Catégorie:Culte du Chaos
- L’ignorance est notre ennemie. L’humanité résiste à la notion selon laquelle il existe une force active et insidieuse qui cherche à corrompre et à détruire tout ce qu’elle touche. Quand il est confronté à la preuve irréfutable que le Chaos existe, un homme ne peut s’empêcher de chercher une autre explication, une autre justification à l’événement ou aux circonstances. Et c’est cette incrédulité inexplicable qui explique la formation et l’épanouissement des cultes.
- Avant d’aller plus loin, je me dois de préciser que la plupart des mutants, du moins d’après mon expérience, sont touchés sans avoir commis de mal. Bien évidemment, il existe des exceptions, comme le Boucher de Marienburg (un homme que j’ai brûlé il y a dix ans ; c’était un tueur impitoyable et insaisissable sur lequel je pus mettre la main lorsque son visage muta soudain en se dotant d’une trompe…), mais j’ai envoyé des enfants, d’honnêtes fermiers, de bonnes épouses et des soldats au bûcher simplement parce qu’ils portaient la souillure du Chaos. À chaque fois, j’en ai souffert, mais je savais, comme je le sais encore aujourd’hui, que si on les laisse suppurer, les mutations détruisent ce qui reste de ces pauvres âmes. Combien d’hommes et de femmes ont péri en raison de leurs afflictions, je ne puis le dire, mais chaque mort m’invite à lutter plus fermement encore contre les Puissances de la Déchéance, où qu’elles se manifestent.
- D’aucuns prétendent que je suis trop violent dans les efforts que je déploie pour dénicher les cultes. Peut-être est-ce avéré. Peut-être le suis-je pour avoir livré aux flammes tant d’honnêtes gens qui n’avaient rien à se reprocher. Et lorsque je trouve un nid de vipères, un nœud de cultistes abjects, je ne peux supporter de penser qu’un humain se condamne de lui-même. Bandes d’imbéciles ; ils n’ont que ce qu’ils méritent. Les cultistes sont ces individus qui rejettent toute pensée sensée pour étreindre la cruauté des Dieux Sombres. Mais une telle définition est bien trop simple pour cette force insidieuse. Les cultes sont semblables aux serpents. Ils s’enterrent en des lieux cachés et patientent, invisibles, jusqu’à ce que vienne le moment de frapper. Et quand l’heure sonne, leur baiser est aussi venimeux que celui des serpents auxquels je les identifie.
- La tête du serpent est une créature qualifiée de Magus. À peine humain, il a rompu tout contact avec son ancienne vie ; c’est le pire des serviteurs, celui qui mène ses disciples à leur perte. Sous ses ordres se trouvent ses lieutenants, qui constituent la face du culte, et les recruteurs. Ce sont les membres qui sont pleinement conscients des buts du culte, des raisons de son existence. C’est par l’intermédiaire de ceux-ci que le Magus agit. Les autres cultistes sont des idiots qui ne comprennent pas toujours le caractère de l’organisation qu’ils servent. Certains sont induits en erreur ; on leur prétend que le groupe est inoffensif, sûr et voué au bien-être de la communauté. D’autres ne sont même pas conscients de servir une organisation et sont liés à un membre précis qui les force à accomplir des actes vils jusqu’au jour où ils sont en mesure d’entendre la vérité. Dès lors qu’un individu se met au service des Puissances de la Corruption, il est à jamais condamné. Il renonce à partager la table de Sigmar et est bon pour la damnation éternelle.
- Combien de mutants ai-je brûlés en raison de l’œuvre nauséabonde d’un culte ? La fillette rousse que j’ai réduite en cendres la semaine dernière était-elle victime de l’humain et du divin ? Puis-je vaciller maintenant que mes mains sont souillées du sang de centaines de personnes ? Non. J’ai pris un engagement. Et malheur à l’homme ou à la femme qui admire les Dieux Sombres. Jamais je ne faillirai, jamais je ne renoncerai. Je fais mon devoir, la torche et l’épée sont mes outils, et je ne me déroberai pas.
- - Klaus Vanderhosen, Répurgateur
Quand les Répurgateurs et les Prêtres-Guerriers de Sigmar mettent la population de l’Empire en garde contre les adeptes du Chaos, l’auditoire s’imagine de puissants guerriers revêtus d’armure noires et maniant des armes démoniaques. Mais tout les esclaves des ténèbres n’affichent pas ainsi leur allégeance. Partout, des hommes sont prêt à échanger leur âme contre la promesse du pouvoir. De nombreux dévots des Dieux Sombres se dissimulent au cœur de la société humaine. Au sein de l’Empire, comme ailleurs, des nobles décadents et blasés recherchent des distractions en se tournant vers le culte du Chaos. Bien des hommes puissants désirent l’immortalité et vouent leurs âmes aux Puissance de la Ruine dans le vain espoir d’obtenir un pouvoir que seul le Chaos peut conférer. Les miséreux et les désespérés sont prêts à tout risquer pour améliorer leur condition. Le premier pas est toujours si facile à faire.
