Mourngul

De La Bibliothèque Impériale
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« Je ne vis que par la grâce de Sigmar, mais j’ai si froid et si faim. Après les attaques des serviteurs du Chaos dans le col au-dessus de Scalvad, je me suis séparé de la troupe et je n’ai pas vu d’âme vivante depuis. En vérité, je ne me souviens guère de la bataille, mais d’un flou de lames de haches sauvages, de sang fumant et de neige blanche comme la mort. Le jour et la nuit sont devenus un crépuscule gris, et je ne pouvais pas dire depuis combien de temps, ni jusqu’à où j’ai titubé, à moitié aveugle et affamé, et j’écris ces quelques lignes dans mon carnet de voyage dans une tentative désespérée de garder ma santé mentale. Je ne peux pas rendre compte de ma survie continuelle, mais mes blessures ont finalement cessé de saigner et, à part la coupure dans mon estomac qui est de plus en plus inquiétante, leur douleur s’est estompée en un faible écho de ce qu’elle était. Si seulement je pouvais me réchauffer, si seulement je pouvais avoir quelque chose à manger. Je ne pense qu’à ça entre deux rêves sombres que je n’ose pas me rappeler. C’est étrange, très étrange, car je ne me souviens pas qu’on m’ai frappé là, le vide, l’imagerie des choses si… faim… ne peut pas penser… un feu dans la vallée… si faim… »
- Morceau de parchemin trouvé dans les ruines d’un campement détruit dans les Gorges de Vorgo. Aucun corps n’a été retrouvé.


Les Mournguls sont craints de tous les autres dangers qui hantent les lieux lugubres et vides du Vieux Monde. Ils ne sont ni morts ni vivants, ils possèdent une faim insatiable et sont malveillants. Des désolations glacées de Norsca aux hauteurs des Montagnes Grises, autour des feux de camp, on raconte des récits épouvantables sur ceux qui se perdent dans le froid hivernal des montagnes, rendus malades par la famine et la douleur, assez fous pour dévorer leurs propres compagnons et anciens amis pour leur viande et la chaleur de leur sang. Mais pour ces âmes damnées, il n’y a ni repentance ni salut, et même les horreurs auxquelles ces monstres se livrent ne peuvent les sauver. Lorsque la mort les atteint, leur désespoir et leur malheur sont tels qu’ils persistent, et les Vents de Magie les plus insidieux et les plus destructeurs sont attirés autour de leurs Esprits, ce qui les sature de pouvoir. Alors leurs cadavres sont déformés et tordus dans des proportions inhumaines, ils ne deviennent ni Spectre ni Revenant, mais une terrifiante imitation de la vie, une ombre monstrueuse de chair froide et morte et d’os craquelés par le gel, avec une mâchoire béante et un ventre caverneux qui s’ouvre comme une épouvantable blessure.

Les Mournguls sont condamnés à une éternité de faim vide et d’isolement terrible, condamnés à hanter les lieux d’altitude et les landes, à s’attaquer à tout ceux qu’ils croisent, qu’ils soient voyageurs, chasseurs ou monstres. Ils sont rapidement entrés dans les légendes des Hommes, des Orques et des Hommes-Bêtes. Ce n’est que pendant les hivers les plus rigoureux, lorsque la neige s’abat sur les montagnes et écrase les basses terres, que les Mournguls peuvent descendre festoyer dans les villes et les villages, une terreur presque imparable. Peu importe combien de personnes ils déchirent et dévorent, ils ne seront jamais soulagés de la folie de leur faim, et seul le feu est une défense contre leur espèce.

La sombre réputation de Mournguls est telle que les nobles Chevaliers des terres civilisées et les puissants Champions du Chaos cherchent à les tuer pour la gloire, mais peu ont réussi, et beaucoup de Nécromanciens ont aussi cherché à les asservir et ont perdus leur demi-vie aux griffes de Mourngul. Ce n’est que lorsqu’une Tempête de Magie hurle à travers le monde que de puissants parchemins d’asservissement peuvent être façonnés pour contenir et contrôler ces créatures cauchemardesques, et même alors le contrôle total n’est jamais assuré.

Sources[modifier]

  • Monstrous Arcanum (traduit par un ostlandais égaré)