Catégorie:Arabie
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L’Arabie[1] s’étend le long de la côte nord-ouest des Terres du Sud, entre les Montagnes Atalan et le Grand Océan. À l’est se trouve le Grand Désert qui sépare l’Arabie de la Terre des Morts. Bien que le climat de la région soit sec et chaud, les vents soufflant de l’ouest amènent leur lot de précipitations sous forme de nuages noirs venant se heurter aux sommets des Montagnes Atalan. Ces pluies alimentent maints ruisseaux qui, durant l’hiver tout au moins, se rassemblent en de larges rivières coulant vers l’ouest. Ainsi, dans ces contrées arides, les oueds ou rivières apportent l’eau indispensable aux villes et villages. On note aussi de nombreuses oasis dans les régions désertiques du sud.
L'Arabie est une région chaude, sèche, où l'eau et les zones réellement fertiles sont rares. Beaucoup de terres sont désertiques ou des steppes presque entièrement dénuées d'arbres et nécessitent une irrigation très soignée pour produire des récoltes. Cependant, les zones côtières de l'Arabie sont prospères et fertiles, et comprennent beaucoup de grandes cités abritant la vaste flotte marchande des Arabiens. À l'intérieur du continent, la terre devient plus sèche et moins productive, traversée par les caravanes de nomades du désert qui font leur commerce, et les pillards sur chameaux. Les Arabiens voyagent et commercent énormément mais ne sont pas aussi aventureux que les habitants du Vieux Monde : ils n'ont pas encore tenté de s'établir hors de leur terre natale. Leur richesse vient essentiellement du commerce mondial et de la piraterie. Plus au sud se trouvent des montagnes impénétrables, et au-delà les jungles des Terres du Sud elles-mêmes.
Les Arabiens sont de grands marins qui depuis des siècles pêchent dans les mers bordant leurs terres et s’en servent comme voie de commerce. Ils échangent des biens avec le Vieux Monde au nord et voyagent à l’ouest jusqu’en Ulthuan. Les Hauts Elfes ne permettent pas aux navires Arabiens d’aller plus à l’ouest, mais leurs boutres mouillent fréquemment dans les ports extérieurs de Lothern. Pour leur part, les Asur maintiennent des comptoirs commerciaux dans les villes Arabiennes de Copher et Lashiek depuis des temps immémoriaux. Mais les Arabiens, non contents d’avoir le pied marin, sont aussi courageux et aventureux, et il n’est pas rare qu’ils délaissent la pêche pour la piraterie. Ce n’est d’ailleurs par un hasard si Lashiek a été surnommée dans le monde entier la Cité des Corsaires.
Le port aux épices de Copher possède un quartier Tiléen séparé de la haute cité par un mur. Il existe aussi de petites enclaves de marchands d'autres nationalités, comme la rue des Cent Nains, connue pour ses échoppes de forgerons, d'armuriers et de fabricants de perruques, mais la majorité des échanges entre l'Arabie et le Vieux Monde passe tout de même par les Tiléens. Les guerres entre Cheiks rivaux sont assez fréquentes au cœur de l'Arabie, et les Tiléens évitent autant que possible de s'impliquer dans la politique locale. Il leur est cependant arrivé de financer des armées de mercenaires pour combattre les morts-vivants venus de l'est.
La portion la plus densément peuplée d’Arabie se trouve au nord de la Rivière du Serpent, cette dernière étant le plus grand cours d’eau de ces terres à ne jamais tarir. L’Arabie compte quatre grandes cités : Lashiek, Copher, Martek et Alhaka, aussi connue sous le nom d’Al-haikk (la Cité des Voleurs en Arabien). Chacune d’elles est entourée de terres qui forment des principautés indépendantes dirigées par un Sultan ou un Calife. Au sud de la Rivière du Serpent, les terres sont moins fertiles et bien plus arides. On n’y trouve aucune grande cité et seuls des nomades ou des communautés mystiques recluses y vivent. Encore plus au sud, passée la Montagne de l'Eunuque, se trouve le Palais du Calife Sorcier. On dit dans toute l'Arabie qu'il y a peu de choses sur l'art de la sorcellerie qu'il ne sache pas, et qu'il est spécialisé dans tout ce qui touche les malédictions. À l’est des Montagnes Atalan, le Grand Désert s’étend sur des centaines de lieues en direction de la Terre des Morts. Les vallées de l’est abritent quelques rares oasis fournissant de l’eau aux tribus nomades qui vivent dans l’ombre des montagnes et escortent les caravanes à travers les cols dangereux.
L'Arabie est dominée par les humains partageant une culture et une langue commune : l'Arabe. La société Arabienne ne descend pas de la culture de la civilisation de Nehekhara, qui s'effondra 1151 ans avant la naissance de Sigmar, mais des barbares nomades du désert. Elle est dominée par un fondamentalisme religieux et, techniquement, elle n'est pas aussi avancée que celle du Vieux Monde, alors que ce n'était pas le cas auparavant. C'est néanmoins un centre de commerce réputé, que ce soit pour d'étranges épices, pour des objets magiques insolites, pour les femmes ou pour l'esclavage, ce qui fait que ce pays a beaucoup à offrir aux commerçants et aux voyageurs. Cependant, c'est également un endroit dangereux, bien connu pour ses sévères sanctions pénales qui semblent se concentrer principalement sur la suppression des parties du corps incriminées. L'Arabie est composé de nombreux Califats théocratiques unis par une religion et un pouvoir central unique : celui du Sultan. Tout comme le Vieux Monde, l'Arabie comporte plusieurs groupes ethniques et un grand nombre d'états dont les relations entre eux (et avec les humains du nord) sont parfois hostiles. Tous ces peuples parlent l'Arabe mais les marchands ont en général une bonne pratique de l'occidental. La monnaie d'Arabie se décompose en Riyals d'Or et en Dirhams d'Argent, ces dernières arborent des cimeterres croisés, un étalon cabré ou un croissant de lune.