Sommaire
L’Ennemi Interieur[modifier]
- « Écoutez, les conspirations du Chaos n’existent pas ; ce ne sont que des foutaises. C’est des nobles dont vous devez vous méfier. Vous voyez, ils vomissent toute cette propagande, comme quoi il faut rester vigilant face à l’adversité, se montrer courageux et dénoncer les cultistes présumés ; mais la vérité, c’est qu’ils veulent nous garder dans le rang, sous le talon de leur botte. Regardez les ouvriers de Nuln. Ils devraient constituer un exemple pour nous tous. Un jour, très bientôt, nous autres travailleurs, nous nous unirons. Nous nous libérerons des chaînes de l’oppression et reprendrons nos vies en main. Chaque homme en a le pouvoir. Et lorsque nous écraserons les nobles, lorsque nous les obligerons à nous essuyer le derrière, nous poursuivrons la lutte en Bretonnie et affranchirons ces pauvres vieux de leur élite décadente ! »
- - Karl Heinz, Agitateur
Pour un habitant moyen du Vieux Monde, la menace d’une Incursion du Chaos est réelle et terrible, mais elle est lointaine. Avant la Tempête du Chaos, rares étaient ceux qui avaient déjà vu un Champion du Chaos. Aucun être vivant n’avait sans doute jamais vu les Vents Noirs souffler sur Praag depuis les Terres du Chaos, ni contemplé l’horrible mixture de chair et de pierre qu’ils laissent dans leur sillage. Et moins encore avaient ne fût-ce qu’imaginer les horreurs que sont les hommes du nord, les Démons et les hordes sans fin de rejetons du Chaos qui déboulent à la suite des héros des ténèbres.
Bien que l’histoire ait consigné ces événements avec force détails, il s’agit pour la plupart des gens de mauvais rêves, de choses que l’esprit ne parvient pas à rationaliser. Les gens se débrouillent comme ils le peuvent, mettant de côté l’anéantissement de ceux qu’ils aiment et chérissent quand ils travaillent à la forge, colportent leurs marchandises ou adressent au temple leurs prières à Sigmar. Bien évidemment, ceux qui vivent au Kislev et sur la côte de la Mer des Griffes se montrent prudents, mais pour le citoyen moyen, la menace d’une invasion est vague, quoique toujours présente.
Cela ne signifie pas pour autant que les habitants du Vieux Monde se moquent des Puissances de la Ruine, bien au contraire. Le plus souvent, c’est au sein même de leur famille qu’ils sont amenés à côtoyer la corruption : la trahison que l’on ressent lorsque l’on aperçoit qu’un proche est un cultiste au service des Dieux Sombres et l’odeur acre d’un village livré aux flammes par des Répurgateurs désireux de le nettoyer de la souillure. L’attrait du Chaos est omniprésent, toujours tentant, modifiant sans cesse la vie des gens, beaucoup ont dans leur famille un exemple dont ils ne sont pas fiers. Peut-être un cousin a-t-il un troisième œil ? Peut-être a-t-il sacrifié sa famille pour apprendre les sinistres secrets de Slaanesh ? Peut-être a-t-il plié bagages pour aller chercher fortune sur les champs de bataille de la Terre des Ombres ? Bien trop de gens connaissent ou ont connu quelqu’un dont la vie a été brisée par de noires forces, et pour beaucoup, la peur que cela puisse leur arriver est bien plus pressante que la course d’Archaon sur Middenheim ou les rumeurs de pillages.
Mais les pires individus sont sans doute ceux qui se tournent de leur plein gré vers le Chaos. L’opinion publique imagine qu’une telle trahison relève de l’imperfection morale, d’un défaut qui les pousse sur la voie de la corruption, mais l’attrait exercé est beaucoup plus puissant qu’on ne le pense. Les émotions les plus viles sont de formidables motivations et lorsqu’il est question de résolution, peu ont la volonté de résister à l’appel des Dieux Sombres.
L’attrait du Chaos[modifier]
- « Je voue une haine toute particulière aux cultistes, voyez-vous. Les mutants… des êtres dégoûtants, oui, mais leur mal n’est généralement pas de leur fait, voyez-vous. Non, les cultistes sont des êtres bien spéciaux. Nous avons tous le choix en ce monde, vous comprenez ? Nous pouvons nous tenir dans la lumière de Sigmar, embrasser les vieux us, ou faire tout ce qui est nécessaire pour ne pas finir sur le bûcher. Mais ces cultistes, ils s’en fichent éperdument, voyez-vous. Ils détestent les vrais Dieux et empruntent la voie des faux, qui est plus facile, voyez-vous. C’est pour ça que nous les abattons, vous voyez ? »
- - Rudolf, garde du corps d’un Répurgateur
Le Chaos est une maladie insidieuse. Il se propage par l’ambition, la jalousie, la haine et autres viles émotions. Il se cache derrière la façade de l’innocence et de la beauté. Il promet la rédemption, la liberté, le pouvoir et la réalisation de tous vos souhaits, mais récompense la loyauté à grand renfort de transformations et dévore l’âme de ses victimes. L’étreinte du Chaos franchit toutes les barrières sociales, s’insinue dans le cœur et l’esprit des pieux et dévore tout ce qu’elle touche. La plupart des gens restent incrédules en apprenant que des individus apparemment respectables se sont tournés vers le Chaos. C’est précisément parce qu’ils ne peuvent pas le comprendre ni même y croire que les cultes du Chaos et leurs membres possèdent une telle force.
