Catégorie:Le Clan Pestilens

De La Bibliothèque Impériale
Les Skavens du Clan Pestilens sont les adorateurs les plus dévots du Rat Cornu.
La pyramide était à moitié recouverte par la végétation et le Skink approchait avec précaution. Il s’arrêta pour tenter de percevoir le piaillement des oiseaux, habituellement incessant dans cette forêt tropicale, mais il n’entendit rien. Un tel silence était aussi pesant qu’inquiétant. Lentement, il se mit à gravir les marches de pierre fissurées en jetant des regards inquiets aux alentours. De cette hauteur, il apercevait en contrebas les autres Skinks de la même ponte que lui marcher en silence parmi les arbres. En approchant du sommet de la pyramide, il se retourna et sa crête passa d’un vert sombre au rouge éclatant, avertissant d’un danger les Saurus qui avançaient au beau milieu des buissons et dont les rangs s’immobilisèrent tandis que le soleil faisait luire leurs armes de bronze. Au loin, un singe hurleur se fit entendre avant que le silence absolu ne retombe, aussi lourd que l’était l’air humide.
Le Skink aux écailles bleutées se tenait immobile, ses yeux vitreux fixés sur le Bassin de Frai au pied des marches effritées de la pyramide. L’eau était sombre, sale, et des particules nauséabondes flottaient à sa surface. On percevait au travers les formes de têtards immobiles, figés dans une lutte désespérée pour tenter d’échapper aux fluides empoisonnés. Certains avaient essayé de sortir, leurs corps tordus par les spasmes de l’agonie. La colère et le sentiment d’impuissance montant en lui, le Skink regarda en direction des autres bassins dont les eaux étaient elles aussi souillées et contaminées par le poison.
Un son étrange jaillit de l’arche derrière lui et il tourna vivement la tête. La créature au sang froid put entrevoir un mouvement, des dents jaunies et des yeux rouges cruels partiellement dissimulés sous une capuche en lambeaux avant que la boule du fléau ne vint s’écraser contre sa tête dans une traînée de fumée verte.
Le crâne fracassé, le Skink fut soulevé des marches de pierre pour atterrir quelques étages plus bas, avant de continuer a dégringoler jusqu’au pied de la pyramide. Son corps désarticulé et ensanglanté s’écrasa devant la colonne immobile des Hommes-Lézards.
Les Saurus levèrent la tête vers le dernier plateau de la pyramide. Le crissement de griffes contre la roche se répandit dans l’air lourd et un flot intarissable de petites formes commença à se déverser par les plus grosses fissures de la structure. Des milliers de minuscules rongeurs à la fourrure miteuse descendaient de la pyramide tel un raz-de-marée vivant et furent bientôt sur les Hommes-Lézards. Ces derniers se mirent à écraser de leurs pieds griffus les rats pestiférés qui tentaient de grimper le long de leurs jambes écailleuses en les mordaient frénétiquement. Plusieurs tombèrent à terre et disparurent très vite sous le flot montant de la vermine enragée.
Des silhouettes sombres apparurent alors au sommet de l’antique édifice, sorties de l’ombre des portes qui menaient vers les chambres supérieures. Dans une cacophonie de cris incohérents, les Moines de la Peste descendirent les marches quatre a quatre pour se ruer sur les Hommes-Lézards, leurs robes en haillons flottant derrière eux comme des ailes dépenaillées.