L’Arabie se trouve loin des pôles et de la source des vents magiques qui se déversent sur le monde. C’est pourquoi, si la Magie est commune dans le Vieux Monde, elle est bien plus rare en Arabie où les sorciers ont des difficultés à exercer leur art. En conséquence, la magie Arabienne s’est développée différemment de celles des autres nations humaines. Les sorciers arabiens emploient leurs pouvoirs pour contrôler les esprits élémentaires du désert : les Djinns, les Effrits, les Génies et autres. Ces entités sont vénérées par les gens superstitieux d’Arabie qui croient qu’elles doivent être apaisées par des offrandes telles que de la nourriture. Tous ces esprits sont des démons, mais leur éloignement de la source septentrionale de la magie est tel qu’ils doivent rester près d’artefacts magiques puissants pour conserver leur forme sur le plan matériel. Il leur arrive aussi de demeurer en des lieux où persiste une magie résiduelle, mais dans ce cas, leur pouvoir est très limité. Une bonne part de la magie arabienne consiste à créer et employer des prisons magiques comme des cages, des cristaux, ou des boîtes pour capturer les démons et les réduire en esclavage. À noter que, contrairement à l'Empire, où la censure religieuse est très forte, les Arabiens se montrent beaucoup plus tolérant envers les ouvrages lié à la Nécromancie où à la Magie Noire, bien que cela soit uniquement à fin d'étude : la pratique de tels arts est puni de mort.
Les Arabiens commercent librement avec les autres, y compris les Elfes; ils sont également disposés à mettre les voiles et à prendre par piratage ce qu’ils ne peuvent pas acheter. Les marchands d'Arabie ne sont pas rares dans la ville de Marienburg et même ailleurs, et ces marins sont des navigateurs et marins réputées, souvent employés par des capitaines d'autres nations.
Sommaire
Les Arabiens[modifier]
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Les Arabiens sont de grands marins et ont pêché pendant de nombreux siècles dans les mers adjacentes: vers le sud le long de la côte, vers le nord et le Vieux Monde et vers l'ouest jusqu'à Ulthuan. Les Hauts elfes ne permettent pas aux navires Arabiens de voyager plus à l’ouest qu’Ulthuan, leurs navires mouillent fréquéments dans les ports extérieurs de Lothern. De leur côté, les hauts elfes maintiennent une présence mercantile à Copher et à Lashiek, comme ils l’ont fait depuis des temps immémoriaux. Les elfes et les hommes d'Arabie toujours gardé le contact depuis qu’ils ont abandonné le Vieux Monde. Étant non seulement des marins capables mais aussi audacieux et aventureux, les Arabiens troquent en un clin d’oeil la pêche et le commerce contre la piraterie, et c’est surtout le cas à Lashiek, qui est par conséquent connu comme la ville des corsaires.
La partie la plus densément peuplée d'Arabie se trouve dans le nord, conséquence de la rivière du Serpent, la plus grande voie navigable du pays et l'une des rares rivières qui coule toute l'année. Ce pays abrite quatre grandes villes: Lashiek, Copher, Martek et Al-Haikk qui signifie la ville des voleurs en langue Arabienne. Ici, les califes et les sultans décadents dirigent ces villes en pierre blanche, et leurs royaumes sont les vastes déserts, les oasis elles brillent comme des joyaux, les montagnes et les déserts sont habités par de féroces guerriers nomades. En théorie ces grandes villes forment une coalition lâche, bien qu’elles soient en réalité toutes des États indépendants avec leurs propres dirigeants, traditions et coutumes.
Le merveilleux palais d'Al-Haikk a été le siège du Grand sultan depuis l'époque du prophète Mulhaed al-quyat, qui a découvert la parole de l'Unique qui a unifié l’Arabie sous sa bannière. Le grand sultan actuel, Khalil al Assad al zahir, suit les traces de son père et du père de son père avant lui. Il est le dix-huitième homme de la lignée du prophète à monter sur le trône.
Les califes et les sultans revendiquent leur légitimité basée sur leur propre héritage noble lié à leur passé nomade, et une grande majorité de l'élite Arabiennes est issue des chefs des nomades du désert qui se sont installés pour la première fois dans les villes délaissées par les Elfes. Les cités-États ne sont pas nécessairement théocratiques; c’est juste que les dirigeants sont souvent des personnalités religieuses de haut rang ayant une grande influence sur la société.
Les dirigeants d'Arabie ont leurs propres armées basés sur les grandes villes et les tribus tributaires qui vivent dans les terres environnantes. Les chefs de ces tribus sont appelés émirs ou, parmi les tribus du désert du sud et de l'est, les cheikhs.
Au milieu de toutes ces luttes des princes rivaux, des sultans et des prophètes. Se trouve la masse des d'Arabiens. Dans la majorité des villes Arabiennes les gens ordinaires ne se préoccupent guère des intrigues des princes qui les méprisent et les utilisent comme des pions. Il est dit que de nombreux citadins dans les fiefs autour de la plaine de Haytin ont conservé l'esprit martial de leurs ancêtres. On peut dire que leurs dirigeants craignent la volonté de ces citadins, car ils formeront souvent des bandes armées pour se protéger des pillards ou même de l'armée de leur chef. Ils affichent une indépendance farouche, peu importe qui prétend les gouverner.
Les habitants d'Arabies sont divisés en deux grands groupes: les nomades et les citadins. Alors que les nomades habitent principalement dans les hauts plateaux désertiques, les citoyens, pour la plupart, habitent les basses terres et les côtes d'Arabies. Il fait plus frais et plus humide là-bas, avec des brouillards fréquents le matin et de fortes pluies pendant la mousson. La vie n'est pas continuellement tournée vers la recherche d'eau et d'herbe verte, comme c'est le cas pour les nomades.
Bien que l'irrigation et les puits soient encore nécessaires pour l'agriculture, en général, les habitants des colonies d'Arabies ont facilement accès à l'eau et à d'autres produits de première nécessité, ce qui n’est pas le cas des nomades.
