis le froid tempéré des régions septentrionales, jusqu’à la chaleur des terres du sud et des côtes occidentales, en passant par le climat continental qui règne sur la majorité des terres de l’intérieur. Cela signifie que la prédiction du temps jour par jour est pratiquement impossible dans les régions côtière du nord. Les précipitations culminent au milieu de l’été et au milieu de l’hiver (et pendant cette saisons, il fait suffisamment froid pour produire de la neige), mais les pluies sont assez courantes tout au long de l’année. Le taux d’humidité est généralement élevé, ce qui donne des automnes et des printemps moites et un brouillard côtier qui pose de véritables problèmes vers la fin de l’hiver. La température estivale dépasse rarement les 25°C mais les hivernales ne descendent que rarement en dessous de -15°CL Les vents dominants viennent du nord-ouest.
Les régions intérieures jouissent d’un climat plus stable et plus prévisible. Automne et printemps sont les saisons les plus humides, mais la moyenne des précipitations est beaucoup plus basse et l’air est généralement sec. Les températures hivernales peuvent atteindre les -40°C vers le nord et la neige, une fois tombée, ne fond généralement pas avant le printemps. C’est pourquoi le printemps s’accompagne souvent de crues soudaines des fleuves et des rivières et la navigation fluviale devient alors dangereuse. En été, alors que les températures grimpent jusqu’au dessus de 30°C, on constate occasionnellement de spectaculaires orages sur les sommets des montagnes. Les vents tendent à tourner du nord-est vers le sud-est.
Les terres du sud et les côtes occidentales ont un climat imprévisible, comme celui des régions du nord, mais la moyenne des températures y est plus élevée de 10°C environ. Les pluies n’y sont courantes que pendant l’hiver. Les vents dominants viennent du sud-ouest.
Les Habitants du Vieux Monde[modifier]
Le Vieux Monde est habité par les plus prospères des créatures : les Humains, malgré la présence des Royaumes Nains et de quelques communautés Elfes, les hommes dominent ce continent.
Le Vieux Monde a été colonisé par les humains quelque quatre millénaires après la disparition des Anciens, quand des tribus, émigrant vers le nord, s’y sont installés en abandonnant partiellement leur vie de nomades. Ces bandes de chasseurs rencontrèrent les Nains depuis longtemps établis. Les Elfes avaient depuis longtemps fuit le Vieux Monde et les Nains étaient engagés dans leur guerre contre les peaux-vertes. Les humains primitifs furent d’abord ignoré au milieu de la tourmente et continuèrent à vivre de chasse et de cueillette ponctuée de commerce occasionnel avec les forteresses Naines. Le résultat de ces brefs contacts avec les Nains fut que les humains apprirent des rudiments d’agriculture, de métallurgie et d’architecture. Leurs tentatives furent d’abord grossiers et imitatifs des accomplissements des Nains, mais ils apprirent rapidement et grandirent vite en nombre.
Après cinq cent ans de développement, les hommes primitifs formèrent de solides liens d’amitié avec les Nains et commencèrent à combattre à leurs côtés contre la menace des peaux-vertes. Ensemble, les deux races repoussèrent avec succès les envahisseurs hors du Vieux Monde. Les tribus qui y réussirent le mieux furent celles de la forêt du nord. Le chef d’une de ces tribus, les Unberogens, était le légendaire Sigmar qui devint célèbre en combattant aux côtés des Nains et mit fin - avec succès - aux guerres contre les peaux-vertes, repoussant les envahisseurs jusque dans les Terres Sombres. Les innombrables petites tribus des forêts du nord acceptèrent Sigmar comme leur suzerain avec enthousiasme et, pour la première fois, une grande partie de l’humanité fut unis sous la même autorité.
Avec l’établissement de la première nation humaine et le commencement du Calendrier Impérial, on dit que l’Âge des Anciens se termina. Les bases des frontières politiques actuelles s’instaurèrent. La marche de la civilisation était maintenant dictée par l’humanité. C’est grâce à cette histoire commune que les différences culturelles entre les humains du Vieux Monde tendent à être relativement superficielles et que tous les hommes parlent la même langue
Les différences religieuses et politiques sont plus marquées et reflètent la mesure dans laquelle le Chaos est considéré comme une menace extérieure. Kislev est très consciente de cette lutte et, se trouvant presque continuellement en guerre, toutes ces différences sont mises de côté par une population qui s’unit sous la bannière de sa Tsarine.
