Averland
- Nom officiel: grand comté d'Averland
- Souverain : aucun ; succession incertaine
- Gouvernement: autocratie royale soutenue par des propriétaires terriens féodaux
- Capitale : Averheim
- Villes franches : aucune
- Exportations principales : bétail, articles en cuir, porcelaine, vin
- Livrées traditionnelles : Noir et Jaune
Sommaire
Description[modifier]
- « Les Averlanders sont pas trop mauvais pour des hommes. Ils ont une forte personnalité, respectent leur parole et ne s’affublent pas d’airs inspirés comme ces snobinards de Reiklanders. Et puis, ils brassent la meilleure bière humaine du sud! Bon, ça va pas chercher loin non plus, mais au moins, on s’étouffe pas avec ! »
- - Marchand Nain
L'Averland, dénué des grandes forêts qui couvrent le reste de l'Empire, est une suite de plaines et de vallons s'étendant sur un axe nord-ouest/sud-est, entre les cours d'eau que sont le Reik supérieur, l'Aver et le Bief Bleu. À l'ouest, on trouve le Wissenland et Nuln, tandis que les plaines prennent de l'altitude vers l'est pour atteindre les Montagnes Noires et les Montagnes du Bord du Monde. C'est dans ces massifs que siègent les royaumes des Nains, entre l'Averland et les Principautés Frontalières.
L'Averland est une contrée fertile aux plaines irriguées par les flots annuels des grands fleuves qui la bordent. Certaines années, les eaux montent bien plus haut que la normale et inondent nombre de cités et bourgs dressés sur leurs berges. Les Averlanders y voient le prix à payer pour les récoltes abondantes dont ils bénéficient. Au cours des dernières années, les Comtes Électeurs d'Averland ont commencé à discuter avec les Nains de Karak Angazhar, dans les Montagnes Noires, de la possibilité de construire une série de barrages et de digues sur la rive nord du Reik supérieur, de manière à en contrôler les flots au cours de la saison des crues. Mais le Wissenland et la guilde des ingénieurs de Nuln s'y sont opposés. Le Wissenland parce qu'il estime que les terres en pâtiront plus encore, tandis que la guilde revendique ce genre de travaux, qui devraient, selon elle, revenir aux humains.
Quand on s'écarte des cours d'eau, les plaines s'élèvent progressivement vers le centre géographique de la province où la vielle route des Nains rencontre celle d'Agbeiten, à Heideck. Les terres intérieures de l'Averland sont faites de petits villages de fermiers éparpillés à travers les vastes fiefs de la noblesse rurale. Dans les terres occidentales et centrales de la province, les nobles se consacrent essentiellement à l'élevage du célèbre bétail à longues cornes de l'Averland. Ils mènent chaque année leurs troupeaux jusqu'aux parcs et abattoirs d'Averheim et de Longingbruck avant d'en exporter la viande. Si certains barons, en particulier du côté de Nuln, adoptent un comportement guindé et ne s'abaissent pas à mener leurs bêtes au marché, les familles conservatrices mettent un point d'honneur à conduire personnellement leur troupeau pour en faire l'étalage devant leurs rivaux. Les habitants de ces deux villes ont appris à rester à l'écart des tavernes locales quand les propriétaires fermiers sont en ville, leurs serviteurs étant connus pour aimer la castagne. Les grandes plaines fertiles de l'Averland sont également connues pour être d'excellent pâturages pour les chevaux et l'on considère que les monture de cette province sont les plus rapides de l'Empire. Elles sont donc très recherchées par les représentant des Ordres Impériaux de Chevalerie.
Dans la partie centre-sud et les terres orientales de la province, l'élevage laisse en partie place à la viticulture, le sol y étant plus propice à la vigne de qualité que dans la plupart des régions fertiles de l'Averland occidental. On y presse les vendanges, pour faire le vin sur place, à moins de les transporter jusqu'aux villes voisines où des courtiers les vendent aux vinificateurs de la région. Parmi les vins les plus célèbres de l'Averland, on compte le Grenzstadter, cru blanc qui s'arrache à prix d'or à Marienburg, où il est très en vogue, mais aussi, pour des raisons tout autres, le "rubis" de Longingbruck, produit peu élaboré qui fait la joie des mendiants distingués, de Nuln à Carroburg.