Les citoyens sont des sédentaires installés. Un homme vit souvent dans la même maison que son père et dans la même communauté que son grand-père. Il y a un plus grand sens de la continuité en ville que dans le désert, avec des bâtiments et des entreprises offrant la preuve de la capacité de l'homme à dompter cette terre. Le commerce est plus établi dans les colonies, qui ont souvent des marchés (marchés couverts) en plus des bazars ouverts. La population est plus concentrée ici que dans les terres sauvages, ce qui donne lieu à des règles de l'ordre et de la loi bien plus stricte. Les citoyens d'Arabie sont aussi plus cosmopolites que les habitants du désert, car ils ont été exposés à des visiteurs étrangers. Les commerçants des pays lointains s'aventurent rarement dans le désert inhospitalier, mais ils visitent fréquemment les grandes villes d'Arabie. Bien qu'ils soient souvent désignés comme citadins, ils vivent dans des agglomérations de toutes tailles, des crasseux taudis en briques aux tours dorées d'Al-Haikk.
En dehors des zones habitées d'Arabie, des tribus de nomades vivent dans les déserts chauds, du point d'eau à un autre. Ces tribus ressemblent à des caravanes commerciales, mais contiennent des familles entières. Les nomades sont farouchement indépendants de leurs frères citadins. En revanche, les peuples nomades, qui sont les sujets des dirigeants Arabiens, ne construisent pas de colonies permanentes, préférant voyager loin dans le désert. Certains ne montent pas sur des chevaux, mais sur des bêtes étranges et de mauvaise humeur qui n'ont jamais soif et semblent ne jamais boire…
Les hommes d'Arabie sont très semblables aux hommes de l'ancien monde, tels que l'Empire et la Bretonnie, mais les petites différences entre eux ont mené à des années de guerre entre les deux races. Tandis que les hommes de l'Empire ont des peaux pâles et des cheveux blonds, les hommes d'Arabie ont la peau mate, olive et des cheveux noirs épais. Ils portent souvent de petites barbes pointues et ont tendance à avoir les yeux bruns. Ils portent généralement des turbans et des robes amples, principalement parce qu'il fait trop chaud pour porter autre chose.
La Hiérarchie[modifier]
En Arabie, le propriétaire ultime et officiel de toutes les terres est le Grand sultan. Ormazd lui accorde cette terre en échange de guider les gens d'Arabie sur le chemin de l'illumination, conformément aux lois de l'Unique. À son tour, le grand sultan accorde la propriété des terres aux califes, aux cheikhs et aux émirs, qui doivent gérer les parcelles accordées et pourvoir aux besoins du peuple du grand sultan.
Ses dirigeants locaux accordent à leur tour des subventions à des magistrats et notables ou à des agriculteurs. Une subvention accordée pour un agriculteur indique généralement que l'agriculteur transmettra une partie des récoltes ou de l'argent récolté au créateur de la subvention. Cet argent prend la forme d'un impôt. Les fonds ainsi recueillis sont utilisés pour créer des fossés d’irrigation, creuser de nouveaux puits, financer des travaux publics et renforcer les murs de la ville si nécessaire. Ils sont également utilisés pour payer la propre taxe du donateur, transmise à quiconque se situe plus haut sur l'échelle de la propriété. Dans les villes proprement dites, un système similaire s’applique à l’espace d’un quartier comme dans le quartier des entrepôts, ainsi qu’aux installations utilisées pour la fabrication ou l’art. En d'autres termes, grâce à une série de subventions, le commerçant, l'entreprise, la personne ou l'artisan peuvent obtenir une petite parcelle.
Les agriculteurs ne sont pas liés à la terre. Ils sont essentiellement des locataires; peu d'entre eux possèdent le terrain sur lequel ils travaillent. Ils travaillent uniquement pour gagner leur vie, et une grande partie de ce qu'ils gagnent va au propriétaire foncier. Comme le propriétaire doit également payer des impôts, il n'est pas dans son intérêt d'appliquer une taxe trop sévère ou d'insister sur le paiement lorsque les rendements de l'agriculteur sont médiocres. Les magistrats sévères découvrent rapidement que les agriculteurs s’éloignent, que la production est à la baisse et que les collecteurs d’impôts sont sur leurs traces. Les magistrats responsables gagnent suffisamment de fonds pour payer leurs propres impôts sur les subventions, mais font en sortes qu’il leur reste quelque chose pour améliorer leurs terres, apportant ainsi encore plus de fonds sur le long terme. En général, tous les contrats fonciers sont flexibles et peuvent être réécrits pour éviter les catastrophes. Les cultures peuvent échouer et personne ne veut voir les agriculteurs mourir de faim quand un tel échec est hors de leur contrôle.
Bureaucratie[modifier]
La notion qu'à un Arabien de ce qui est la civilisation nous ramène à la reconnaissance de l'autorité ultime du Grand sultan, bien que chaque cité-État ait souvent une grande indépendance et souvent un sentiment de supériorité par rapport aux autres. La distance avec le Grand sultan explique en partie de cette attitude.
Les avant-postes d’Arabiens sont parfois très éloignés. Cette distance, associée à la tolérance du Grand sultan, donne aux dirigeants locaux une marge de manœuvre suffisante pour répondre aux demandes de leurs communautés. L'indépendance de base du peuple Arabien joue également un rôle dans l'établissement de cette autonomie régionale. Comme les Citadins, de nombreux nomades du désert ont l'habitude de choisir leurs propres dirigeants. Si les dirigeants et les autorités qui les accompagnent sont inaptes, les roturiers n’auront aucun scrupule à les éliminer. La position d'un leader est basée sur un contrat informel entre le leader et les personnes qu'il dirige. Le peuple accepte de suivre un chef ou d'honorer la décision d'un qadi ou d'une autorité religieuse. En contrepartie, le dirigeant doit faire des choix judicieux et équitables pour le peuple. Parmi les nomades, qui choisissent leurs cheikhs pour leur mérite et pas nécessairement pour leur lignée, ce respect démocratique de l'autorité est à son paroxysme.