Ceux qui succombent au Chaos ne partent pas toujours avec l’intention de le faire, mais la tentation qu’exerce le Chaos est fortement implanté dans le subconscient humain. Combien de sorciers sont allés trop loin dans leur soif de connaissance pour ouvrir inconsciemment leur esprit aux ténèbres ? Combien de guerriers se sont transformés en berserks fou furieux, trouvant dans le hurlement de Khorne la réponse à leurs attentes ? Combien de nobles hédonistes, assoiffés de luxure, ont succombé aux appâts de Slaanesh ? Parfois, ils ne se rendent pas compte que ce Dieu qu’ils viennent de découvrir fait partie du Panthéon Chaotique. Parfois, les sectateurs découvrent, horrifiés mais trop tard, qu’ils se sont alliés avec des Hommes-Bêtes, des rejetons du Chaos et avec la terrible puissance des égarés et des damnés.
Cela se passe toujours dans le plus grand secret. Le recrutement se fait uniquement par invitation personnelle, sans que ce système soit très restrictif : les sectateurs sont constamment à la recherche de gens à initier. Ils glissent des insinuations tentantes sans jamais révéler la vraie nature de leurs activités ; il arrive parfois que de nouvelles recrues se retrouvent totalement sous l’emprise d’un culte avant de comprendre à qui elles ont affaire. Le caractère illégal des cultes du Chaos facilite d’autant plus le recrutement de nouveaux membres. Comme il est interdit de parler d’eux ou d’informer les gens, les citoyens de l’Empire ne savent rien sur la vraie nature du Chaos. Les choses qu’ils associent au Chaos sont donc très différentes de ce qu’ils découvrent dans les cultes. Pour de nombreux jeunes gens en quête de spiritualité, la pratique de rituels mystérieux répond à leurs aspirations religieuses. Ceux qui tentent de faire machine arrière quand ils apprennent la vérité finissent généralement par servir les Dieux du Chaos malgré eux en leur étant sacrifiés.
Les Cultes[modifier]
- « J’était relieur de mon état avant de rejoindre le culte, et quand vous collez le cuir sur un livre pour faire une reliure, il arrive parfois qu’une petite bulle d’air se retrouve piégée en dessous. Vous avez déjà essayé de chasser une bulle d’air coincé sous la reliure d’un livre ? Il n’y a rien de plus frustrant, vous pouvez me croire. Vous aplatissez le papier et la bulle réapparaît bientôt ailleurs. Et bien c’est pareil ici ! Chaque fois que les Répurgateur s’amènent et envoient plus d’innocents que de vrais cultistes dans les Jardins de Morr, les disciples des ténèbres recrutent de nouveau adeptes. Ils reviennent toujours, comme une bulle d’air sous une reliure. Et ils sont un peu plus nombreux à chaque fois. »
- - Emil Grohllenbach, Cultiste.
De nombreux serviteurs du Chaos de l’Empire sont des mutants maudits, des individus qui ont été touchés par la main du Chaos. Bien que certains conservent une partie de leurs croyances et honneur, la corruption siphonne leur détermination et les dresse contre ces choses mêmes qu’ils aiment et respectent. Quand ils survivent assez longtemps, ils deviennent de terrifiantes abominations ayant un sérieux penchant pour les carnages et la destruction. Les autres sont les cultistes. Là où le mutant est une victime du Chaos, le cultiste se donne corps et âme. Là où le mutant voit son mal comme une malédiction, le cultiste voit ces changements comme une récompense. Le cultiste peut être issu de n’importe quelle couche sociale, de tout corps de métier. Hommes et femmes sont attirés par le Chaos à parts égales. Ils se cachent au cœur de l’Empire, des plus grandioses palais de Nuln aux pires taudis du Pays Perdu.
Contrairement à certaines croyances répandues, le cultiste moyen n’est pas différent d’un habitant classique du Vieux Monde. Il a une famille, une demeure et assiste même aux offices du temple de Sigmar local. Il compte souvent parmi les forces motrices de sa communauté, est apprécié, voire aimé. En règle générale, il dissimule sa double vie derrière un vernis de respectabilité, ce qui explique que les Répurgateurs aient tant de mal à dénicher les divers cultes qui rongent la bonne moralité de l’Empire. Il semblerait que les Puissances de la Déchéance prennent un malin plaisir à corrompre des serviteurs mortels, plus encore que lorsque leurs Démons se livrent à une Incursion. À ce sujet, les hypothèses sont nombreuses, mais quelle qu’en soit la cause, de nombreux mortels succombent à la tentation, envoyant par là même leur âme damnée hurler dans les mâchoires caverneuses que constituent les Royaumes du Chaos. Les cultistes quant à eux surfent sur la crête de cette vague d’âmes, se réjouissant de leur folie et de leur corruption pour glaner les récompenses du Chaos.