Ils sautèrent des marches sur le sol moussu, toutes griffes dehors. Les visages des Skavens étaient rongés par la maladie, leurs fourrures dégarnies et emmêlées, leurs yeux laiteux habités par une répugnante folie. Leurs museaux suintants et blairés étaient distordus par le rictus de la haine. Ils se jetèrent sur les Saurus fortement charpentés avec une force inimaginable et en envoyèrent plusieurs percuter les rangs derrière eux. Dans leur frénésie, les Moines de la Peste frappèrent tout autour d’eux, sans se soucier de blesser leurs semblables au regard fou, une bave écumante s’écoulant à la commissure de leurs babines.
Les griffes et les lames à dents de scie sifflaient de droite et de gauche en lacérant aussi bien la peau épaisse des Hommes-Lézards que des chairs velues et plus tendres. Hurlant de rage, les Saurus répliquaient à grands coups de leurs armes primitives et en broyant des os dans l’étau de leurs mâchoires.
Surplombant la mêlée, un Kroxigor piétinait de son pas pesant la marée de rats, levant au-dessus de sa tête sa lourde hache d’obsidienne. Il abattit son arme sur un des Skavens pestiférés qu’il enfonça dans le sol meuble, mais une lame acérée fut plongée dans sa cuisse et l’imposant guerrier laissa tomber son arme en grognant de douleur. Se retournant avec une agilité surprenante, il se saisit du Skaven qui tentait de tirer son poignard de la jambe de la créature et, le hissant à bout de bras, il le projeta contre la pyramide millénaire dont il éclaboussa la pierre gris pâle de ses entrailles malodorantes. Des tranchants innombrables glissèrent sur l’épaisse peau du Kroxigor dont les poings broyèrent d’autres cages thoraciques velues.
Un épais nuage vert descendit sur la formation des Hommes-Lézards lorsqu’un groupe d’Encenseurs à Peste s’élança d’une des plates-formes qui la surplombait pour tomber parmi les rangs des Saurus. Plusieurs reptiles, ayant inhalé les fumées délétères tombèrent à genoux, les mains crispées sur leur gorge. Un lourd boulet hérissé de piques d’où était exhalée la vapeur nocive percuta le Kroxigor à la pommette, ce qui le fit chanceler sur le côté. Il secoua la tête et revint faire face à son assaillant, mais la moitié de son visage commençait déjà à se cloquer tandis que son œil virait à une écœurante couleur pâle. Montrant les dents, il agrippa le Skaven de ses mains puissantes et le leva jusqu’à sa tête avant de refermer ses mâchoires sur le cou du Moine de la Peste. Il y arracha une énorme bouchée dans un bouillonnement de sang, mais préféra vite recracher cette chair infecte.
Un autre Encenseur à Peste s’élança et frappa lourdement un genou qu’il fit plier dans l’autre sens. Lorsqu’il fut enfin à terre, les Skavens sautèrent en nombre sur le Kroxigor, levant et abattant leurs poignards avec toute la force de leur fureur. La créature continua pourtant à se défendre, étrangla un Moine de la Peste et broya la nuque d’un autre dans sa poigne de fer. Les Skavens frénétiques continuèrent de le frapper jusqu’à ce qu’il fût noyé dans un sang noir mais il ne desserra pas son étreinte, même dans la mort.
Le Livre des Fléaux

