Azazel

De La Bibliothèque Impériale
Azazel, le Prince de la Damnation
Quand Azazel a-t-il abandonné l’humanité pour offrir son âme au Chaos ? Aujourd'hui nul ne le sait, mais la légende veut qu’il ait suivi Sigmar, le futur fondateur de l’Empire, avant de le trahir et de fuir Reikdorf vers le nord pour prêter serment d’allégeance à Slaanesh, le jeune Prince du Chaos.

Lorsqu'il était mortel, Azazel s’appelait Gerréon et était un jeune Unberogen, proche de Sigmar et à peu près du même âge que lui. Son jumeau, Trinovantes était calme, prévenant et réservé, alors que Gerréon était beau, avait la répartie facile et il était la terreur des mères dont les filles étaient jolies. En outre, il pouvait souvent se montrer cruel. Ses cheveux étaient d’un noir de jais et il les portait longs, selon la coutume des Unberogens. Sa chevelure faisait toute sa fierté. Un jour, Wolfgart Krieger se moqua de lui en clamant qu’il commençait à avoir l’allure d’un giton bretonnien, avec tous les soins qu’il prenait de sa personne. Ivre de rage, Gerréon se jeta sur lui, mais il en ressortit avec un poignet cassé. A cause de cela, il ne put participer à la Bataille du Pont d'Astofen, une semaine plus tard, où son jumeau trouva la mort. Gerréon estima Sigmar responsable de la mort de son frère mais il cacha sa rancune pendant six années, durant lesquelles il combattit au côté du prince Unberogen et prouva son habilité de bretteur. Pendant ce temps, Sigmar développa une relation amoureuse avec Ravenna, la sœur aînée de Gerréon. Un jour, Gerréon surprit les amants en train de se baigner ensemble, blessa Sigmar avec un lame empoisonnée et, par accident, tua Ravenna avant de s'enfuir. Sigmar survécu au poison et jura de se venger.

Après avoir traversé les terres du futur Empire, Azazel arriva en Norsca dans un bateau volé, enfiévré et aux portes de la mort. Les femmes le veillèrent jusqu’à ce qu’il recouvrît la santé, et le chaman Kar Odacen l'amena aussitôt dans les désolations septentrionales. Au cœur des domaines divins, Azazel a combattu des créatures cauchemardesques et reçu la bénédiction des dieux. Il y était né une deuxième fois, devenant un guerrier suprêmement adroit et totalement impitoyable. Sa cruauté et sa beauté, amplifiées par les cadeaux du Prince Noir, étaient tout autant craintes qu’aimées. Il ne restait rien de Gerréon, sinon Azazel, disciple de Shornaal. Par la suite, Azazel ne se rappelait que fort peu de choses sur ce voyage, à part la tombe monumentale d’un guerrier antique et le duel avec son gardien. Sa quête dans le nord l’avait transformé d’une façon qui dépassait son entendement. Il était plus rapide et plus fort que n’importe quel humain, et ses sens étaient aiguisés à un niveau surnaturel.

Avec Cormac Hachesang et Kar Odacen, il mena les peuples nordiques (les Norsii, mais ausi les Hungs et de nombreuses tribus Kurgans), auxquels il apprit à combattre de façon disciplinée, contre l'Empire nouvellement formé, mais Sigmar repoussa l'invasion à Middenheim. Azazel s'enfuit à nouveau, non sans avoir tué un autre des plus proches amis de l'Empereur, le comte Pendrag de Middenheim. Le guerrier du Chaos se cacha dans un village en Norsca, mais Sigmar lança ses armées vers le nord à sa recherche. Finalement, Azazel recueillit un petit garçon Norsii dans un village tout juste pillé et l'emmena dans les Désolations du Chaos. Ce petit garçon était Morkar.

Azazel fut très apprécié par son maître et conquit rapidement son estime. Alors qu’il eut terrassé Arthar, le champion exalté de Khorne en combat singulier, Slaanesh tourna son regard vers lui et l’éleva au rang de Prince Démon et de commandant des légions démoniaques du Prince du Chaos.