Il existe d’innombrable cultes chaotiques à travers le Vieux Monde. Certains ne sont que des poches de corruption isolées tandis que d’autre, comme les Enfants du Destin ou le Culte de la Main Pourpre, sont de vastes organisation comptants des centaines d’adeptes. Tous représente une terrible tentation pour les faibles. Si expliquer pourquoi un individu rejoint un culte en dit long sur le rôle et les desseins de l’organisation, cela ne répond pas à la question de savoir pourquoi et comment se forme un culte. Qu’est-ce qui peut donc pousser un individu à déshonorer tout ce qu’il représente en fondant une organisation dont l’objet est de faire tomber l’Empire ?
Les cultes se forment le plus souvent autour d’un personnage, un individu assez charismatique pour détourner hommes et femmes de leurs croyances. C’est un corrupteur, un loup dans la bergerie, parfaitement conscient de ce qu’il fait. Il ne se fait aucune illusion quant à la puissance du Chaos, ce que cela implique et le danger qu’il représente pour le Vieux Monde. Il corrompt donc avec délectation.
Rares sont les cultes du Chaos qui se consacrent uniquement à l’adoration de leur divinité. La plupart ont un objectif ou une vision qu’ils cherchent à atteindre : infiltration, sédition, séduction, panique, anarchie et déclenchement d’épidémies n’en sont que quelques exemples. Même si deux cultes partagent le même but, il est peu probable qu’ils aient des idées compatibles sur la manière d’y parvenir. De plus, ils n’attirent pas les mêmes types de personnes, et les manifestations d’adoration sont différentes. La seule chose qu’ils aient en commun, c’est leur nature totalement secrète et illégale. Il faut bien garder à l’esprit que les cultes ne collaborent pas, bien au contraire, et qu’il n’existe aucune loyauté entre eux. Parfois, les dénonciations retentissantes ou la révélation de l’existence d’un culte sont l’œuvre d’un groupe rival. Ainsi, les cultes de Khorne voient ceux de Slaanesh comme des ennemis, au même titre que les Répurgateurs. Les cultes rivaux jouent donc la carte de l’ingérence en déployant leurs propres intrigues et complots.
La seule exception à cette règle a lieu lors des Incursions. La plupart des cultes mettent alors leurs différences de côté et s’unissent pour défaire les défenses de l’Empire, provoquer le mécontentement et ouvrir la voie aux armées d’envahisseurs. Dans ce genre cas, on verra donc les cultistes de Slaanesh combattre aux côtés de ceux de Nurgle, et même les adeptes de Khorne collaboreront à contrecœur avec ceux de Tzeentch.
Organisation d’un Culte[modifier]
Servir activement les Puissances de la Corruption est une chose, mais les cultes ont besoin de lieux pour se livrer à leurs génuflexions, de sites impies pour rendre hommage à leurs Dieux infects. S’il est vrai que des cultes se rassemblent parfois en pleine nature pour faire étalage de leur obséquiosité et s’attirer les faveurs de leurs maîtres, ils préfèrent quand même se réunir sous le nez des honnêtes citoyens, pour blasphémer et contaminer la civilisation de l’intérieur. Les sites sauvages sont utiles, mais il est difficile de les dissimuler et plus dur encore de les défendre. En revanche, dans une ville, des gens ordinaires pourront passer cent fois devant le temple d’un culte sans jamais s’en apercevoir, sans jamais se douter qu’il s’y passe des choses qu’il vaut mieux taire. Et quand les Répurgateurs découvrent l’existence du repaire, les cultistes peuvent se fondre dans la communauté ou, si leur Magus le souhaite, faire un baroud d’honneur au sein d’un labyrinthe de pièges, de sceaux et de défenses. Quand un culte n’a d’autre choix que de mener ses rites en dehors d’un environnement urbain, il se met en quête d’abris, de temples abandonnés, d’anciens relais de coches et autres ruines où il lui est possible d’exécuter les cérémonies profanes requises pour attirer l’attention de l’oeil du Chaos. |
La taille des cultes est variée, allant d’une poignée d’imbéciles fourvoyés à la société secrète composée de milliers de membres. Beaucoup sont aussi d’innocentes organisations, des confréries militaires, des orphelinats ou des temples renommés. Plus l’organisation est importante, plus elle exerce un attrait sur les cultes qui ont ainsi des facilités pour se cacher en son sein. N’importe qui peut fonder un culte. Il existe des centaines, voire des milliers de petites cellules disséminées dans l’ensemble du Vieux Monde et au-delà. Cependant, les cultes du Chaos les plus pernicieux sont ceux qui ont un Magus à leur tête, un être puissant qui est en contact avec l’un des Démons des Dieux Sombres en personne. Identifié par une marque du Chaos révélatrice, il mène son groupe via des lieutenants, qualifiés d’acolytes, et ensemble, ils forment une alliance, ou cercle intérieur.