Toute maladie doit être consignée dans le Liber Bubonicus, le Livre des Fléaux. Il s’agit d’une compilation de la sagesse du Clan Pestilens, un mémorandum des épidémies répandues depuis l’émergence du clan dans les jungles de Lustrie. Chaque Diacre de la Peste doit y noter les diverses manifestations de la mort, leurs origines et leurs effets sur les tissus vivants. Chacun des différents ordres de Moines de la Peste dispose de son propre Livre des Fléaux, mis à jour quotidiennement par un Prêtre de la Peste, l’un des dévots les plus accomplis de sa secte. Chacun de ces grimoires est la clef des rituels de l’ordre, et sa perte est un malheur dont il ne se remettra pas. Une fois tous les treize cycles de Morrslieb, tous les Prêtres de la Peste doivent se rendre dans les Terres du Sud, dans le temple-capitale caché du clan et présenter leur livre à l’Archiprêtre de la Peste, Nurglitch. C’est ainsi que de nouvelles maladies sont inscrites dans le principal Livre des Fléaux, un ouvrage si dangereux que sa simple proximité suffit a faire périr la plupart des êtres vivants.

Les Moines de la Peste prirent rapidement le dessus sur les derniers guerriers Saurus car de plus en plus de leurs semblables émergeaient des ténèbres de la pyramide. La voix d’un des Skavens s’éleva bientôt en un hymne de dévotion suraigu, ses deux mains brandissant un poignard courbe au-dessus de sa tête, s’apprêtant à exécuter le dernier des Saurus effondré à ses pieds.
Un couinement enroué retentit parmi les autres glapissements et il s’interrompit en clignant des yeux. Une forme courbée s’approcha en boitillant, un bâton noueux serré dans ses doigts tremblants et à moitié décomposés. Le nouveau venu s’adressa alors au Moine de la Peste dans un flot de postillons et celui-ci s’éloigna de sa victime, puis il esquissa quelques gestes impatients. Plusieurs autres Skavens se précipitèrent pour saisir les membres puissants du Saurus et le clouer au sol. L’Homme-Lézard lança un regard mauvais au Prêtre de la Peste qui se tenait au-dessus de lui dans son épaisse robe trouée et un grognement sourd monta de sa poitrine.
Le Prêtre de la Peste, dont les yeux suintaient d’un pus jaunâtre, fouilla dans une vieille bourse de cuir moisi. Il en sortit un gros rat blanc qui vint immédiatement se blottir entre ses doigts et qu’il caressa affectueusement. Un autre ordre fut aboyé et les Moines de la Peste raffermirent leur étreinte. Le Prêtre de la Peste s’accroupit dans un grincement d’os, approchant le rat de la tête du Saurus qui claqua des dents. Le Prêtre de la Peste décati retira la main en hâte pour protéger le rat, qu’il se remit à caresser tout en se rapprochant à nouveau. Il enfonça soudain dans le frêle corps blanc une de ses griffes crasseuses. Tandis que son maître l’approchait à nouveau de l’Homme-Lézard, le rat se débattait et couinait de douleur, hors d’atteinte de quelques centimètres des crocs du Saurus. Un filet de sang s’écoula goutte a goutte du rat porteur de germes pour tomber dans la gueule de l’Homme-Lézard.
Satisfait, le Prêtre de la Peste se releva et replongea dans sa bourse le corps presque inerte de son rat non sans l’avoir caressé à nouveau. D’un geste, il ordonna aux Moines de la Peste de relever l’Homme-Lézard. Un des Skavens leva un gourdin et l’abattit sur la nuque du Saurus qui tomba au sol inconscient.
« Allez, chose-lézard, transporte donc notre Fièvre du Crâne Jaune jusque chez les tiens. »
En guise de rire, un gargouillis immonde agita la gorge du Prêtre de la Peste qui tourna les talons et s’éloigna en s’appuyant sur son bâton tordu.


Le Clan Pestilens, la Confrérie Pestilentielle[modifier]

Bannière officielle du Clan Pestiliens
Le plus méprisable de tous les clans est sans aucun doute le Clan Pestilens. Il y a plusieurs siècles de cela, une expédition Skaven s’aventura dans les terres de Lustrie ou elle fut décimée par les maladies tropicales et les guerriers reptiliens qui tenaient ce domaine. Les rares survivants, menés par un seigneur dont le nom s’est perdu dans les brumes du temps, se cachèrent dans les ruines d’un temple qu’ils découvrirent dans les profondeurs de la jungle. Ils en exhumèrent d’anciens secrets qu’il aurait mieux valu laisser dormir. Peut-être à cause du savoir qu’ils avaient découvert, ou peut-être parce que le Rat Cornu présidait à leur destinée, ces Skavens se mirent mystérieusement à révérer les fièvres qui les tuaient lentement. Ainsi naquirent de nouveaux Skavens, les Moines de la Peste du Clan Pestilens, rongés par le mal mais capables de le supporter tant qu’ils gardent la foi en leur cause.

