Catégorie:Armement

De La Bibliothèque Impériale
« Les miliciens de la ville ont bien tenté de se servir de leurs piques contre nous, mais leur entraînement était tellement minable que nous nous sommes glissés entre les armes de ces pauvres mecs et que nous les avons taillés en pièces. Je m’en serais presque voulu. »
- Klaus, mercenaire dans la franche-compagnie de Korbuth
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Dans un monde sombre et dangereux, la quantité et la qualité des armes d’un guerrier peuvent faire la différence entre la vie et la mort, car une fois sortit des sentiers battus, un voyageur ne rencontrera que très peu de créature avec qui discuter. Seul un idiot ou un magicien très puissant osera se promener sans avoir une bonne arme à portée de main. Depuis l’élégante épée des Elfes à la hache robuste des Nains, jusqu’au bien moins sophistiqué mais tout aussi efficace kikoup’ des Orques, chaque peuple utilise un armement adapté à sa manière de combattre.

Toutefois, s’il existe des centaines d’armes différentes, dans la majeure partie des cas leurs effets se ressemblent beaucoup. Bien que l’impact d’une lame d’épée ou d’une tête de marteau sur un adversaire puisse entraîner des résultats différents d’un point de vue purement esthétique, les dégâts reçus par la victime peuvent se quantifier de façon très similaire : défoncer la tête d’un voleur d’un coup de marteau en lui faisant gicler la cervelle sur les murs se révélera tout aussi mortel en ce qui le concerne que de lui planter une épée dans l’œil.

Naturellement, certaines armes sont dotées de capacités distinctes. Certaines sont très rapides, comme les rapières ; d’autres ont plus de chance d’être mortelles, comme les armes à deux mains et les hallebardes ; et quelques-unes sont moins efficaces, comme les armes improvisées, les gantelets et les dagues.


Arme de Base[modifier]

« Il arrive qu’un soldat porte un justaucorps taché, des bandes molletières crasseuses, des braies souillées, qu’il se balade pas rasé, pue comme une charogne ou colporte la gale, mais son épée doit toujours étinceler comme si elle sortait de la forge ! Au combat, tenue impeccable et mise avenante ne vous sauveront pas la vie tandis qu’une épée le fera… à condition d’être entretenue et brandie par un soldat capable. Alors, comment bien entretenir son épée ? C’est simple. Après chaque bataille, débarrassez-la du sang et des entrailles, munissez-vous d’un linge huilé et frottez-la un bon coup. Si vous devez combattre en terrain détrempé ou sous une pluie battante, pensez à enduire la lame de cire d’abeille. Affûtez en outre son tranchant à l’aide d’une pierre à aiguiser. Il convient d’y consacrer le temps nécessaire : chaque geste doit être précis et délicat, comme si vous caressiez une vierge lors de la première nuit d’amour. Si votre épée se pique de rouille, c’est que vous êtes un bougre de fainéant. Empoignez du sable et frottez jusqu’à ce que l’oxydation disparaisse. Prenez garde cependant de ne pas y laisser vos doigts, vous ne serviriez plus à grand chose. »
- Gustav Blötcher, sergent instructeur, à ses recrues

Épées, haches, massues et masses sont toutes des armes de base, comme le sont d’autres plus ésotériques comme les pics, les marteaux ou les serpes. D’une façon générale, cela regroupe toutes les armes qui coupent, transpercent ou taillent, et sont tenues dans une seule main. Les armes de base sont de loin les plus répandues et sont, peut-être, les armes de prédilection de la plupart des gens. Il y a deux raisons à cela. Premièrement, on les trouve très facilement, dans n’importe quelle ville comme sur les dizaines de champs de bataille qui ont fleuri dans le sillage de la Tempête du Chaos. Deuxièmement, elles sont relativement faciles à utiliser. N’importe qui peut empoigner une arme à une main et s’en servir pour se défendre. En conséquence, elles sont devenues les armes favorites des conscrits, des gardes, des soldats et même des chevaliers.