Parmi les Citadins, cependant, la bureaucratie est bien ancrée: elle surveille les routes commerciales, perçoit les taxes et tient des registres couvrant les générations. En théorie, le Grand sultan peut choisir son successeur parmi ses fils, en nommant les plus compétents. Mais depuis cinq générations, seul le fils aîné a succédé à son père. Conformément à cette tradition, un dirigeant local choisit régulièrement son fils aîné comme successeur et le prépare en conséquence.
Plus bas dans la hiérarchie du pouvoir, sous les tribunaux des califes, des cheikhs et des émirs, une forme de contrôle plus démocratique se manifeste. Au niveau local, les qadis sont des arbitres et des médiateurs. Comme indiqués ci-dessus, ils sont choisis de deux manières: par la communauté ou par la bureaucratie au pouvoir. Les gens ordinaires considèrent souvent ce dernier groupe avec suspicion, car les objectifs de la bureaucratie ne coïncident pas toujours avec les désirs des gens. Une communauté ignore souvent les décisions des juges qu'elle ne respecte pas. Les qadis qui ne parviennent pas à gagner ce respect sont généralement démis de leurs fonctions.
Le Commerce[modifier]
Le commerce est le moteur de l’Arabie. Les marchands naviguent aussi loin au nord que les grands ports maritimes de Marienburg et d'Erengrad et aussi loin à l'est que les terres de Nippon, Cathay et de Lustrie. Les caravanes composées par les tribus nomades traversent les déserts dangereux et au-delà.
En tant que plaque tournante pour toutes les caravanes commerciales voyageant vers où à partir du désert, l’Arabie à la position unique d'être une nation à travers laquelle presque toutes les richesses et tous les biens passent. Non sans ses propres besoins et désirs, l’Arabie utilise sa position avantageuse pour manipuler le marché et prédire quels prix seront les meilleurs pour ses propres intérêts.
Les marchandises que les Arabiens ne peuvent pas produire, ils les gagnent via le commerce. Les épices rares, les thés et les soieries sont en permanence en constante demande par les cités-États. Le sel arrive en abondance, traditionnellement récolté à partir d'eau de mer aspirée dans des seaux provenant de navires traversant le Grand Océan. De l'encens de toutes sortes traverse Copher, y compris la précieuse myrrhe.
Les commerçants Arabiens ne sont pas sans leurs propres besoins. Les légumes-racines sont rares en Arabie, car la terre convient mieux au blé, aux légumineuses, aux arbres fruitiers et au café (dans les montagnes). Certaines viandes sont recherchées Les Arabiens cultivés ont un goût plus prononcé pour l'agneau et le bœuf que pour la chèvre, en dépit des innombrables chèvres qui parcourent les terres et sont rassemblés par ses habitants. Alors que le bronze d'Arabie est toujours parmi les meilleurs de tout l'ancien Monde, les nains et les Asurs forgent l'acier avec plus d'habileté que les forgerons d'Arabie, qui se tournent vers eux pour obtenir des armures et des armes. Les Arabiens admirent la force et l'apparence des chevaux, et un cheval rapide, puissant ou simplement beau pourrait atteindre deux ou même cinq fois son prix normal sur les marchés d'Arabie, à condition que le propriétaire soit disposé à se séparer de l'animal.
Les Elfes sont un spectacle assez commun dans les villes côtières d'Arabie. Les commerçants hauts elfes ont toujours été présents en Arabie et toutes les villes côtières ont une communauté Asur permanente depuis plus de mille ans.
Esclavage[modifier]
L'esclavage est une réalité en Arabie et une partie essentielle de l'économie Arabienne. Sans travail d'esclave, il serait impossible de produire des récoltes, les routes tomberaient en ruine et l'économie s'effondrerait. Les esclaves sont un mélange, de gens du monde entier capturés par des esclavagistes ou des captifs pris dans des conflits tribaux et vendus. Nombreux sont les Arabiens eux-mêmes, les paysans pauvres, les criminels et les prisonniers de guerre. Les mamelouks, bien sûr, font exception, par leur rôle de soldat et d’administrateurs qui les rendent inhabituels. Une personne peut devenir esclave par l'un de ces trois modes: par la dette, en violant la loi et en manquant de civilisation. Les personnes qui ont contracté une dette importante et sont incapables de la rembourser peuvent être asservies et vendues; généralement au groupe auquel ils doivent le paiement. Un tel asservissement dure jusqu'à ce que la dette soit considérée comme payée par le travail ou jusqu'à ce que la famille de l'esclave trouve des fonds suffisants pour régler la question. Les proches d'un débiteur ne sont jamais asservis et les enfants nés d'esclaves débiteurs sont considérés comme libres.
Ceux qui ont sérieusement transgressé les lois Arabiennes peuvent aussi être asservis pour leurs crimes durant toutes leurs vies. Dans de nombreux cas, cependant, les décisions peuvent être allégées en réponse à la sincère pénitence et aux bonnes actions d'un esclave. Encore une fois, la famille d'un criminel ne peut pas être asservie à cause du crime, bien que dans un sens, elle soit punie, car son honneur est souillé. Les enfants nés d'esclaves criminels sont considérés comme libres. Le propriétaire de l'esclave les élève souvent comme les siens.
Enfin, certaines personnes sont asservies simplement parce qu'elles ne sont pas civilisées. Ils manquent de compréhension et d'acceptation de la loi de l'Unique et ont donc besoin d'une illumination ferme. Les indigènes de diverses îles, certaines tribus de montagne et les incroyants qui errent dans les déserts sont souvent capturés par des esclavagistes et sont vendus en servitude. La loi de l'Unique empêche une personne civilisée d'être asservie de cette manière, mais un esclave peut plus tard être illuminé et ne pas gagner sa liberté.