Des idées de conquêtes vinrent alors aux Moines de la Peste et leur férocité délirante devint légendaire parmi leurs ennemis. Les premiers à en pâtir furent les Hommes-Lézards et plusieurs de leurs cités furent balayées par des épidémies avant que la venue de Sotek ne force le Clan Pestilens à battre en retraite. La majorité des Moines de la Peste abandonnèrent la Lustrie et mirent le cap vers les Terres du Sud pour s’établir dans les sombres forêts tropicales. De là, ils repartirent, semant la contagion dans leur sillage, jusqu’à atteindre un jour le Vieux Monde.

Le contact fut ainsi rétabli avec leurs cousins continentaux par les émissaires qui atteignirent Skarogne. On leur refusa d’abord un siège au Conseil des Treize, ce qui déclencha une guerre civile au cours de laquelle les Seigneurs de la Peste, aidés d’autres clans en désaccord avec les décisions du Conseil, faillirent renverser les Seigneurs de la Ruine. La population Skaven souffrit grandement de cette longue guerre et des épidémies déclenchées par les Moines de la Peste dans leur ire. Finalement, le retour inattendu du Clan Eshin sur l’échiquier du pouvoir fit pencher la balance en faveur des Seigneurs de la Ruine et le Clan Pestilens dû revoir ses prétentions à la baisse. S’octroyant tout de même un siège au Conseil, le Clan accepta de mettre ses talents au service des Treize et devint un élément productif de la race Skaven.

Ravagés par la maladie, contagieux, les Skavens du Clan Pestilens sont des adorateurs dévots du Rat Cornu. Bien qu’ils reconnaissent les autres attributs du dieu, ils se focalisent sur son pouvoir de créer, de contrôler et de répandre des épidémies.

Son extrême dévotion et son zèle monomaniaque font du Clan Pestilens la plus acharnée de toutes les factions Skavens. Les autres hommes-rats le considèrent comme un clan a part, et la foi absolue qu’ont ses membres en leur mission cause souvent des frictions avec les autres Clans Majeurs et les Seigneurs de Guerre. Le Clan Pestilens est toutefois reconnu pour sa puissance et dispose d’un siège important au Conseil des Treize, puisqu’il est passé du septième au dixième. Il est toutefois de notoriété publique que beaucoup aimeraient le voir exterminé, et il en est ainsi depuis l’émergence du clan, lorsqu’il faillit renverser le Conseil.

Sa foi et son arsenal de maladie ont non seulement permis au Clan Pestilens de survivre, mais aussi de croître en influence. Au cours des derniers siècles, il a essaimé depuis ses mystérieuses forteresses des Terres du Sud jusque sous les Voûtes et même les Montagnes Grises. Lors de la guerre civile, bien des Skavens se rangèrent de son côté, mais nul ne sait vraiment s’il s’agissait de clans soumis ou véritablement alliés. Maints Seigneurs de Guerre sont encore inféodés au Clan Pestilens, notamment ceux des clans Skrat, Septik, Morbidus et Gratzz.

Une fois écartés les travailleurs et les captifs, l’essentiel de la force militaire du Clan Pestilens réside dans ses Moines de la Peste, des fanatiques religieux dévoués au culte du Rat Cornu. On les reconnait non seulement à leurs litanies incessantes, mais aussi aux horribles infections qui les défigurent, car les préceptes du clan veulent que pour répandre la maladie, un Skaven doit pouvoir en supporter les effets. Le corps ravagé par la maladie, ils sont tellement habitués à la douleur qu’ils la ressentent à peine. Associée à leur ferveur religieuse, cette résistance à la douleur fait des Moines de la Peste d’incroyables combattants, en particulier lors des combats de masse.


