Dynaste Elfe Noir

De La Bibliothèque Impériale
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« Comment le Seigneur Uthorin est-il arrivé au pouvoir ? Comme n’importe quel autre seigneur des Druchii, bien sûr ! Il est à la fois un maître du combat et des intrigues. Ses paroles peuvent être aussi redoutables que sa lame et son armure est aussi inflexible que sa volonté. Il a les qualités d’un grand stratège, aussi à l’aise sur le champ de bataille qu’à la cour du Roi Sorcier. Mais ne vous y trompez pas… Malékith observe l’ascension de la maison Uthorin d’un œil méfiant. Il a besoin de chefs de guerre puissants pour conquérir Ulthuan mais ne tolérera aucun rival. Un jour viendra où le Seigneur Uthorin sera devenu trop puissant au goût du Roi Sorcier, et c’est ce jour-là que nous verrons ce que vaut vraiment notre maître. »
- Asarith Lune-Pâle, Gardien du Savoir de la maison Uthorin


Un Dynaste, équipé pour la guerre, mène les armées Druchii à la victoire, au nom du Roi-Sorcier, bien entendu.

La noblesse qui règne sur Naggaroth regroupe aussi bien des sybarites comploteurs que des maîtres stratèges qui ont aiguisé leurs talents sur des centaines de champ de bataille. Ces Dynastes (Oribhein, ou Oribhain au pluriel, en Druck Eltharin) poursuivent leurs propres ambitions, car ce sont tous des individus égoïstes et égocentriques dont l’arrogance n’a d’égale que leur prouesse martiales. Équipé d’armures ouvragées et d’armes mortelles à l’aide desquelles ils se taillent un chemin sanglant à travers les lignes ennemies, ils commandent aux Elfes Noirs de basse extraction qui composent la société en se servant d’un habile mélange de peur et de châtiments corporels : à Naggaroth, le pouvoir se gagne en usant l’intimidation et la force sur le champ de bataille, et le respect ne se gagne que par la crainte qu’on inspire, car la peur instille la loyauté. Pour un guerrier Elfe Noir, mieux vaut mourir des mains de l’ennemi que d’encourir la colère de son maître, car l’ennemi accorde souvent une mort rapide et envisage rarement de faire payer le prix du sang à votre famille pour punir l’échec d’un de ses parents.

La vie d’un Druchii est motivé par la souffrance qu’il peut infliger aux autres, y compris à sa propre famille. Les enfants qui survivent jusqu’à l’âge adulte participent à une expédition d’une année, afin d’avoir l’occasion prouver leur férocité et d’asseoir leur réputation. Les Elfes Noirs méprisent ouvertement la faiblesse et ceux qui en font preuve sont souvent la proie des ambitions de leurs rivaux. Certains sont assassinés par leurs adversaires, voire par les membres de leur propre famille, qui ne peut tolérer la présence d’un faible en son sein. Aucun Elfe Noir ne peut atteindre une position prestigieuse et la garder sans faire preuve d’une cruauté sans borne. De cette façon, seuls les plus forts et les plus impitoyables s’affirment en haut de l’échelle sociale. Théoriquement, le meurtre est considéré comme une offense capitale et punissable de mort, mais les lois de Naggaroth sont implicitement faites pour être transgressé, et tant que le criminel n’attire pas trop sur lui la fatale suspicion de son supérieur hiérarchique, les choses se poursuivent comme si de rien était. Malékith lui-même encourage tacitement ces assassinats et ces conflits politiques comme militaires, car ils fortifient son peuple en élimant les faibles. Toutes ces trahisons et tous ces meurtres refroidissent le cœur des siens, et c’est tout ce qu’il désire.

Les Druchii sont une race sanguinaire et le risque de périr sous la lame d’un Assassin (ou de son meilleur ami) est constant. Cette paranoïa a édicté un code de conduite rigide. Les classes inférieures n’ont pas le droit d’approcher à moins de trois longueurs de lame d’un Dynaste sans y avoir été autorisées. Un serviteur peut se tenir à deux longueurs de lame, tandis qu’un Elfe de confiance, comme un lieutenant ou un garde du corps, peut se trouver aussi près qu’une longueur de lame. Les contacts plus intimes sont réservés aux amants, aux esclaves de toutes sortes et - naturellement - à l’ennemi (pour ce dernier, il est en effet plus aisé de s’assurer de cette façon de son décès rapide). Un Seigneur Elfe Noir est en droit d’exécuter sommairement quiconque enfreint ce code. Sur un champ de bataille, les Dynastes privilégient les Gardes Noirs comme garde du corps. La raison est que, dans la société Druchii, la place d’un Elfe Noir dans la chaîne de commandement ne peut être amélioré qu’en éliminant la personne au-dessus de lui (il y a bien sûr d’autre moyens, mais ça reste la façon de faire la plus rapide, un accident est si vite arrivé, surtout en plein combat). Par conséquent, la majorité des dirigeants de Maisonnées trouvent qu’il est trop dangereux de laisser la protection de leur vie entre les mains des membres de la même Maisonnée, aussi proches soient-ils, car les gardes du corps pourraient avoir des arrière-pensées et ne pas protéger suffisamment le Dynaste. La Garde Noire, elle, est tout à fait neutre en matière de hiérarchie - ils ne vont pas assassiner celui que Malékith leur a demandé de protéger - et ce sont des guerriers d’élite, ce qui en fait de parfaits gardes du corps.

Nombre de Dynastes doivent leur position à leur lignée, à leurs exploits ou aux faveurs dont ils jouissent à la cour de Malékith - bien que les plus sages se méfient de la dualité des cadeaux du Roi Sorcier. D’autres reçoivent un pouvoir temporel par le biais d’un édit de fer octroyé par l’un des cinq Seigneurs Noirs, parfois par Malékith en personne. Il s’agit de l’équivalent d’une lettre de marque, qui donne à son porteur toute l’autorité au nom de son commanditaire, si bien que tous ceux qui s’opposent à lui encourent les foudres de son mécène. Ceux qui se battent bien et apportent de nombreuses victoires aux Druchii connaissent les récompenses que le Roi Sorcier offre aux vainqueurs. Ceux qui gaspillent ses troupes et apportent le déshonneur et la honte sur le peuple Elfe Noir apprennent rapidement qu’il sait aussi châtier ceux qui le déçoivent. Par exemple, dans le cas du porteur d’un édit de fer, celui-ci est fondu et le métal en fusion est ensuite versé dans la gorge du noble. Tel est le prix de l’échec à Naggaroth, c’est pourquoi de nombreux Dynastes s’entourent d’Elfes de confiance (en vérité des hommes de paille) à qui faire porter le chapeau si les choses tournent mal.

Sources[modifier]

  • Livre d’Armée des Elfes Noirs, V6
  • Livre d’Armée des Elfes Noirs, V7
  • Livre d’Armée des Elfes Noirs, V8