Les esclavagistes qui sont vraiment peu scrupuleux peuvent parfois capturer des pèlerins et prétendre qu’ils sont païens. Les enfants nés de tels esclaves ne restent esclaves que s'ils ne respectent pas la loi de l'Unique.
Les propriétaires d'esclaves ont un certain nombre de responsabilités en vertu de la loi Arabienne. Ils sont responsables de leurs santés et le non-respect peut entraîner des amendes. Les esclaves qui sont affamés et maltraités sont des travailleurs pauvres qui peuvent éventuellement se rebeller; On sait que les qadis accordent leur liberté s'il y a une conduite immorale de leurs maîtres. Les détenteurs d'esclaves sont également responsables des actes de leurs esclaves; Si un esclave endommage la propriété d'une autre personne, le propriétaire de l'esclave est tenu responsable. Les maîtres ne peuvent pas chasser ou vendre un esclave pour cause de maladie ou d’âge. Cependant, les propriétaires d'esclaves peuvent libérer des esclaves sains à tout moment, et certains propriétaires ont accordé la liberté à des groupes entiers. Un esclave peut recevoir la permission du propriétaire pour épouser un conjoint libre et devenir ainsi également libre.
S'il est vrai que la loi exige que les propriétaires d'esclaves traitent bien leurs esclaves, les Mamelouks, eux ont un pouvoir beaucoup plus tangible, ils sont les plus grands exécutants parmi les esclaves. Faisant partie des forces militaires les plus élitistes d'Arabie, les Mamelouks sont des esclave qui sont la propriété du Grand sultan. Ils ont été capturés enfants par d'autres Mamelouks et formés pour devenir des guerriers loyaux et parfaits.
Lashiek abrite le plus grand marché d'esclaves actifs d'Arabie et tous les propriétaires d'esclaves qui font de la vente dans cette ville doivent être honorables et équitables, où en subir le prix car les Mamelouks ne tolère rien de moins.
Des groupes de Mamelouks parcourent les montagnes près des villes et au-delà, saisissant les jeunes des tribus des collines. Les jeunes capturés lors de ces raids qui se révèlent peu adaptés à une formation mamelouk sont proposés sur le marché aux esclaves en tant que serviteurs personnels. Les religieux encouragent également l'esclavage et pas seulement l'asservissement des débiteurs, des criminels et des païens. Avec la provocation, ils sont prêts à asservir quiconque n'est pas d'accord avec leur foi. Enfin, les pillards qui viennent de la terre des morts se livrent souvent à l'esclavage, et ils ont tendance à être très vague pour déterminer qui n'est pas civilisé et donc adapté à l'esclavage.
Voyager[modifier]
Voyager en Arabie n'est pas quelque chose que l’ont fait à la légère. Toutes les grandes villes sont reliées par des routes et de nombreux navires naviguent sur la côte. Le voyage a ses dangers. Les routes sont dangereuses en elles-mêmes. Lorsqu'ils ne vadrouillent pas sur les dunes épaisses de sable ou dans le vent le long des montagnes, il est probable qu'une bande de pillards vous attendra dans le prochain virage ou une brusque tempête de sable vous enterrera vivante. Les voyageurs doivent savoir qu'il est judicieux de se déplacer en nombre, et une expérience de première main de la zone traversée est très utile. La voie maritime est plus confortable, mais les pirates, les tempêtes et les récifs dangereux sont aussi un problème.
Les moyens de transport les plus courants seraient de réserver un passage sur un navire de haute mer ou de rejoindre une caravane. Les caravanes se déplacent lentement, mais la plupart sont suffisamment grandes et bien gardées pour dissuader les attaquants. Les caravanes marchandes attirent souvent un tout un monde; animateurs, mercenaires, aventuriers et magiciens. Avec tant de voyageurs, un voyage en caravane peut être une aventure en soi.
Religion[modifier]
Ormazd est le seul dieu officiel Arabien. Aussi connu comme Al-Alnon, "l’Unique", l'enseignement d'Ormazd a été enseigné à la population d'Arabie par le premier et le plus grand prophète, Mulhaed al-quyat, commençant à prêcher dans la ville caravane de Mendai. C'est lui qui a unifié les Arabiens via le culte d'Ormazd. Son symbole est celui d'un croissant de lune, l’on peut le voir sur de nombreuses constructions et pièces, et même sur la forme de leur bouclier.
Tous les Arabiens “illuminé” par l’Unique partagent un même modèle de prière, malgré les différences géographiques. Par exemple ils se lavent avant chaque prière formelle, en utilisant un petit bol d'eau. Il est également fait l’usage de se prostrer pour prier, en se levant et en s'agenouillant plusieurs fois. Cependant, tout ce qui est vraiment nécessaire, c'est que les hommes et les femmes se tournent vers Al-Haikk et prient pour être guidés sur le chemin du bien.
Les Arabiens civilisés prient trois fois par jour Ormazd: à l'aube, deux heures après midi et deux heures après le coucher du soleil. À chaque fois, un gong sonne dans les mosquées et se répercute dans toute la communauté. Pour la prière du matin et de midi, les imams des mosquées appellent depuis les minarets, invitant les fidèles à assister aux offices dans les temples. Bien que se rendre dans un temple soit encouragée, cela n’est pas strictement nécessaire. Les fidèles peuvent prier pratiquement n'importe où. À la mi-journée, la plupart des nomades se contentent de baisser la tête pour un moment de contemplation silencieuse.
Au moins une fois par semaine, les membres de la famille assistent généralement à une instruction religieuse et à des sermons dans une mosquée. Dans les zones où les attitudes moralistes prévalent, les services aux hommes et aux femmes sont séparés. Ailleurs, tous sont les bienvenus dans un service commun.