Tout à l'est, on trouve les courtiers en pierres précieuses, ressources minières et fourrures. De nombreux humains travaillent à la mine dans les contreforts des Montagnes Noires et des Montagnes du Bord du Monde. En échange du droit d'exploitation, ils reversent une partie du fruit de leur travail au seigneur des lieux. Néanmoins, rares sont ceux qui s'aventurent bien loin sous les montagnes car ils risqueraient d'empiéter sur les concessions des Nains, qui n'hésitent pas à traîner les contrevenants devant les tribunaux humains pour y exiger des dommages et intérêts. Les Comtes Électeurs d'Averland font leur possible pour satisfaire les Nains et ont discrètement demandé à leurs vassaux de se prononcer en leur faveur, du moins dans la mesure du possible.
Les fourrures issues des montagnes se répartissent principalement entre le castor, la loutre et, plus rarement, le vison bleu, nommé ainsi en raison des reflets qu'il présente. Les fourrures de qualité atteignent des prix élevés sur les marchés des grandes villes, où les trappeurs doivent prendre garde à ne pas se faire voler leur marchandise durement acquise.
Expression d'Averland[modifier]
- « Longue vie à Leitdorf! » : Phrase courante de célébration, qui signifie plus ou moins : « Puissions-nous jouir de cette situation encore longtemps. »
- « Aussi sûr que Siggurd » : Avec une confiance souveraine. Exemple : « Aussi sûr que Siggurd, j'ai appuyé sur la gâchette. »
- « Il est né à la lumière de Morr » : Se dit d'une personne suspecte ou à l'allure inquiétante.
- « Sur mon honneur » : Contrat verbal.
Les Habitants[modifier]
- « Comment un Averlander fait-il la différence entre sa femme et ses vaches ? Et bin y peut pas ! »
- - Plaisanterie Reiklander
Les Averlanders avancent que leurs ancêtres investirent la province au cours des grandes migrations qui se déroulèrent aux alentours de -500 CI. Maîtrisant parfaitement les chevaux, les Brigondiens s'imposèrent sur les tribus existantes et devinrent les seigneurs de toutes les terres sur lesquelles leur regard se portait. Depuis leur grand campement et leur fort, sur le site de ce qui allait devenir Averheim, les rois Brigondiens guerroyaient contre les humains des tribus Unberogen, Asoborne et Mérogen, mais également contre les bandes d'envahisseurs Peaux-Vertes. Ils entretenaient de bonnes relations avec les Nains, auxquels ils assurèrent souvent la cavalerie sur le champ de bataille. Les Brigondiens se firent une réputation de guerriers féroces qui aimaient frapper vite et fort, et ils jouissaient du respect des plus acerbes de leurs rivaux. Pour preuve, Siggurd, leur chef, reçut l'honneur d'accompagner Sigmar en personne lors de la charge finale de la Bataille du Col du Feu Noir.
Si le temps et les migrations ont apporté un sang nouveau en Averland, les traditions Brigondiennes restent tenaces. Bien qu'ils ne prennent plus leurs voisins d'assaut (en dehors des rares guerres civiles), les Averlanders constituent aujourd'hui encore des troupes solides qui savent conserver leur sang-froid et ne rompent pas facilement. Bien qu'aucun Comte Électeur n'assure la coordination militaire, la noblesse de la province a formé plusieurs régiments d'infanterie pour affronter la Tempête du Chaos, les rescapés revenant par petits groupes dans cette province disputée.
Le peuple d'Averland est assez étrange. On murmure que le fier sang des Brigondiens aurait figé avec le temps, la consanguinité et l'influence sinistre des Montagnes Noires. Le reste de l'Empire considérait déjà les Averlanders comme des individus « lunaires », mais l'avènement de Marius Leitdorf, dit le Comte Fou d'Averland, ne fit rien pour limiter les railleries. Sous leur meilleur jour, on peut dire des Averlanders qu'ils sont ouverts, passionnés et honnêtes. Quand ils trouvent quelque chose d'amusant à un enterrement, ils rient à gorge déployée. Quand quelqu'un les dérange, ils lui font savoir. Les Averlanders sont connus pour leur générosité, en particulier dès que cela touche aux divertissements et à l'art du récit, détail qui n'aura pas échappé aux baladins. Les Nains sont également les bienvenus en Averland, leur franc-parler étant très apprécié.