L’Empire est un vaste royaume regroupant des provinces et des cités-états unies sous la bannière de l’Empereur. Il s’agit de la plus puissante nation du Vieux Monde s’étendant des frontières de la Bretonnie au sud-ouest jusqu’aux plaines inhospitalières de Kislev au nord-est. L’Empire abrite de grandes forêts, d’immenses montagnes ainsi que des villes prospères et cosmopolites, lieux de savoir et de culture, où les arts de la guerre et de la science marchent main dans la main. Mais c’est également un pays dangereux, chargé de superstition et de peur où les paysans s’agrippent à leur talismans protecteurs pour repousser le mal et les puissances corruptrices du Chaos. Depuis sa fondation par le légendaire roi-guerrier Sigmar, l’Empire à résisté aux invasions, aux pestes et aux guerre civiles pour triompher grâce au courage de ses armée et à la ténacité de son peuple. Cependant, le mal hante le cœur même du pays, prospérant dans les ténèbres des cavernes ou dans d’antiques forteresses perdues dans les bois. Les Peaux-Vertes lancent des raids contre les frontières de l’Empire et la menace d’une invasion des tribus nordiques, adoratrices des monstrueuses Divinités du Chaos, est un danger omniprésent.
La Bretonnie subit un système monarchique absolu, avec une aristocratie décadente satisfaite de l’obéissance qu’elle accorde au Roy, pendant qu’elle s’emplit les poches aux dépens de la population.
Les Royaumes d’Estalie sont constitués d’un ensemble de petites nations, introspectives, pour qui les débordements du Chaos ne sont qu’une menace bien éloignée et les peuples y sont beaucoup plus occupés à guerroyer entre eux. De la même façon, la Tilée est une confédération de Cités-États aux liens plutôt souples qui sont principalement concernées par le commerce et elles se soucient surtout des attaques qu’elles vont pouvoir lancer sur les flottes de leurs concurrents. Quand aux Principautés Frontalières, elles n’ont pas du tout de gouvernement central. Ce ne sont que de petits royaumes, taillés pour eux-mêmes dans une région sauvage, par des aventuriers et des exilés.
Les Elfes tendent à constituer une race distante dont les communautés marquent une nette distinction par rapport aux autres races. Les Elfes Sylvains vivent principalement entre eux - sauf ceux qui ont l’esprit d’aventure - et préservent la tranquillité de leurs colonies, lorsque celles-ci ne sont pas tout simplement protégées par des illusions ou autres magies. Les plus grandes communautés d’Elfes Sylvains connues sont celle de Athel Loren, au sud-est de la Bretonnie, suivis de près par celle de la Laurelorn dans la province du Nordland, en Empire, mais d’autres colonies sont dispersées dans les forêts du Vieux Monde.
Mais les Elfes Sylvains ne sont pas les seuls habitants des bois. Les Forêts des Ténèbres sont le domaine de nombreuses créatures distordues par le pouvoir du Chaos. Toutes sortes de bêtes et de monstruosités méconnaissables hantent ces régions : des Gors, des Ungors, des Minotaures, des Harpies, et bien d’autres encore, des créatures qui constituent les Hordes du Chaos et sont habitées par une haine dévorante pour les hommes, car à travers eux, c’est la civilisation, ses Dieux et ses accomplissements que les Sabots Fourchus abhorrent par-dessus tout.
Au contraire de leurs cousins sylvestres, les Hauts Elfes disposent de plusieurs colonies implantées dans le monde entier et dans d’importants ports humains. C’est le cas de Marienburg qui est la plus importante d’entre elles. Mais, même dans ce cas, ces communautés sont généralement considérées comme "en dehors" de la ville par la population locale. La milice et les autorités de la cité leur octroient le droit de s’organiser elles-mêmes.
Depuis l’effondrement du Royaume Éternel des Nains suite à une série de tremblements de terre cataclysmiques il y a quelque 4000 ans, le nombre de communautés Naines est en déclin et beaucoup de leurs citadelles sont maintenant aux mains des hordes de Peaux-Vertes et de Skavens. Celles qui restent sont constamment assiégées.
En ce qui concerne les régions des Terres Sombres et des Terres Arides, il ne s’y trouve aucune population humaine. Seules des hordes de Peaux-Vertes les sillonnent.
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