Motivations du Clan Pestilen[modifier]

Bannières du Clan Pestilens
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Les Moines de la Peste pensent que le reste de leurs frères Skavens ont été écartés du droit chemin par les Prophètes Gris. Ils croient que l’homme-rat moyen a été détourné de ce qu’ils affirment être le vrai visage du Rat Cornu, c’est-à-dire la pestilence elle-même. Le but ultime du clan est de rallier le reste de l’Empire Souterrain à ce credo tout en évitant les accusations d’hérésie des Prophètes Gris. Apaiser temporairement ces derniers est le seul moyen d’y parvenir. Quand le temps sera venu, une fois que le Clan Pestilens aura remporté les victoires nécessaires et que les clans Skavens auront été convertis, les Prophètes Gris devront eux aussi suivre leur exemple ou mourir.

Le Clan Pestilens ne loue pas ses guerriers pour accroître ses richesses matérielles, mais iniquement pour soutenir des causes qui aideront la sienne à prospérer. Il est célèbre pour négocier des accords basés sur des promesses d’alliances avec des Clans Guerriers désespérant de trouver de l’aide.

Comme les Prophètes Gris, les Moines, Prêtres et Diacres de la Peste du Clan Pestilens pensent que l’heure de la Grande Ascendance approche à grands pas. Le point de vue particulier des membres du Clan concernant ce mythe, c’est que le Rat Cornu ne permettra une telle victoire que si la majorité de l’Empire Souterrain s’est converti à leur forme de culte. Sinon, comment expliquer les échecs répétés des campagnes maladroites des Seigneurs de la Ruine ?

Sur le long terme, le Clan Pestilens projette de décimer la population du Vieux Monde grâce à un mélange de peste, de vérole et de force brute. Étant donné leur résistance surnaturelle aux maladies, les Diacres de la Peste pensent qu’une fois que la race Skaven tout entière aura accepté la vérité et ne fera qu’un avec les maladies qu’ils créent, la domination du monde ne sera plus bien loin.


Les Tactiques du Clan Pestilens[modifier]

Lorsqu’il doit participer à une bataille cruciale, le clan n’hésite pas à libérer des maladies qu’il a spécialement conçues, lâchant ainsi sur le monde des fléaux tel que la Peste Noire, la Variole Rouge et les Yeux Purulents. Ainsi, les guerriers forcés de tenir tête à ces Skavens savent que même s’ils sont vainqueurs, il leur faudra encore survivre à la contagion répandue par les Moines de la Peste.

Maladies de Destruction Massive

La Peste Noire et la Variole Rouge ne sont que deux des épidémies qui, à l’insu de leurs victimes, tirent leurs origines des Skavens. La Cloque est également bien connue, provoquant l’apparition de poches remplies de fluides sur tout le corps et causant la mort en 13 jours. Les Vers de Gangrène sont une forme larvaire d’un parasite répandu chez les rats et qui dépose ses œufs dans la chair humaine. La Fièvre Estalienne ralentit le flux du sang et sa victime perd toute motricité jusqu’à n’avoir même plus la force de manger. La Ruine Vermillon trace des lignes violettes sur toute la peau avant que sa victime ne finisse par s’étouffer avec son propre sang ; et le Feu de Saint Ehrlich provoque une fièvre brûlante tandis que le malade éprouve des hallucinations, se croyant en proie à des supplices infernaux. Ces derniers symptômes sont rarement fatals, mais bien des malades se suicident, convaincus qu’ils sont déjà damnés pour leurs péchés.

Les épidémies du Clan Pestilens tuent insidieusement, ne se souciant ni des armes ni des armures de l’ennemi. Ce sont des armes discrètes, sans danger pour les Moines de la Peste qui les répandent et qui sont quasi immunisés contre elle. L’ennemi transmet même les maladies pour les Skavens et fournit un terrain propice aux épidémies étant donné le manque d’hygiène et les conditions sanitaires de la majorité des cités du Vieux Monde. Et qui plus est, les maladies ne détruisent pas les bâtiments, l’équipement et autres formes de butin.