Ainsi, chaque guerrier se présente sur le champ de bataille avec au moins une arme de base, même si certains peuvent avoir en plus d’autres armements plus spécialisés. Il s’agit là d’une simple notion de pragmatisme : un guerrier qui s’est entraîné au maniement d’une arme spéciale portera également une arme de base de réserve (généralement une épée courte, une dague ou toute autre arme pas trop encombrante) au cas où son arme principale serait brisée, ce qui lui laisse toujours une chance de combattre son ennemi.

Le principal avantage d’une arme de base est qu’elle peut être utilisé en conjonction d’un bouclier. Certains guerriers portent une arme de base dans une main et un bouclier dans l’autre, une combinaison qui leur garantit une chance de pouvoir parer ou bloquer presque n’importe quelle attaque : même la hache la plus imposante peut être détournée au tout dernier moment par un habile combattant.

Certains guerriers portent deux armes de base, une dans chaque main, et peuvent ainsi faire pleuvoir les coups sur l’adversaire.

Dague[modifier]

« Cette dague, courte et discrète, est idéale pour aller au cœur des choses. Au sens propre. »
- Gregor, marchand d’Averheim

Dagues et couteaux sont très répandus, et peuvent être portés là où les autres armes sont interdites. Pratiques et faciles à dissimuler, les dagues sont surtout appréciées dans le Vieux Monde comme couverts de table plutôt que comme armes de combat. Toutefois, il est très facile de se les procurer, elles sont bon marché et utiles dans toutes les situations, ainsi presque toutes les personnes qui en ont les moyens en possèdent une. Si les dagues ne sont pas idéales pour percer les armures, plus d’un guerrier est mort un couteau entre les omoplates.

En tant que que catégorie d’armes, les dagues comprennent toutes les armes à lame courte depuis le petit couteau à lame en forme de feuille des Halflings jusqu’au long coutelas des Elfes, qui mesure près de 40 centimètres, en passant par le stylet Tiléen, qui peut être encore plus long, et la miséricorde Bretonnienne. Ces lames sont équipées d’une poignée de bois gainée de cuir et elles sont souvent pourvues d’une petite garde pour protéger la main de leur porteur, mais ce n’est pas toujours le cas. Les dagues sont très différentes des mains gauches, dotées d’une garde enveloppante pour parer les attaques entrantes.

Les meilleures dagues possèdent toujours une garde. Leur pommeau est fréquemment fait d’une gemme taillée, mais n’importe quel autre ornement peut aussi bien servir à cet usage. Comme sur les armes de plus grande taille, la lame des dagues porte une cannelure destinée à l’écoulement du sang. Certains modèles exotiques ont une lame incurvée, tandis que d’autres sont ornés d’inscriptions ou de runes gravées à l’acide dans le métal de la lame.

Pour l’essentiel, les dagues de bonne qualité sont des versions améliorées des modèles ordinaires. Elles ont une lame d’acier, plutôt que de fer, et leur poignée est gainée de cuir cousu au lieu d’être simplement collé. De plus, le pommeau, bien que fait du même métal que le reste de l’arme, est sculpté d’un motif ou un autre, comme une flamme par exemple, l’emblème du fabricant ou l’insigne familial du propriétaire de l’arme.

Les dagues de qualité médiocre ne sont que de grossières pièces de fer, aiguisées d’un côté pour y ajouter un tranchant. Elles peuvent ressembler à des couteaux de qualité moyenne, mais leur métal souffre généralement d’une paille (un défaut) ou on les a coulées au lieu de les avoir forgées. Leurs décorations sont faites de matériaux bon marché, de l’os par exemple, ou leur poignée est enveloppée de tissu. Elles n’ont jamais de pommeau décoré de façon particulière.

