Boris Hohenbach

De La Bibliothèque Impériale

L’Empereur Boris 1er Hohenbach, Protecteur de l’Empire, Ennemi des Forces des Ténèbres, Empereur en Personne et Fils d’Empereurs, baron de Kutenholz, duc de Scheinfeld, Grand défenseur de la Foi du Saint Sigmar, issu de la province de la Drakwald, régna sur l’Empire de 1053 à 1115. Dernier et pire de tous les empereurs de la Drakwald, il restera connu pour l’éternité sous le nom de Boris l’Avide ou Boris l’Incapable. Fils de l’Empereur Ludwig le Boursouflé, il fut élu Empereur alors qu’il était enfant, les Électeurs estimant qu’il serait plus facile à contrôler.

Né dans la Drakwald, Boris vécu presque toute sa vie à Altdorf, où il déplaça la capitale impériale peu après son couronnement, sans connaître sa province d’origine jusqu’en 1111, lorsque la Peste Noire s’attaqua à l’Empire. Il laissa alors le gouvernement de l’Empire à son conseiller Adolf Kreyssig, qu’il nomma Protecteur de l’Empire. Il s’enferma alors avec sa cours dans la demeure ancestrale de sa dynastie, le Schloss Hohenbach qui dominait Carroburg. Les nobles, les Comtes Électeurs présents et lui vécurent protégés de la Peste Noire par la magie de Karl-Maria Fleischauer jusqu’à ce que les Skavens attaquent le château et que le sorcier meurt. Boris l’Avide mourut peu après sans avoir quitter le château. Il n’avait pas d’héritier direct et l’époque troublée ne permettait pas de réunir les électeurs : le trône impérial resta vacant jusqu’à l’élection de Mandred von Zelt en 1124.

Pendant son règne, les Norses prirent pied à Marienburg et dans une grande partie du Westerland, les Hommes-Bêtes ravagèrent la Drakwald sous les ordres de Khaagor Mort-Sabot et des invasions de Peaux-Vertes au Talabecland et en Averland et au Solland furent repoussées par le Reiksmarshall, le baron Everhardt Johannes Boeckenfoerde. Mais c’est surtout l’invasion Skaven qui parvint presque à détruire l’Empire.

Entièrement obsédé par l’argent et par les moyens de s’en procurer le plus possible, il laissa les Comtes Électeurs gouverner à leur guise pourvu qu’ils lui offrent les « cadeaux » appropriés. Il inventa de nouveaux titres et charges à vendre, de sorte que les Comtes Électeurs se mirent à rivaliser les uns avec les autres pour obtenir les plus ronflants et les plus grandioses, comme par exemple celui de grand prince ou de grande-duchesse palatine. Étiez-vous contrarié par une cité franche peu coopérative ? Un rapide pot-de-vin permettait de faire révoquer sa charte par l’Empereur, comme ses habitants le découvraient le jour où les soldats de l’aristocrate de la région arrivaient pour s’emparer de la ville et pendre le Burgomeister. D’autres organisations entrèrent dans la danse et certains cultes commencèrent eux aussi à vendre des charges ecclésiastiques. L’Empereur lui-même alla jusqu’à louer les appartements d’un empereur du IXe siècle, Jùrgen l’Opulent, à des roturiers qui désiraient passer la nuit au palais impérial.

L’Empereur méprisait aussi les autres nobles, qu’il manipulait pour les monter les uns contre les autres. Il se rendait nécessaire dans une position d’arbitre entre des parties dont il attisait la haine réciproque, par exemple entre la Sylvanie et le Stirland. Il éleva aussi des roturiers à des dignités et des rôles importants, ce qui ulcérait ses Courtisans. Il pouvait les manipuler aussi aisément grâce à ses services de renseignement, les Kaiserjaegers. Boris ne se fiait qu’à un genre de loyauté : une loyauté basée sur le besoin et la dépendance plutôt que sur le respect et l’admiration.

Sources[modifier]

  • C.L. Werner, La Peste Noire 1 : Hiver Mort, Black Library, 2013
  • C.L. Werner, The Black Plague 2 : Blighted Empire, Black Library, 2013
  • Warhammer JdR v2 - Les Héritiers de Sigmar