Une fois que la peste s’est répandue et a fait son œuvre, la démence et la résistance des Moines de la Peste font des troupes du Clan Pestilens des adversaires redoutables sur le champ de bataille. Des formations de Moines de la Peste aux babines écumantes emmènent avec eux au combat les Encenseurs à Peste, des Skavens qui ont été choisis pour porter les encensoirs toxiques et sacrés face à leurs adversaires, le tout appuyé par les tirs de Catapulte de la Peste, dont les munitions toxiques peuvent tuer d’un simple contact. Les membres du Clan Pestilens croient que leurs ennemis succomberont soit à la peste, soit au désespoir en voyant trépasser les leurs. Même s’ils survivent aux maux physiques et à l’angoisse suscitée par la peste, leur corps et leur esprit seront si affaiblis qu’ils ne résisteront pas bien longtemps aux hordes de vermines.

Une des méthodes du Clan Pestilens visant à répandre les maladies met en œuvre des rats élevés spécialement pour l’occasion. Ces rats de la peste sont infectés par une des nombreuses maladies dont ils disposent et sont ensuite lâchés dans les égouts et les ruelles d’une cité du Vieux Monde. Il est courant de rencontrer des rats dans toutes les villes, et les rats de la peste du Clan Pestilens ne semblent pas différents des rongeurs ordinaires au premier coup d’œil. Ils trottinent, silencieux, dans les maisons et les garde-manger du Vieux Monde, laissant derrière eux un sillage de fientes infectées et de victuailles à moitié dévorées.

Une autre tactique qu’utilise le Clan Pestilens pour propager les épidémies consiste à utiliser des prisonniers. Ces infortunés miséreux sont infectés par une maladie au temps d’incubation élevé. Une fois qu’ils l’ont contractée, les Skavens les relâchent. Quand ils regagnent leur peuple, ils sont involontairement responsables de la mort de milliers de leurs congénères. Une fois que les symptômes sont évidents, il est déjà trop tard.


Les Unités Emblématiques du Clan Pestilens
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Prêtre de la Peste Moines de la Peste
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Catapulte de la Peste Encenseurs à Peste Creuset de la Peste


Le Clan Pestilens au Service du Conseil[modifier]

Le Clan Pestilens sert les Seigneurs de la Ruine en anéantissant leurs ennemis grâce à des maladies nouvelles, comme le Vieux Monde n’en a jamais vu. Le Conseil des Treize n’est que trop heureux d’accepter l’aide du clan au combat, car les maladies sont un atout de poids dans n’importe quel arsenal. Non seulement les Seigneurs de la Peste sont capables de créer de nouveaux maux, mais ils sont également à même de soigner sans difficulté un certain nombre de maladies. Si les membres du Clan Pestilens sont tous d’accord sur le fait que guérir n’importe quelle maladie ou affection est proche du blasphème, ils savent qu’il n’y aura pas de meilleur moment pour faire partager ces révélations à leurs maîtres du Conseil. Les Seigneurs de la Ruine peuvent facilement reconnaître la valeur de la contribution du Clan Pestilens à l’effort de guerre, et ils continuent à recourir à leurs services tandis que la fin approche à grands pas.


Les Breloques Fétides du Clan Pestilens[modifier]

Certains objets sont si corrompus que seuls les membres du Clan Pestilens osent les toucher.

  • Parchemin Impie : Les Prêtres de la Peste emmènent souvent des parchemins sur lesquels ont été copiées à l’encre de Malepierre et sur la peau vivante de la victime des retranscriptions du Liber Bubonicus. Lorsque ces mots sont prononcé à voix haute, les ennemis des Skavens ressentent dans leur chair le pouvoir du Rat Cornu.
  • Bannière Pestilentielle : Cet oripeau suintant fait de peaux d’ennemis écorchés est orné de runes symbolisant le divin Rat Cornu, plongeant les Moines de la Peste qui se battent en dessous dans les affres d’une colère indicible.
  • Encensoir à Peste : L’un des plus grands honneurs que peut recevoir un membre du Clan Pestilens est l’attribution d’un Encensoir à Peste. Ce grand fléau rempli d’encens disperse des vapeurs de Malepierre sur ceux qui sont touchés par l’arme, qui contractent aussitôt une maladie surnaturelle. Bien qu’elle ne soit pas normalement contagieuse, cette affliction ronge les poumons et les chairs de la victime, qu’elle laisse agoniser dans ses entrailles avant de mourir.
La Bête du Clan