Au moins une fois dans leur vie, les Arabiens sont censés faire un pèlerinage à Martek, centre de toute leur religion. C'est ici que se trouvent les plus grandes mosquées et les reliques des prophètes. Les pèlerins se rendent à Martek pour visiter la mosquée d'or, où se trouve la Maison de l’Unique. Le pèlerinage est toujours une entreprise digne, mais l'expérience est particulièrement appréciée le jour de l'Ascension et l'anniversaire du Grand sultan. Durant ces deux jours, son Altesse Éclairée est sûre de comparaître devant le peuple. Les fidèles reçoivent son souhait personnel que la fortune puisse sourire à chacun, que l’Unique puisse les guider vers la bonté et vers la gloire.
De nombreux nomades “illuminés” s'efforcent également de faire le pèlerinage à Al-Haikk au cours de leur vie. Pour la plupart, cependant, il suffit de savoir qu'un représentant de leur tribu fera le voyage en son nom.
Pour les fidèles, l’après-monde ressemble à un jardin abondant de fontaines, de bassins, de palmiers de dattiers, ainsi que d’arbustes et de plantes à fleurs luxuriantes. Ici, l'esprit est servi par de beaux serviteurs et nourris de délicieux repas et boissons. Il n'y a pas de besoin dans ce paradis. Les esprits des martyrs sont traités avec plus de soin et peuvent s'installer dans de grandes pièces avec des balcons donnant sur des jardins.
Le plus grand temple d'Ormazd se trouve dans la ville sainte de Martek, lieu de naissance du prophète Mulhaed al-quyat. Les jardins du temple sont les plus grands du monde car ils doivent accueillir la multitude de fidèles qui se rendent en pèlerinage sur ce site. Comme tous les temples d’Ormazd, le grand temple est dominé par un grand dôme central entouré de plusieurs petits dômes. Il n'y a pas d'ornementation sur les murs extérieurs et intérieurs du temple, ni d'ameublement à l'exception d'une mosaïque sur le sol. La mosaïque est généralement celle du soleil, bien que d'autres symboles d'Ormazd puissent être utilisés en plus. À côté de ce temple se trouvent la résidence du grand-prêtre du culte et la salle où il rencontre son conseil des prêtres.
D'autres temples et sanctuaires d'Ormazd comprennent une niche dans le mur indiquant la direction de la ville de Martek. Cela permet aux fidèles d'offrir leurs prières dans la bonne direction. Les sanctuaires d’Ormazd se trouvent le long des routes principales reliant les villes d'Arabie, généralement à une journée de distance les unes des autres.
Conflits Internes[modifier]
Officiellement, les nations qui composent l’Arabie sont en paix. C'est un sultanat unifiée, dirigée avec sagesse et illumination par le Grand sultan. Aucun adversaire majeur du trône ne se cache dans ses terres. Les infidèles du Nord lointain ne constituent pas une menace, car ils sont séparés par de grands océans et des montagnes et par le désert lui-même.
La réalité, cependant, est moins glorieuse que ces déclarations officielles. l’Arabie a une pléthore de dirigeants moins importants; califes, émirs, sultans et cheikhs. Lequel d'entre eux est supérieur aux autres dépend de la personne à qui vous demandez. La plupart sont des dirigeants locaux agissants comme s'ils étaient le pouvoir suprême dans leur propre région, même s'ils reconnaissent l'autorité ultime du Grand sultan. En conséquence, ces petites puissances se mêlent souvent à de petites guerres, chacune essayant de prétendre à la supériorité comparée aux voisins.
En règle générale, les villes d'Arabie sont bien défendues. Tous maintiennent une milice communale et une garde. La première est appelée en temps de crise à repousser les ennemis. Le garde est une force permanente de soldats servant de gardes de palais et de patrouilles dans la ville. En outre, un certain nombre de villes d'Arabie ont leurs propres armées, marines ou les deux. Certaines villes retiennent les services de mercenaires et de mamelouks pour se protéger. La plupart des unités militaires se composent de l'infanterie et de la cavalerie, avec parfois des unités magiques voire un groupe de soutien aéroporté. Les engins de siège ne sont pas aussi répandus en Arabie que dans les nations du nord en raison des difficultés de transport des engins de guerre à travers le désert, mais les armées Arabiennes ont tendance à transporter de puissants canons lors de grandes expéditions.
Les tactiques de guerre d’Arabie ont également tendance à être différents de ceux des infidèles du nord. Tandis que les armées de l'Empire ont tendance à dépendre de leurs blocs de chevaliers montés lourdement blindés pour détruire leurs ennemis, les armées d'Arabie comptent sur des armures plus légères et espèrent que leur rapidité et leur maniabilité compenseront. Il est communément admis que les chevaux d'Arabie (pur-sang Arabien) sont les descendants de chevaux Elfes amenés de l'ouest il y a plusieurs siècles. Ce sont des créatures gracieuses, rapides et très appréciées.
Cycle des Nomades[modifier]
Pendant les mois d'été, lorsque les prairies sont sèches, les nomades établissent des camps surpeuplés à côté des oasis ou des puits. Leurs tentes offrent peu de soulagement face aux soleils; les températures à l'intérieur atteignent souvent de fortes températures. Pour la plupart des nomades, c'est une expérience misérable. pas simplement parce qu'il fait chaud, mais aussi parce que les nomades méprisent ces installations sédentaires. C’est le bon moment pour se divertir en faisant des affaires dans un village ou une ville. Les nomades vendent du bétail, de la laine, des textiles tissés, du fromage blanc et des criquets rôtis. À leur tour, ils achètent du riz, du blé, des dattes et des armes. Si la tribu est riche, elle achète également des bibelots et des parures.
Avec le début de l'automne, un peu de pluie commence à tomber dans le désert. Les esprits montent en flèche et les tribus remballent leurs campements. Des tentes, des magasins d'alimentation, des coussins, des tapis décorés et des matelas fins remplis de coton, en plus des effets personnels. La migration commence. Pendant huit mois, la tribu se déplacera de place en place, changeant de camp toutes les semaines. Avec l'arrivée de l'hiver, les nuits deviennent venteuses et froides. En altitude, un peu de neige tombe même au sol, fondant à mesure que le soleil se dégage de l’horizon.