Les Cultistes[modifier]
- « Bon, il ne faudra pas le répéter, d’accord ? Bien. Écoutez, la vérité, c’est qu’il n’y a aucune différence entre les soi-disant cultistes et ces prêtres qui colportent leurs inepties dans les rues. Les Dieux n’existent pas ; il n’y a rien de tel. Tout ça n’est qu’un vaste mensonge. Vous ne me croyez pas ? Entendu, venez chez moi dès ce soir et je vous en dirai davantage. Ma femme a acheté une oie bien grasse ; une bonne affaire. Alors, je vous dirai tout. »
- - Max, Cultiste
Rien ne permet véritablement de distinguer ces hommes et femmes corrompus du reste des ouailles de Sigmar. Non, les cultistes viennent de tous les horizons et sont entraînés dans les machinations de ces sociétés destructives par ignorance, curiosité ou frustration. Qu’ils succombent à des promesses de pouvoir, à la luxure ou à un besoin compulsif de vengeance, ces gens trouvent au sein de ces groupes sens et espoir.
Étrangement, la plupart ne sont pas conscients de leur affiliation. Ils se croient membres d’une confrérie de combattants ou d’un cercle intellectuels, mais peu s’imaginent impliqués dans le culte d’un Dieu Sombre. En fait, ils mènent une existence tout à fait normale, et comptent peut-être parmi les membres les plus respectés de leur communauté, détenant des positions de responsabilité et protégeant leurs concitoyens de toute menace extérieure. Mais quels que soient leurs actes publics, ces cultistes clandestins sont loyaux à leur groupe, et alors qu’ils sombrent dans la corruption, ils acceptent les ténèbres pour ce qu’elles sont.
Mais pourquoi ? Pourquoi un mortel, et plus particulièrement dans un pays aussi pieux que l’Empire, renoncerait-il à son âme immortelle ? Tout de même, les sanctions infligées par les Répurgateurs devraient être assez dissuasives pour garder la plupart des gens dans le saint giron de Sigmar, non ?
En fait, beaucoup de sectes ne sont pas ouvertement vouées aux Dieux Sombres : ce sont des sociétés secrètes, des groupement d’hommes influents, et nombreux sont ceux qui réalisent trop tard dans quoi ils se sont engagés. Plus question alors de se tourner vers les autorités, car les églises combattent ces cultes sans merci et toute personne déclarée coupable d’activités liées au Chaos, même sans en avoir connaissance, est brûlée vive, souvent avec toute sa famille. Il n’est pas d’échappatoire à la damnation.
Pourquoi Rejoindre un Culte ?[modifier]
L’Ambition[modifier]
- « Krieg ! Cette ordure ? Je le hais ! Il a cru que je l’avais regardé dans les yeux. Vous savez ce qu’il m’a fait faire ? Il m’a forcé à lui lécher les bottes. Et pour me récompenser, il m’a battu avec sa cravache. Si je le pouvais, je le tuerais… S’il y avait un moyen… »
Le pouvoir. Il est partout. Mais pour la plupart des habitants du Vieux Monde, il est hors d’atteinte. Les nobles vivent en sécurité derrière les murs de leurs grands domaines; les prêtres vivent dans le confort de leurs temples, se gavant de mets somptueux que leur paye le peuple, de la sueur de son front. Patrouilleurs, Répurgateurs, templiers et autres, sous le prétexte de mettre l’Empire à l’abri, ont droit de vie et de mort, parfois sans tenir compte de l’individu ou des circonstances. En fait, le Vieux Monde est une affaire de classes, de privilèges et de besoins.
La vie d’un habitant type du Vieux Monde est épouvantable. Dans les villes, les gens s’entassent, des familles entières devant se contenter d’une ou deux pièces. Dans les rues, le crime règne en maître, meurtres, attaques et vols étant monnaie courante. Et ce n’est pas mieux à la campagne. Les gens vivent dans des conditions misérables, le plus souvent dans des cahutes, et doivent composer avec les attaques de brigands, d’Hommes-Bêtes, voire pire encore. Enfin, dans les régions les plus reculées, il existe des endroits où nul homme n’oserait s’aventurer. La vie n’est faite que de craintes.
Pour certains, la simple éventualité de pouvoir s’extraire de la crasse et de la pauvreté est une sacrée tentation, un attrait qui attire les gens plus vite qu’un berger du Wissenland confronté à un nouveau mouton. Avec le pouvoir cesse la faim, la maladie, l’obséquiosité et la frustration.
Mais les pauvres et les opprimés ne sont pas les seuls à être tentés par le pouvoir. Une vie de privilèges n’est pas forcément sans désirs. Au sein des couches supérieures de la société, on en veut toujours plus : plus d’or, plus d’influence politique, plus de femmes, plus de terres, sans oublier une place auprès de l’Électeur local. Même les prêtres ne sont pas immunisés contre cette envie et les manœuvres politiques du clergé sont aussi dangereuses que celles de l’aristocratie. Enfin, les Magisters ne font pas exception à la règle. Beaucoup sont avides de connaissances, voire de pouvoir pour prendre les rênes de leur ordre.
C’est là qu’intervient le culte. Il ouvre la voie de la suprématie, même si ce n’est que pour un temps. Les cultes récompensent la loyauté à grands coups de responsabilités, de pouvoir temporel, d’excès et de tout ce dont un cultiste a besoin pour servir. Il existe un grand nombre de sociétés secrètes, de groupes d’intellectuels, de philosophes, de théologiens et de guerriers. Être invité au sein de l’un de ces groupes est un honneur. Rares sont ceux qui refusent l’invitation, la plupart restant même lorsque les véritables desseins de l’organisation leur sont dévoilés.
