Carexsangue

De La Bibliothèque Impériale
« Les Principautés Frontalières sont une contrée plate et sauvage. Nos chariots progressaient depuis des jours sans que nous n’ayons vu un quelconque endroit où nous installer, lorsque les chevaucheurs de loup Gobelins firent leur apparition. Je savais pertinemment que nous ne pouvions les distancer et notre seul espoir semblait être ce bosquet d’arbres et de buissons, droit devant, au beau milieu de la plaine… mais certainement pas pour nous y abriter. Je reconnus tout de suite l’espèce en question grâce au séjour que j’avais fait à Laurelorn, et demandai à la caravane d’en prendre la direction, mais d’en faire le tour. Voyant qu’ils avaient une bonne chance de nous étriper, les Gobelins se déployèrent et commirent bien évidemment l’erreur de faire au plus court, à savoir de couper au travers des taillis de Carexsangues. Seul un loup, privé de son cavalier, en sortit vivant. »
- Ottaline, Éclaireur


Athel Loren n’est pas la seule forêt protégée par des esprits. Dans d’autres bois, certes moins anciens, cette protection de manifeste sous la forme de Carexsangues. Pour le profane, le Carexsangue a tout l’air d’une plante normale. Toutefois, lorsqu’une créature s’en approche, le monstre s’agite, battant l’air de ses branches jusqu’à ce qu’il saisisse une proie et l’attire vers lui. La plante plaque alors la victime contre son tronc, qui secrète un acide poisseux qui transforme la victime en une sorte d’engrais.

La croyance populaire affirme qu’après avoir bu trop de sang, un arbre développe un véritable goût pour cette substance et devient un Carexsangue.

Source[modifier]

  • Warhammer JdR : Le Compagnon