À l’aube de l’Âge des Conflits, le Clan Pestilens était fort semblable au reste de la masse grouillante de ses congénères car il n’avait pas encore complètement embrassé la corruption qui allait lui donner son nom. Au début, le clan entretenait un grand nombre de Rats-Ogres, mais au fil des combats, leur nombre déclina et une de ses bêtes était particulièrement monstrueuse, ridiculisant ses semblables par sa taille, sa corpulence et sa férocité. Étrangement, sa vitalité et sa force ne firent qu’augmenter au fur et à mesure que le clan s’enveloppait de crasse et de maladie. Le monstre était invaincu jusqu’au jour on il fut confronté à un Kroxigor vénéré du nom de Nakai. Les deux géants n’eurent aucune peine à se trouver au cœur de la mêlée et leur rencontre se fit dans un fracas titanesque. Le puissant Kroxigor faillit succomber aux maladies qu’exsudaient les plaies qu’il infligeait à son adversaire, mais finalement il parvint à l’éventrer d’un violent coup de son arme pesante. Malheureusement il fut éclaboussé par les entrailles purulentes de la bête et la fièvre le gagna rapidement. Il tomba dans un profond coma. Les Prêtres Skinks veillèrent à son chevet, combattant la fièvre avec leurs onguents et baumes les plus efficaces jusqu’à ce que, de longs mois plus tard, elle tombe enfin et que Nakai reprenne conscience. Il ne tarda pas à marcher à nouveau et à repartir en quête de ceux qui osaient souiller le royaume des Anciens.


Le Clan en Lustrie[modifier]

L’arrivée du Clan Pestilens fût précédée par une vague d’infections qui frappa les Bassins de Frai des Hommes-Lézards au sud de Chaqua. Les eaux croupirent et devinrent verdâtres. Au lieu de Skinks agiles et en bonne santé, elles donnèrent naissance à des créatures pathétiques et déformées qui se traînaient en couinant, essayant désespérément de trouver un peu de chaleur sous les rayons du soleil avant de mourir en quelques heures. Lorsque les Prêtres-Mages de Chaqua eurent vent de ce drame, ils envoyèrent une cohorte pour enquêter.

Aux Mares Sacrées des Nuages des Pluies Scintillantes, les Hommes-Lézards rencontrèrent les Skavens pour la première fois. Ils n’avaient jamais vu de tels ennemis et ne savaient pas comment les affronter. Les Moines de la Peste, quant à eux, espionnaient leurs adversaires depuis quelque temps déjà et avaient étudié leurs faiblesses et leurs points forts, et créé des maladies virulentes pour les vaincre. En dépit de leurs nobles efforts pour défendre les Mares Sacrées, la cohorte d’Hommes-Lézards fut massacrée par les hommes-rats. Les Saurus parvinrent cependant à organiser un dernier carré afin de permettre à un Skink de s’échapper et d’aller prévenir la cité de Chaqua.

Malheureusement, la peste frappa bientôt cette cité, et en quelques jours, elle en décima les habitants, annonçant l’arrivée du Clan Pestilens en Lustrie.

Sources[modifier]

  • Warhammer JdR - Les Fils du Rat Cornu
  • Warhammer JdR - Le Livre du Rat
  • Livre d’Armée des Skavens, V7
  • Livre d’Armée des Skavens, V6
  • Livre de Campagne estivale 2004 : Lustrie

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