  • Poignard : Semblable à une dague, le poignard possède une lame longue et effilée, tranchante des deux côtés.
  • Stylet Tiléen : Voici un autre type de dague à lame triangulaire, très fine et très longue, conçue pour produire des blessures très profondes et donc difficiles à guérir. De plus, sa lame mince peut facilement passer à travers les mailles de la cotte.
  • Miséricorde Bretonnienne : La miséricorde est une dague à lame large de section plate, triangulaire ou carrée, munie d’une garde en quillons. Plus longue qu’une dague ordinaire, les Chevaliers s’en servent pour achever leurs adversaires blessés en l’enfonçant par un défaut de l’armure au niveau du gorgerin.

Marteau, Gourdin ou Masse[modifier]

« Ce lourd gourdin, encore plus assommant que son ancien propriétaire, est suffisamment robuste pour mettre un terme à toute conversation qui s’éternise. »
- Gregor, marchand d’Averheim

Parfois, les outils les plus rudimentaires sont les plus efficaces. Évolution naturelle du gourdin, les marteaux et les masses se sont développés à partir de simples outils. Qu’il s’agisse d’un gros morceau de bois ou d’un marteau Nain forgé dans le meilleur acier, une bonne arme contondante peut être dévastatrice dans les mains d’un guerrier puissant. Un coup de masse peut facilement briser un crâne ou assommer un homme, et les Mort-Vivants sont particulièrement sensibles aux os brisés… Les marteaux convertis en armes de guerre possèdent souvent une pointe ou un pic placé à l’opposé de leur tête plate, dont on se sert pour forcer les armures de plaques de l’adversaire. Les masses produisent des résultats très similaires à ceux des marteaux, mais leur manche est généralement couronné d’une boule, lisse ou recouverte de pointes destinés à labourer la chair de l’ennemi. Dans certains cas, elles se terminent par une massue de métal oblongue et cloutée ou même par un simple bloc de fer. Les masses et les marteaux sont des armes idéales pour les guerriers qui ne veulent pas se donner trop de peine à entretenir leurs armes.

Les armes contondantes de qualité médiocre comprennent les massues et les gourdins ordinaires. Les plus simples se présentent sous la forme d’une bonne pièce de bois dur ou d’un fémur de grand animal. Comme la plupart des armes à manche, elles ont généralement une poignée gainée de cuir ou de corde. Lorsqu’elles sont de meilleure qualité, ces armes sont plus raffinées et se présentent sous la forme de véritables marteaux ou masses plutôt que comme les simples gourdins qu’apprécient les barbares qui vivent en marge de la civilisation. Ces armes, souvent en fer, sont équipées d’un manche de bois spécialement traité, fait pour résister aux impacts sans se fissurer ni se rompre.

  • Marteau d’Armes : Un marteau d’armes est un engin contondant d’à peu près soixante centimètres de long, muni d’une large tête de métal. La plupart de ces armes possèdent une tête plate d’un côté, pour broyer, et pointue de l’autre, pour servir de bras de levier.
  • Masse d’Armes : Une masse d’armes est constituée d’une lourde tête métallique lestée, généralement à ailettes et ornementée, montée sur un robuste manche métallique.
  • Massue : C’est le modèle le plus simple dans cette catégorie d’armes et, en réalité, il ne s’agit là que d’un lourd rondin de bois. Certains modèles sont dotés de pointes ou tirent avantage des nœuds du bois.

Hache[modifier]

« Qu’il s’agisse de couper du bois ou des têtes, cette hache fait parfaitement l’affaire. »
- Gregor, marchand d’Averheim