Au chapitre des travers, on peut facilement trouver les Averlanders contradictoires, frivoles et lunatiques. L’astrologie et autres superstitions sont très populaires dans la région, et les marchands préfèrent parfois abandonner une affaire conclue à "une heure défavorable" ou un "jour de malchance". Marius Leitdorf, dont les déprimes sinistres et les rages incompréhensibles sont restées célèbres, était considéré comme l’exemple type du tempérament Averlander. On a même entendu des Tueurs de Trolls raconter que les Averlanders étaient « un peu bizarres dans leur tête ». Leur nature versatile a suscité de nombreuses plaisanteries sur les régiments d’Averlanders qui battent en retraite à la moindre frayeur, ce qui a le don d’irriter les intéressés au plus haut point. Ces derniers prennent très mal tout ce qui pourrait suggérer que leurs prouesses martiales sont inférieures à celles des citoyens des autres nations. Les Averlanders sont également connus pour leur intolérance à l’égard des hommes de loi et des contrats, car après tout un homme peut changer d’avis. Ceux qui traitent avec les Averlanders sont constamment soumis à l’insistance de ces derniers à tout faire "sur l’honneur", ce qui est pénible quand on connaît le manque de fiabilité dont ce peuple fait preuve. On murmure que cette "lubie de fer" serait en réalité une astuce des marchands du pays.
Les Averlanders ont un accent assez étrange, presque chantonnant. Ils ont tendance à adoucir les syllabes dures et à allonger les voyelles. Nombreux sont les artistes et les jeunes aristocrates aux prétentions poétiques qui cherchent à imiter cet accent, croyant que tous les grands génies sont un peu fous.
Le souverain de l'Averland[modifier]
Depuis la mort de Marius Leitdorf, le "Comte Fou d'Averland", en 2520, il n’y a plus de souverain établi en Averland car aucun prétendant au titre ne s’est pour l’instant démarqué. Les autres provinces voient là une attitude typique des Averlanders : alors que partout ailleurs, cela se serait décidé par une bonne guerre, aussi brève que franche, les Averlanders préfèrent recourir au jeu des manigances, de la surenchère et des manoeuvres politiques. Les Leitdorf sont de relatifs débutants en matière de pouvoir. Ils ont évincé la famille Alptraum, qui régnait alors, et pris le pouvoir par un coup d’État aussi brillant qu’inhabituel. Mais cette emprise ne semble pas être vouée à durer.
Pendant que les enfants et les parents du Comte Électeur s’affrontent, les Alptraum rebâtissent tranquillement leur fortune et leur influence. Pour compliquer les choses, les faveurs de la noblesse semblent changer avec chaque phase lunaire. À un moment, les aristocrates montrent une préférence pour un candidat, pour porter leur dévolu sur un autre le lendemain. Il n’est pas un prétendant au titre qui puisse compter sur un quelconque soutien contre ses rivaux. Selon certains érudits, cette situation serait profitable à la noblesse fortunée du pays, car tant que les affaires électorales sont menées au nom d’un défunt, on ne peut établir de nouvelles taxes ni intenter de nouveaux procès. Il est vrai que de nombreux marchands ont des raisons de se réjouir de ce sursis et ne sont nullement pressés d’assister au retour à la "normale".
Site Notables[modifier]
- Averheim, capitale et plus grande ville de l'Averland
- Le bourg de Heideck, sur la Vieille Route des Nains
- La forteresse frontalière de Grenzstadt
- Siggurdfort protège un col dans les Montagnes du Bord du Monde
- La ville universitaire de Streissen
- Près d'Averheim, l'hospice de Werdentraum accueille les fous
Source[modifier]
- Warhammer JdR - Les Héritiers de Sigmar