Rejoindre un culte est une expérience passionnante. C’est interdit, contre tout ce que la société impériale est prête à accepter. Les cultes sont mystérieux, étranges et nouveaux : ils offrent des expériences rares, dont sont privés tous ceux qui mènent une vie honnête. Le candidat peut goûter de nouvelles saveurs, connaître l’amour d’une femme inaccessible ou tuer sans crainte d’être puni. Une fois dans le groupe, votre vie en est changée à jamais.
La Confusion[modifier]
- « Et maintenant ? Qu’en est-il du Père Vert ? De qui s’occupe-t-il à présent ? Des souffrants ? Des mourants ? Eh bien, c’est ce qu’on dirait. Ça vaut mieux qu’un Dieu de la guerre, ancien Empereur ou je-ne-sais-quoi ! »
Certains prétendent que la confusion religieuse peut aussi être à l’origine de l’existence et de la propagation des cultes du Chaos. Bien que la fois sigmarite soit puissante et influente, les autres Dieux se portent bien dans l’ensemble de l’Empire. Ulric, Myrmidia et d’autres occupent une place de premier plan dans le cœur de bien des habitants du Vieux Monde. Mais songez aux similitudes qui existent entre ces personnages et les Dieux Sombres. Ulric est un Dieu de la guerre, tout comme Khorne. Songez à Khaine le Dieu du Meurtre ; ou au Dieu-Taureau vénéré par les quelques Nains attirés par le Chaos, Hashut ; et le panthéon de Dieux et de Démons vénérés par les tribus Norses. Les similitudes entre tous ces personnages sont déroutantes pour ceux qui ne sont pas bien familiarisés avec leurs doctrines. Cela peut conduire à des erreurs de jugement et à une adhésion aux préceptes erronés que défendent ces êtres. C’est pour ces raisons qu’un mouvement croissant aimerait éradiquer les vieilles religions et élever le culte de Sigmar au rang de seule véritable religion impériale.
Certains cultes s’attaquent aux ignorants. Ils se font passer pour une branche d’une religion existante en prétendant être dans le vrai. Pour commencer, des relations pourront permettre à un membre d’arriver dans l’entourage d’un duc et de gagner une place auprès du seigneur. Ou une famille de paysans pourrait ne plus avoir à souffrir de la faim et peut-être avoir de la nourriture à vendre à ses voisins, jouissant ainsi d’un statut plus élevé au sein de la communauté. Tout est possible au service d’un culte.
L’Anarchie[modifier]
- « Il n’y aura pas de justice tant que les auteurs d’injustices resteront au pouvoir ! »
Il semblerait que de nombreux cultes souhaitent renverser le régime en place pour rebâtir le monde à l’image de leur idéal pervers. Après avoir été témoins de plusieurs échecs du système, une poignée d’individus frustrés et enragés pourraient se rassembler pour vaincre leurs ennemis, mais alors que leur haine prend de l’ampleur, ils succombent aux tentations des ténèbres qui accompagnent de telles émotions.
L’Ennui[modifier]
- « Oh ! Je déteste Middenheim. Rien que le nom… Cette cité n’est qu’un tas d’ordures. Et l’odeur… Je donnerais n’importe quoi pour assister aux soirées d’Altdorf. Si père se conduisait davantage en homme qu’en flagorneur, nous ne serions jamais partis. Comme je m’ennuie… N’y a-t-il donc rien à faire ? »
Si certaines personnes se tournent vers le Chaos pour parvenir à leurs fins, d’autres le font par inactivité. Peut-être la vie est-elle monotone et ennuyeuse. Peut-être le vin a-t-il perdu son goût, peut-être les banquets ont-ils perdu de leur faste. Un culte axé sur le plaisir titille les sens, alors que celui qui est tourné vers l’ésotérisme séduira un apprenti attendant qu’on lui permette enfin de progresser. Pour le roturier moyen, la vie semble parfois dénuée de sens, prenant les allures d’une suite de journées laborieuses et de nuits calmes, avec pour seule fenêtre celle de la misère. Si les fils et filles des puissants, la jeunesse oisive, peuvent se tourner vers l’interdit pour fuir les exigences de leur rang, d’autres sont attirés vers un culte par les circonstances et rejoignent une cabale secrète sans en connaître le dogme ou les forces sous-jacentes. Les cultistes révèlent des faits préjudiciables au sujet des religions officielles, déformant la vérité à leurs propres fins. Et tout en déconstruisant les fondations d’une foi, ils prêchent un nouveau message seyant à leurs mobiles réels.
Le Désespoir[modifier]
- « La semaine dernière, j’ai perdu mon fils unique lors d’une attaque d’Hommes-Bêtes. Hier, la femme qui était mienne depuis dix ans est morte de la peste. Aujourd’hui, je m’aperçois que ma récolte est victime de la rouille. Je n’ai plus rien. Allez au diable, vous et votre maudit Empire ! »
Le désespoir est l’une des causes les plus redoutables. Il y a peu d’espoir, peu d’amour et sans doute pas la moindre équité dans le Vieux Monde. Lorsque la faim est une compagne de tous les instants, la peste ravage villes et villages. Quand des Répurgateurs brûlent un village abritant un enfant mutant et quand les injustices vont croissant, peu supportent les tragédies bien longtemps. Un culte se nourrit de la tragédie, promettant de soulager de leur vie désespérante les individus assommés par la lassitude et la mélancolie, pour leur offrir merveille et confort. Naturellement, un culte du Chaos est souvent responsable des successions de calamités en ensemençant un sol fertile à l’aide des graines de la corruption.