Si l’on excepte le bâton, les haches sont les plus anciennes de toutes les armes à une main et trouvent leur origine dans de simples outils tranchants à tête de pierre. De nos jours, on retrouve encore la trace de cette origine dans les grossières haches de silex utilisées à l’occasion par les moins civilisés des Peaux-Vertes. La hache moderne se présente sous la forme d’une arme à long manche pourvue d’une lame en forme de coin à une extrémité. Sa poignée est généralement enveloppée de cuir pour assurer une meilleure prise et pourvue d’une dragonne pour pouvoir la suspendre à la ceinture. La lame est creusée d’une cavité qui s’emboîte fermement sur le manche. La hache est l’outil traditionnel des Bûcherons de l’Empire, mais elle est aussi utilisée comme arme dans les régions rurales les plus pauvres, car sa lourde lame est capable de causer beaucoup de dégâts et perce facilement les armures si elle est maniée par un homme fort. Il existe de nombreux modèles de haches différents : certaines ont des lames en forme de croissant ou possèdent une pointe en regard du tranchant ; d’autres sont à double tranchant car, si c’est est inutile dans le cadre d’une utilisation technique - abattage d’arbres, charpente ou menuiserie – cela trouve son sens dans le cadre militaire, permettant de mieux équilibrer l’arme et de faciliter son emploi.

Les haches de qualité médiocre ne sont pas emboîtées sur leur manche comme les haches modernes. Au lieu de cela, leur tête de pierre est enfoncée et calée dans le bois fendu de leur manche et maintenue en place par un lien. Une hache de bonne qualité possède un manchon, une tête de fer et une poignée bien enveloppée de cuir. Elles ont également une lame ornée de runes, de prières aux Dieux, ou d’autres décorations destinées à la rendre plus effrayante, comme par exemple un petit crâne planté au-dessus du manchon ou une pointe au sommet de la lame ou à l’arrière. Les Kislevites sont célèbres pour leurs haches, qui possèdent toutes de larges lames en forme de croissant montées sur des manches renforcés.

De tous les armuriers, ce sont les Nains qui forgent les meilleures haches. Les haches Naines ont une grande valeur pour les guerriers du Vieux Monde et font partie des armes les plus recherchées, car se sont de belles armes, avec un manche fait d’une solide pièce de noyer ou de chêne, renforcé de bandes de métal destinées à l’empêcher de se fendre ou de se casser, et le manchon est riveté ou vissé pour maintenir la lame en place.

Épée[modifier]

Quelles sont les qualités d’une fine lame ?

Il existe trois types de combattants à l’épée : les débutants, les fanfarons et les maîtres. Si vous connaissez déjà les techniques de base, il est facile de distinguer les apprentis des experts. Les premiers ne savent pas manier leur épée correctement et leurs mouvements sont complètement déséquilibrés. En ce qui concerne les fanfarons, ils sont très habiles mais ils s’embarrassent de fioritures inutiles, uniquement destinées à impressionner la galerie. On les retrouve souvent dans les foires, où ils affichent leurs talents devant la foule en délire. Un véritable maître à l’épée est un mentor qui va de ville en ville pour enseigner son art, mais il ne révèle jamais ses bottes secrètes. Un vrai maître d’armes vous enseignera tout ce que vous devez savoir… mais pas tout ce qu’il sait, lui.

L’épée est souvent considérée comme la reine des armes, l’exemple type de l’arme du guerrier. Faites pour porter des attaques tranchantes, elles peuvent également être perforantes, une qualité largement exploitée par les rapières et les fleurets. Bien aiguisée, une bonne lame peut transpercer les armures ou l’épaisse peau des Orques sans trop de difficultés. Certains guerriers ne s’embarrassent même plus des armes autres que les épées, et abandonnent parfois même le bouclier au profit d’épées à deux mains aussi grandes qu’un homme. Les modèles d’épées qui existent sont d’une extrême diversité : sabres, rapière, épée courte, épée longue… Elles peuvent avoir un seul tranchant, comme les sabres, à la façon de couteaux géants, ou être à double tranchant pour permettre au guerrier de frapper à revers. Il existe également de nombreux modèles de poignées et de gardes, depuis le « U » stylisé d’Ulric qui prévaut dans les provinces du nord, jusqu’à la barre transversale conçue pour protéger la main. Certaines lames, surtout les plus coûteuses, sont équipées d’une garde en corbeille sophistiquée, comme celle d’un sabre, mais ce type de garde est plutôt réservé aux rapières, plus petites et plus rapides.