Au début du printemps, le pâturage est très bon. Les familles campent loin les unes des autres, cherchant ce qui est autrement un luxe: l'intimité. Les camps restent cependant assez près pour entendre le souffle avertisseur provenant d'une corne voisine. Chaque famille connaît la position de ses voisins et se sent obligée de les protéger. Les tribus organisent leurs tentes dans un cercle étendu, rendant les raids de l'ennemi plus difficiles. Si les attaquants pénètrent dans le cercle, ils sont entourés, ce qui conduit généralement à leur défaite.
Chaque tribu migre sur son propre territoire où dirah. Un dirah typique couvrent 200 miles carrés. Les frontières ne sont pas officielles et les alliances entre tribus voisines sont courantes. Cela contribue à assurer leur survie mutuelle; si le pâturage dans le dirah d'une tribu est médiocre, ils doivent le chercher ailleurs. Lorsque l'inimitié existe entre les tribus, chacune protège farouchement son propre territoire et, surtout, ses puits.
Pour les nomades, le vol de bétail n'est pas un péché; c'est la marque d'hommes courageux et couronnés de succès. Les femmes peuvent également prendre part à des raids; ceux qui les font gagner en réputation. Les nomades parcourent régulièrement plus de cent milles à dos de chameau pour effectuer un raid. En chemin, ils saisissent quiconque pourrait avertir l’ennemi de l’attaque imminente. Si la position de la cible est proche et que les pillards possèdent des chevaux, les deux montures sont utilisées, avec un cheval qui soutient chaque chameau. Quand tout se passe bien, les raids sont une affaire rapide: une attaque éclair juste avant l'aube ou une attaque orchestrée lors d'une tempête de poussière. Pour les tribus honorables, la mort de l'ennemi n'est pas un but; ils attaquent seulement pour acquérir. Les guerriers se battent vaillamment au corps-à-corps, mais ceux qui sont plus faibles ne se sentent pas obligés de se battre jusqu'à la mort. La reddition n'est pas déshonorante. Pour montrer leur désir de continuer à vivre, les guerriers assiégés placent simplement leurs pouces entre leurs dents et tendent les doigts vers leurs agresseurs.
Le code d'honneur des nomades exige que les femmes qui ne se battent pas restent seules. Dans leurs tentes, elles sont généralement en sécurité, car seul un nomade déshonorant leur ferait du mal. Les pots, les tapis et les magasins d'alimentation sont alloués à piller, mais tout ce qu'une femme porte sur sa personne (autant que possible lors d'un raid) est considéré comme intouchable. De nombreuses tribus nomades mènent également des raids contre des villages et des avant-postes éloignés. Malheureusement, les citadins n'observent pas les mêmes règles d'étiquette au combat que les honorables nomades. En conséquence, ces raids sont souvent sanglants pour les deux parties, créant une inimitié et une haine qui ne s'estompent pas rapidement.
Représailles Nomade[modifier]
Malgré les manières civilisées des nomades sur les raids, des luttes à mort ont lieu. Connu comme de véritable vendetta, un tel conflit peut survenir lorsqu'une tribu croit qu'un de ces membres a été tué à tort, ou une question d'honneur peut déclencher la querelle. Quelle que soit la cause, le conflit dégénère en un échange meurtrier, chaque partie tuant un membre de l’autre jusqu’à ce que le conflit soit résolu.
Les cheikhs des tribus en guerre peuvent rarement mettre fin à une vendetta entre eux. Un troisième cheikh neutre doit être le médiateur. Il où elle commence par une cérémonie “d’enterrement”. Chaque partie de la querelle trace des lignes dans la sable pour chaque membre de la tribu tué. Si le nombre de morts est inégal, le camp ayant moins de lignes doit payer le prix du sang (généralement une combinaison de chameaux et d’argent) pour compenser la perte de l’autre tribu. Le cheikh neutre s'efforce de fixer un prix qui préserve l'honneur de toutes les personnes impliquées.
l'Histoire de l'Arabie[modifier]
On sait peu de choses sur l’histoire Arabienne entre la chute de Nehekhara et l’arrivée du prophète, Mulhaed al-quyat. La plupart des informations concernant cette époque proviennent des récits de marchands qui ont rencontré les peuples nomades locaux pour la première fois et sont tombés sur la ville déjà brillante d'Al-Haikk.
Les habitants d'Arabie ont habité dans la péninsule d'Arabie depuis que les hommes sont arrivés dans le monde et ont fondé peut-être les plus anciennes villes de la civilisation humaine. Ils étaient à cette époque un peu comme les tribus qui vivent encore dans les déserts profonds, un peuple nomade fier avec un sens aigu de l’honneur et de la loyauté. L'histoire de ces personnes est turbulente. Une grande partie de leur passé a été rempli de guerre. La plus importante de ces guerres a eu lieu il y a longtemps et a ses propres causes qui remontent encore plus loin.
Période Ancienne[modifier]
Avant la venue du Prophète, l’Arabie était une terre beaucoup moins peuplée, vide des caravanes grouillantes qui parsèment maintenant ses sables et ses plaines. Les indigènes de la région étaient pour la plupart un peuple errant, des chevriers et des cueilleurs, abandonnant une région lorsque les sables venaient les submerger, pour ensuite déplacer leurs tentes vers l’est en direction des montagnes en été ou vers la mer en hiver. Ce n'est que dans la ville d'Al-Haikk que cette errance a été mise de côté. D'abord lieu commercial pour les différents nomades de la région, elle est devenu le site d'une grande course hippique annuelle. Au début, les nomades y effectuait des visites saisonnières, mais certains sont finalement venus y vivre en permanence, travaillant sur les terres fertiles près de la côte. Les légendes ont grandi autour de la place, c’était le site de grandes naissances et de morts, et que ses eaux pouvaient guérir même les maladies mortelles.
