Heideck : Différence entre versions

De La Bibliothèque Impériale
(Notes & références)
 
(Aucune différence)

Version actuelle datée du 22 mars 2019 à 17:30

  • Dirigeant : contesté
  • Population : 420[1]
  • Richesse : pauvre
  • Ressources : Agriculture, bétail

Construite comme étape de voyage sur la vielle route des Nains, à l'apogée de l'empire Nain, la ville de Heideck était en ruine lorsque les humains s'établirent dans la région au cours du premier millénaire. Depuis, elle constitue un carrefour important pour le trafic arrivant du Reik supérieur et passant par Agbeiten, mais également entre le Col du Feu Noir et Averheim. Ce site sécurisant, même s'il reste bien terne, dispose d'un marché au bétail pour ceux qui ne désirent pas se rendre jusqu'à Averheim.

Les érudits viennent à Heideck pour examiner ce qui reste des ruines Naines, tandis que les chasseurs de trésor s'y rendent fréquemment pour trouver un accès aux catacombes perdues des nains, qu'on dit scellées depuis bien longtemps et regorgeant de richesses. Que ces souterrains existent ou pas, les habitants de Heideck se remplissent les poches en vendant « d'authentiques » cartes aux visiteurs les plus candides.

Comme pour Averheim, le contrôle de Heideck se dispute entre plusieurs parties. Les Politiciens et les baillis locaux ont pour tâche de mettre en œuvre les intrigues des nobles, des marchands, des idéalistes et des radicaux. Certains pensent que Heideck accordera son soutien à celui qui obtiendra l'indépendance de la ville, tandis que d'autres estiment que la cité restera fidèle aux Leitdorf. Seul le temps le dira.


Heidek s’étend dans la vallée de la Pegnitz. Elle est entourée par un épais mur d’enceinte. À l’instar des autres bourgs de la province, elle s’est enrichie grâce au commerce. Elle est traversée par la vieille Route des Nains, la plus grande artère commerciale du sud de l’Empire, qui va d’Averheim jusqu’aux cols montagneux. Heideck s’est engraissée au moyen des taxes prélevées sur les marchandises, et ses négociants sont célèbres même en dehors de l’Averland pour leur âpreté au gain. Malgré les immenses terres agricoles qui entouraient la ville, seule une poignée de ses plus riches habitants sont des fermiers.

La route zigzague le long de la pente en direction de la ville, et traverse quelques terres en friche avant d’arriver au vieux pont en pierre qui enjambe la Pegnitz. Les toits de tuiles rouges des maisons des marchands constellent la ville.

Le centre de Heideck est occupé par la Halzmann Platz, fondée par la guilde des marchands. Elle est vaste et bordée par de grands bâtiments en pierre décorés de symboles de guildes et de sculptures élaborées. Toutes les corporations sont représentées : celle des tanneurs, des mineurs, des importateurs, des prêteurs sur gages… Chacune possède son propre réseau chargé de ponctionner leur part en espèces sonnantes et trébuchantes sur toutes les marchandises qui transitent par la cité. Leur richesse se lie aux frontons ornementés de leurs demeures frappés des blasons de leurs membres les plus célèbres.


Cette petite ville de marché a été construite sur le site d'un ancien comptoir commercial des Nains, et certains des bâtiments qui s'y trouvent datent d'une époque antérieure à la guerre contre les elfes.

À première vue, Heideck semble typique des villes habitées par l'homme. Leurs habitations exiguës se bousculent en rangées désordonnées, à peu près disposées autour d'une place centrale. Aux yeux des Nains, les bâtiments semblent fragiles et précaires, et certains d'entre eux montrent des signes d'affaissement sous leur propre poids. Les habitants humains de Heideck sont des gens individualistes, bien qu'ils se rassemblent sur la place de la ville pour échanger des marchandises et rendre visite l'auberge locale. En y regardant de plus près, certains bâtiments semblent avoir été faits avec de la pierre taillée à la main par un expert, et des inscriptions runiques décolorées peuvent être vues sur certains des plus grands blocs de maçonnerie. En particulier est un grand sanctuaire érigé à la gloire de Sigmar, le fondateur de l'Empire et un ami des Nains. Beaucoup de beaux exemples de pierre Naine de taille ont été utilisés dans l’érection de la ville.


L'auberge locale s'appelle La Tête de l’Orc, et les nains peuvent regarder avec approbation sur le crâne en peau verte moulé qui est monté sur une pointe au-dessus de l'entrée à la place d'un panneau. On peut acheter de la nourriture et des boissons pour quelques sous cuivre, ce qui est bon marché, bien que pour une pistole l'auberge fournisse des pintes de Casse-tête d’orc, une bière puissante qui serait, selon le personnel, suffisante pour un nain. C'est une bière respectable et savoureuse, bien qu'elle soit pâle par rapport aux meilleures ales disponibles à Karak Azgaraz. Une chambre à l'auberge peut être louée pour le prix de deux schillings par nuit.

Si des Nains s'interrogent sur les pierres runiques utilisées dans la construction de certains des bâtiments de Heideck, ils seront regardés avec surprise. Les humains pensent que tous les nains devraient savoir qu'il y a un avant-poste nain en ruines à la périphérie de la ville, et que les habitants de Heideck ont utilisé des pierres de la ruine pour leurs bâtiments depuis l'époque de Sigmar.


Sous les rues de Heideck se trouve une série de tunnels nains oubliés, leurs anciennes habitations. Les tunnels sont bordés d'épaisses dalles de la même roche que l'on voit ailleurs autour de la ville. L'intérieur du système de tunnel est un fort nain miniature, mais même la maçonnerie naine ne peut durer des millénaires sans que des défauts apparaissent, et l'eau s'est infiltrée dans les catacombes, ce qui signifie que les nains doivent patauger une fois qu'ils atteignent le bas de l'escalier.

Notes & références[modifier]

  1. Dans le roman Helborg, elle est décrite comme la deuxième ville de l’Averland et est donc beaucoup plus grande
  • Warhammer JdRv2 – Les Héritiers de Sigmar
  • Warhammer JdRv3 – Journey to Black Fire Pass (traduit par un ostlandais égaré)
  • Les Epées de l’Empereur 2 : Helborg, Chris Wraight, 2012