La Peur[modifier]
- « La chose… là dehors… elle… elle… m’ordonne… ce que je dois faire ! »
Les individus qui ont eu maille à partir avec le Chaos sont souvent terrorisés par leur expérience et préfèrent se mettre au service de l’objet de leur haine, car ils sont étrangement persuadés que cela leur permettra de ne pas subir le même sort que leurs voisins. Ces cultes sont parfaitement conscients de ce qu’ils servent et des implications que cela peut avoir. La puissance du Chaos dépasse de loin l’entendement des mortels et la fin du monde est inévitable: en servant fidèlement, peut-être est-il possible d’échapper à son destin.
Dans la Peau d’un Cultiste[modifier]
- « Nous sommes les véritables serviteurs du Seigneur des Crânes. Contrairement à nos cousins des régions sauvages, nous ne tuons pas aveuglément. Non, nous laissons à d’autres le soin de se charger de cette sale besogne. Chaque innocent qui tombe aux mains de nos mignons apporte la gloire au Dieu du Sang et contribue à renforcer notre influence et notre pouvoir temporel. Mais ne vous détrompez pas; nous tuons lorsque cela est nécessaire, notre rage et notre haine ne connaissant aucune limite. Du sang pour le Dieu du Sang, tel est notre credo, pourvu qu’il s’agisse de celui de nos sujets, de nos esclaves. »
- - Dieter Lieden, Acolyte du Chaos et Chevalier Panthère
N’importe qui peut devenir cultiste du Chaos, mais il ne s’agit pas d’une carrière ou d’un métier distinctif. Aucun talent ne permet d’identifier clairement un cultiste d’un citoyen normal. En fait, il s’agit d’un état d’esprit, une conviction et une adhésion aux idéaux de l’organisation. En obtenant sa première mutation (ce qui peut survenir à n’importe quel moment mais coïncide généralement avec un rapport plus ou moins étroit avec les Dieux Sombres), le cultiste peut entamer son ascension divine, passant au rang d’Acolyte du Chaos.
Les Acolytes du Chaos[modifier]
Bien que les cultes du Chaos abritent divers types d’individus, seule une poignée est consciente des véritables desseins de l’organisation, le cercle intérieur manipule le reste, menant le gros de ses ouailles vers sa ruine. Le cœur malade de tout culte est l’Alliance. Elle inclut les véritables membres de l’organisation, qui saisissent parfaitement la nature de leur allégeance et servent activement les desseins du groupe. Ce sont les serviteurs de confiance du Magus (leur chef). Pour devenir Acolyte, il faut gagner la marque du Dieu auquel le culte prête allégeance. Ce signe est aussitôt reconnu par le Magus qui fait alors rentrer l’intéressé au sein de l’alliance.
Les Mutants des Cultes[modifier]
Les Puissances de la Ruine peuvent donner à leurs adorateurs des bénédictions spéciales, ou des marques pour montrer leur faveur. Souvent, les fragiles corps des mortels ne peuvent contrôler le pouvoir de telles bénédictions, et le corps se corrompt et mute en réponse à ces sombres dons. Les adorateurs qui ont été particulièrement bénis par les Dieux Sombres ou touchés par le Chaos portent une grande variété d’aberrations bizarres et dérangeantes. Ils ne sont plus capables de s’afficher en public, alors, ces Mutants travaillent le plus souvent derrière la scène, ou utilise leur force et leur férocité pour accomplir les actes les plus violents du culte.
Magus du Chaos[modifier]
Les cultes les plus dangereux sont ceux disposant d’un Magus du Chaos à leur tête. Ce leader est profondément corrompu par le Chaos et porte l’une de ses horribles récompenses. Trop difforme pour évoluer parmi les hommes, le Magus agit en coulisses, donnant ses ordres à ses acolytes, qui à leur tour transmettent les souhaits du culte au reste de l’organisation.
Certains Magus communiquent directement avec leur divinité tutélaire, mais la plupart doivent faire avec des intermédiaires comme les familiers. Ces créatures magiques sont semblables à celles des Magisters, mais ce sont toujours des Diablotins, voire à des créatures démoniaques plus puissantes. Quelques Magus usent d’objets magiques qui abritent l’essence d’un Démon permettant de couvrir la distance séparant le monde des hommes et les Royaumes du Chaos.