On dit que la beauté d’Azazel n’est surpassée que par celle de son dieu. Mais aussi irrésistible qu’elle soit, sa beauté est mortelle. Tous ceux qui ont vu Azazel n’oublient jamais la tentation sensuelle que sa présence éveille. C’est une beauté qui inspire autant le dégoût qu’un désir qui brûle l’âme.

Les cheveux d’Azazel sont longs, noirs et aussi fins que du lin. Deux grandes cornes laquées surmontent cette fantastique crinière et ses yeux sont pleins d’innocence bien qu’en même temps cruels, calculateur, et sans pitié. Sa peau est lisse et blanche, de la couleur de la plus fine porcelaine, et ses membres longs et délicats sont pleins de grâce. Dans sa main droite, il porte une épée enchantée qui se tord comme un être vivant, tandis que sa main gauche est une longue, délicate et néanmoins redoutable pince chitineuse. Ses ailes, plus belles que celles de l’oiseau le plus magnifique, sont du blanc le plus pur. Grâce à elles, il survole le champ de bataille, plongeant parfois pour frapper ses ennemis, et jamais ses pieds ne touchent le sol. Azazel se pare de robes faites des soies les plus précieuses et son corps est recouvert de bijoux splendides et de gemmes étincelantes.

Azazel est à la tête d’une légion de Démons de son maître, et sous son commandement les armées du Prince du Chaos ont connu triomphe après triomphe. Azazel peut lire dans le cœur et l’âme des hommes, même les passions et les désirs les plus secrets lui sont évidents. De sa voix envoûtante, il murmure à ses adversaires des promesses de ce qu’ils ont toujours désiré à condition qu’ils abandonnent leur folle opposition à Slaanesh pour embrasser sa cause.

Et il est très rare que l’on résiste à la tentation. Tous ceux qui ont entendu parler de lui redoutent de le rencontrer au combat, car le prix d’une défaite contre Azazel est non seulement la mort, mais aussi la damnation de l’âme. Lors de la Bataille des Landes, une armée d’impétueux templiers d’Ulric avait fait vœu, devant la Flamme d’Ulric à Middenheim, de bannir Azazel ou de mourir en essayant, mais avant la fin de la bataille, les templiers furent tous réduits à l’état d’imbéciles bégayants, esclaves du moindre caprice d’Azazel. Il leur passa des colliers autour du cou et les fit marcher à quatre pattes comme des chiens pour amuser son Dieu Slaanesh. Le Chevalier de la Quête Guido de Brionne, qui avait l’intention de défier Azazel en combat singulier pour accomplir sa quête du Graal, finit par s’agenouiller devant celui-ci en lui offrant sa loyauté jusqu’à sa mort. En riant, Azazel arracha la tête du chevalier Bretonnien, qui resta immobile, convaincu de la nécessité de l’acte.

Malheur à ceux qui rencontre Azazel, l’âme damnée de Slaanesh, car peu possèdent assez de volonté pour attaquer un être aussi enchanteur et merveilleux que ce Prince Démon.

Azazel, lui, n’a pas de tels scrupules…


Azazel possède le Don Démoniaque suivant :
  • Le Tentateur : Ceux qui affrontent la terrible présence d’Azazel mettent en jeu leur âme. Beaucoup de ceux qui l’ont vu ont perdu toute volonté et sont devenus incapables de s’opposer à lui. Ils deviennent ses jouets jusqu’à ce qu’il se lasse d’eux et s’en débarrasse comme il l’entend.


Source[modifier]

  • Livre d’Armée des Champions du Chaos
  • Graham McNeill, La Légende de Sigmar Tome 1 : Heldenhammer, Bibliothèque Interdite, 2008
  • Graham McNeill, La Légende de Sigmar Tome 2 : Empire, Black Library, 2011
  • Graham McNeill, La Légende de Sigmar Tome 3 : Le Roi-Dieu, Black Library, 2012