Orque sur Sanglier

De La Bibliothèque Impériale
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« Les Peaux-Vertes sont déjà dangereux quand ils sont à pied, mais quand ils chevauchent leurs sangliers, ils deviennent redoutables ! Les défenses de ces saletés peuvent empaler un Nain en armure lourde comme un cochon de lait sur une broche ! »
- Elagroth Karginson
Aussi fiers que dangereux, les Orques sur Sangliers sèment la mort depuis le dos de leurs montures.
Les Sangliers sont des animaux féroces, presque aussi grands que de chevaux mais considérablement plus coriaces. Ce sont des bêtes féroces et vicieuses, au caractère porcin, qui flatulent bruyamment et sont tout aussi dangereuses qu’imprévisibles. Ces qualités étant très prisées par les Orques, ils ont naturellement été choisis comme montures. Lorsque ces bestiaux abaissent leurs défenses pour charger dans le tas, les Orques qui les montent sont à même d’éventrer la ligne ennemie aussi facilement qu’un kikoup’ ouvrirait une cage thoracique. Il faut une certaine distance à la bête pour prendre de la vitesse, mais les courtes pattes du sanglier lui permettent d’atteindre une allure insoupçonnable pour un gabarit aussi massif. Le sol tremble sous ses sabots et l’impact de sa charge brise les os et expédie sa victime (ou ce qu’il en reste) à plusieurs mètres dans les airs.

Tout les Orques qui tentent de chevaucher une de ses bêtes agressives n’y parviennent pas, et les sangliers sont réputés pour attaquer violemment quiconque s’y aventure. Leurs défenses peuvent perforer chair et armure tandis que leurs pattes arrières, extrêmement musclées, délivrent des ruades dévastatrices. Une fois sa victime mise au sol, un sanglier la piétinera à mort, et nombre de cavaliers Orques potentiels ont fini ratatinés dans la boue. Dans les villages Peaux-Vertes, les sangliers sont parqués dans des enclos. Ils ne laissent jamais passer une occasion de mutiler, mordre et frapper leurs maîtres, mais les Orques ne s’en soucient pas car ils savent qu’il vaut mieux ne pas s’en approcher. Les Gobelins n’ont par contre pas vraiment le choix et se voient confier la dangereuse tâche de nourrir les sangliers et nettoyer leur enclos. Du fait qu’ils fassent souvent partie du menu des sangliers, les Gobelins font de leur mieux pour refiler leurs corvées aux Snotlings qui sont encore plus petits qu’eux, mais ceux-ci sont si bêtes qu’ils ne peuvent pas faire grand-chose - à part servir de repas.

Le danger permanent que représente leur monture garantit que seuls les Orques les plus intrépides monteront des sangliers au combat, où ils rempliront le rôle d’une cavalerie lourde, capable d’encaisser les tirs ennemis et de délivrer leurs charges dévastatrices. Ces Orques sur Sangliers sont des durs à cuire très déterminés qui arborent bien plus de cicatrices que leurs congénères à pied. Celles-ci ont été accumulées au cours d’une vie de combat et une bonne partie est due à leurs montures, mais les Orques ont la tête dure et ne ressentent pas vraiment la douleur. Ces blessures font la fierté des Orques sur Sangliers. Certains Gobelins disent même qu’avec leurs défenses massives et leurs yeux porcins, certains sangliers en viennent à ressembler (et à sentir) comme leur cavaliers. Toutefois, il s’agit vraisemblablement d’une flagornerie de plus destinée à attirer les faveurs des Orques sur Sangliers si influençables. Mater un sanglier est très long et risqué, et il est en fait impossible d’en dresser un, le cavalier apprend juste à s’y accrocher du mieux qu’il peut lorsque la bête devient enragée et étripe tout ce qui bouge.

La plupart des bandes d’Orques sur Sangliers portent des titres ronflants comme les Zenfonsseurs ou les Taille-en-Pièss, et l’imagerie du sanglier est souvent reprise sur leur bannières et leurs boucliers, avec des crânes dotés de défenses ou des sabots couverts de sang. Lorsqu’ils ne sont pas au combat, ces fondus de la charge se tiennent sur la clôture qui entoure leurs sangliers, et il est courant qu’ils y accroche leurs trophées, tels que des têtes réduites ou des bannières capturées. Les Orques sur Sangliers tirent grand avantage de leur statut d’élite, et trônent au-dessus du reste des Peaux-Vertes, à l’exceptions des Chefs et des Orques Noirs. Il est ainsi naturel dans certaine tribu de voir ces Orques devenir des Kostos, et cette combinaison exceptionnelle de guerriers massifs sur des montures aussi agressives que les sangliers occasionne sans surprise des charges plus destructrices encore, avec leur lots de bravades au sein du campement.

  • Cé k’dé Minus : Les Orques ne sont jamais vraiment surpris que des Gobelins prennent la fuite et ne s’en alarment pas. En vérité, ils seraient même déçus qu’ils ne le fassent pas, car la vue de minus qui détalent ou se font tailler en pièce rappelle juste aux Orques, plus gros et donc plus fort et courageux, pourquoi ils sont les meilleurs.

Sources[modifier]

  • Livre d’Armée des Orques et Gobelins, V8
  • Livre d’Armée des Orques et Gobelins, V6