Activités des Cultes[modifier]
- « D’une façon ou d’une autre, le Chaos t’ouvrira les yeux mon enfant. Je te le promet. »
- - Fengus le Livide
Une fois un culte du Chaos formé, nul ne sait ce qu’il va faire. Beaucoup se contentent de survivre, et tant mieux s’ils parviennent à s’étendre. Certains s’emparent d’un bourg ou d’un village en séduisant les dignitaires locaux et en les entraînant dans les machinations du Magus. C’est dans ce type de cas qu’il peut se montrer extrêmement dangereux, car il obtient de hautes positions au sein du pouvoir et des autorités et ronge la société de l’intérieur en prenant en main la vie des citoyens, les condamnant à sombrer dans la corruption. Le culte peut agir en toute impunité, enlevant des gens en pleine rue pour les sacrifier tout en disposant de vastes temples sous le nez des autorités.
Les cultes officiels de l’Empire coopèrent rarement. Si tous se dressent contre le Chaos, il leur arrive aussi de lutter les uns contre les autres. Le culte d’Ulric s’oppose régulièrement à celui de Sigmar malgré tous les efforts déployés pour signer la paix entre les deux congrégations. De même, les prêtres de Verena et de Myrmidia se livrent à une guerre de pouvoir et d’influence, chacun faisant son maximum pour conserver son indépendance et son importance dans un monde où la foi sigmarite croît chaque jour un peu plus. Et bien que chaque religion propose une façade parfaitement cohésive, la vérité est qu’il existe des sectes et factions au sein de chacune, la plupart relevant pourtant de l’hérésie. Tout ceci explique que les agents du Chaos parviennent à semer les germes de la corruption et œuvrent pour attirer chaque groupe dans leur giron. |
Les gouvernements ne sont pas les seuls qui soient menacés par ce type d’infiltration. Il existe de nombreuses histoires de corruption au sein de cultes licites, du simple autel de campagne au Grand Temple de Sigmar d’Altdorf. La tentation est également bien ancrée au sein des Collèges de Magie, la Magie Noire exerçant un attrait des plus séduisants sur des soi-disant Magisters. Même les institutions les plus pieuses et charitables sont en danger, et bien des orphelinats sont devenus les terrains de chasse de cultistes en quête d’innocents à sacrifier lors de rituels blasphématoires.
Qu’elles viennent d’un Familier ou du Dieu en personne, les instructions divines ne semblent se conformer à aucune logique. Ainsi, un culte pourra déclarer la guerre à une organisation rivale et provoquer une série de morts inexpliquées et sans lien apparent entre elles. De même, un culte pourra entamer des négociations pour participer a une opération commerciale lucrative et se mettre dans une position favorable dans le cadre d’une machination à venir. Mais une chose est claire : le succès ou l’échec d’un culte est toujours un signe évident d’augure divin.
Il faut également garder à l’esprit que, bien que les dessins d’un culte donné soient identiques aux autres cultes, ces groupes sont presque aussi déterminé à se détruire l’un l’autre qu’ils ne le sont à renverser l’Empire.
Les Cultes de l’Empire[modifier]
Les cultes du Chaos menacent autant l’Empire que les terribles armées qui se rallient dans les désolations du Nord. Ils s’insinuent au sein de l’ordre établi, s’attaquant aux fibres éthiques et morales des bonnes gens et rouages de l’Empire. Les cultes ébranlent la société, rongeant les valeurs qui renforcent l’Empire face à l’adversité. Mais dénicher ces organisations est une tâche beaucoup plus ardue qu’il n’y paraît. Quelle en est la raison ? Il n’existe pas de culte type. S’il est possible d’évoquer des généralités, comme nous l’avons fait plus haut, il n’y a pas deux cultes semblables, en termes de taille, de force et de motivations. Il s’agit donc d’une menace polymorphe, d’une sorte d’hydre, car pour chaque culte qu’anéantissent les Répurgateurs, deux autres font leur apparition.
Il faut bien admettre que les cultes ne collaborent pas, bien au contraire. Ainsi, les cultes de Khorne voient ceux de Slaanesh comme des ennemis, au même titre que les Répurgateurs. Les cultes rivaux jouent donc la carte de l’ingérence en déployant leurs propres intrigues et complots. La seule exception à cette règle a lieu lors des Incursions. La plupart des cultes mettent alors leurs différences de côté et s’unissent pour défaire les défenses de l’Empire, provoquer le mécontentement et ouvrir la voie aux armées d’envahisseurs. Dans ce genre cas, on verra donc les cultistes de Slaanesh combattre aux côtés de ceux de Nurgle, et même les adeptes de Khorne collaboreront à contrecœur avec ceux de Tzeentch. |
Khorne
- Le Crâne Rouge
- Les Sœurs d'Airain
- La Lame Rouge
- Les Nordeniens
Nurgle
- Les Enfants du Destin
- Les Disciples de la Gueule Fétide
- L’Alliance de la Peste Pourpre
- L’Ordre du Furoncle Purulent
- La Fraternité de la Deuxième Chair
Slaanesh
- Les Sybarites
- La Morne Société
- Le Baiser Exquis
- Le Sceptre de Jade
Tzeentch
- La Main Pourpre
- La Couronne Rouge
- La Roue d'Argent
- L’Ordre de l'Œil Inconstant
- Le Culte de la Roue Brisée
Non affilité
Skaven
- Culte du Croc Jaune
Sources[modifier]
- Warhammer JdR - Le Tome de la Corruption
- Livre d’Armée des Royaume du Chaos
- Warhammer Online : Age of Reckoning
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