Ce sont les Elfes qui ont été les premiers à comprendre que les Arabiens indigènes méritaient le commerce plutôt que la conquête. Bien que les habitants portaient des vêtements grossiers, utilisaient des armes rudimentaires et parlaient une langue affreuse et grinçante, leur amour pour les chevaux leur valut l’amitié des elfes. Ils établirent de grandes colonies commerciales le long de la côte, ce qui a attira l'attention des nomades du désert, et beaucoup s'y sont installés. Ces comptoirs deviendront plus tard les grandes villes d'Al-Haikk, de Lashiek et de Copher. Les nomades sont venus en grand nombre de l’intérieurs du Grand Désert, élargissant Al-Haikk et apportant de nouveaux lieux commerciaux, éducatifs et formels à la ville.
Il aura fallu moins d'un siècle aux Arabiens pour s'installer sur la côte et s'étendre vers l'est jusqu'à la frontière avec Khemri et les Terres du Sud, ce qui a déclenché une série de conflits mineurs. En fortifiant la frontière avec une centaine de tours de guet en pierre et la ville fortifiée d'El Kalabad, les armées d'Arabie attendirent, gardant les frontières contre leurs voisins orientaux, les rois des tombes de Khemri. Les armées tournèrent leur attention vers le sud et entreprirent leur expansion. La ville méridionale de KaSabar a été créée en tant que ville de villégiature, pour montrer au dirigeant que la vie pouvait être taillée dans le désert et accorder de la détente et de la tranquillité aux anciens dirigeants d’Arabie. Ils ont également fondé d'autres colonies, notamment Al Bashir, Martek et Bel-Aliad, ainsi que de nombreuses autres qui furent perdues sous les sables.
La Guerre des Morts[modifier]
L'ancienne nation de Nehekhara se trouvait à l'est de la région qui contient maintenant les sultanats d'Arabie. Cette ancienne civilisation est tombée il y a fort longtemps face à des forces du mal de sa propre création. Les morts-vivants qui ont rempli cette ancienne terre et remplacé tous les vivants étaient simplement des marionnettes contrôlées par leur maître, le nécromancien Nagash. La terreur de cette nouvelle force a été ressentie pour la première fois en Arabie plus de mille ans après la naissance de Nagash, par des attaques orchestrées par Arkhan le Noir. Sous ce puissant dirigeant, les villes orientales de l'ancien empire Arabien furent rapidement détruites, la civilisation autrefois fière fut réduite à quelques villes affaiblies et à une poignée de tribus du désert.
Bien que l’Empire fût fort, et réussit à maintenir la marée de squelettes durant les premières années. Il ne se doutait pas de la patience et de la ténacité éternelles de son ennemi. Arkhan a continué à attaquer l’Arabie pendant mille ans, en usant continuellement le peuple et le pouvoir de l'empire.
Arkhan et le gros de son armée se trouvaient dans les déserts arides qui entouraient les terres d'Arabie, ignorant la chaleur étouffante et le manque total d'eau qui aurait détruit toute armée vivante. De là, ils attaquaient les villes Arabiennes prises aux dépourvue, le détruisant et la brûlant puis disparaissant dans le désert d'où ils venaient.
Finalement, l'empire Arabien ne pouvait plus résister et il se fractionna en une multitude de cités-états, chacune sans loyauté envers une autre. Les escarmouches constantes entre les villes les on affaiblit encore plus. La défaite d'Arkhan n'est finalement pas venue des habitants d'Arabie, mais d'une source mystérieuse qu'ils n'ont pas pu expliquer. Les guerres de la mort ont pris fin soudainement après un millénaire d’un conflit atroce, les hordes de morts-vivants qui se cachaient dans les déserts entourant l’Arabie disparaissant soudainement au fil des jours. La mort réelle d'Arkhan n'a pas été observée, mais aucune autre explication n'a pu être trouvée pour la cessation soudaine des hostilités.
La paix soudaine fut un choc pour la population d'Arabie. Ils ne pouvaient pas croire en ce qui s'était produit et ils regardaient toujours le désert avec des yeux effrayé pendant deux cents ans. Pendant ce temps, le pouvoir des villes grandit et le commerce s'ouvrit entre elles, de nombreuses citées se regroupant en groupes et formant des nations. Le climat politique a oscillé entre les différentes villes et les gens sont devenus forts alors qu'ils se battaient constamment. Ces guerres n'étaient rien comparées à celles menées contre les morts-vivants et les gens ont commencé à prospérer. Au fil du temps, de nouvelles villes ont été construites sur les ruines des anciennes et finalement la terreur des morts-vivants est devenue distante et mythique. Les gens ont pris confiance dans leur nouvelle force et les conflits interurbains ont diminué jusqu'à ce que la cohésion de l'empire précédent ait commencé à être reconstruite.
Il a fallu plusieurs siècles pour que la civilisation prospère à nouveau. Pendant ce temps, la culture d'Arabie avait été entretenue par les tribus nomades qui erraient dans les déserts les plus reculés et les plus inhospitaliers, impossibles à détruire et trop difficiles à tuer. Au fil des générations, ces tribus ont progressivement réinstallé de nombreuses villes anciennes et établit de nouvelles dynasties pour les gouverner.
Carte[modifier]
Liste d'Armée[modifier]
Il existe une liste d'armée totalement non-officielle, créée par des fans, pour mettre sur pieds une armée Arabiennes à Warhammer, disponible ici (en anglais) : Warhammer Armies : Araby
Médias externes[modifier]
Source[modifier]
- Verrah Rubicon de Véréna
- Warhammer JdR V2 - The Companion (traduction par Medenor)
- ↑ En dehors de Warmaster qui est assez précis sur les armées Arabiennes, les autres informations sont dispersées dans les différentes éditions et les livres d'armées des autres races (Skaven, Mort-Vivant, Bretonnie, etc). Le texte ci-dessus tente de rendre l'ensemble compatible.
- Warhammer Armies : Araby
- Les Royaumes du désert de Stéphane Guyon
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