Parmi les races non humaines, seuls les Elfes pratiquent l’art de l’épée autant que les humains, quoique leurs lames soient généralement d’une qualité bien supérieure et d’une esthétique beaucoup plus raffinée. Si les Elfes Sylvains d’Athel Loren sont tout aussi susceptibles de manier des faucilles que les lames rectilignes des Bretonniens, les Hauts Elfes portent des épées dont la forme rappelle celle des lames en forme de feuille de leurs coutelas. Avec ces lames légèrement élargies, ils peuvent mettre plus de poids dans leurs attaques, ce qui leur permet de pénétrer facilement les défenses de guerriers moins expérimentés.

Pour ce qui est de la fonction et des effets, les épées se ressemblent toutes. Faites pour porter des attaques tranchantes, elles peuvent également être perforantes, une qualité largement exploitée par les rapières et les fleurets. Les épées de qualité médiocre sont faites de matériaux de second choix, tels que le bronze ou la fonte, qui finissent par se plier ou se briser au combat. Les épées de qualité exceptionnelle, en revanche, ont une lame gravée d’inscriptions runiques sur toute leur longueur, possèdent une cannelure (une rainure estampée au centre de la lame afin de la conserver propre) ou peuvent avoir une garde élaborée et un pommeau d’ornement. Le fourreau, tout aussi important, fournit au guerrier dévot ou superstitieux une surface idéale où inscrire les bénédictions des Dieux. Les épées sont des armes bien plus efficaces que les grossiers gourdins ou les haches, bien qu’apprendre à s’en servir soit long et difficile. Il faut des années pour maîtriser le maniement de l’épée et malheureusement, nombre de soldats mourront bien avant d’y être parvenus !

Dans l’Empire, les épées sont synonymes d’excellence. Naturellement, ce sont des objets de vénération car les Crocs Runiques sont des épées et sont également le symbole du mérite suprême. De nombreuses lames de qualité viennent des forteresses Naines, mais on peut aussi trouver un certain nombre d’armuriers de valeur dans l’Empire. En fait, la Sylvanie produisait jadis quelques-unes des meilleures armes de toutes les provinces, mais il y a bien longtemps que ces temps sont révolus.

  • Épée Courte : Cette épée à lame courte, qui descend d’un ancien modèle d’épée Tiléenne, est une arme à double tranchant et à pointe effilée. Pour ce qui est de la longueur, elle se situe entre la dague et l’épée large. Une machette fait à peu près la même taille qu’une épée courte, mais sa lame est plus large et elle n’a qu’un seul tranchant.
  • Épée Large : Il s’agit là d’une épée à lame rectiligne, plus courte qu’une épée longue. Les épées de l’ère présigmarite étaient des épées larges sans garde. Les épées larges modernes, qu’il ne faut pas confondre avec les armes anciennes, sont pourvues d’une lourde garde en corbeille et sont extrêmement répandues dans le Vieux Monde.
  • Épée Longue : La plus commune des épées disponibles dans le Vieux Monde est un chef-d’œuvre pour tout forgeron : quatre pieds d’acier brillant et deux tranchants coupants comme des rasoirs. Ces armes sont dotées d’une longue lame, d’une large garde et d’une poignée relativement allongée. Elles ont la faveur de la plupart des chevaliers et des guerriers du Vieux Monde, en particulier en Bretonnie, et sont assez représentatives de la catégorie des épées.
  • Sabre : Le sabre est une arme à large lame incurvée, dotée d’une garde en corbeille, très en vogue chez les pirates de Sartosa.

Armes Improvisées[modifier]

Dans les cas les plus désespérés - lorsqu’on n’a même pas de dague - une bouteille, un tabouret ou une poêle à frire peut faire l’affaire face à une brute armée d’un couteau. Aucune d’entre elles ne convient cependant à un guerrier professionnel. D’un autre côté, que serait une bagarre de taverne sans quelques bouteilles et quelques chaises volant au travers de la salle ?

Poing[modifier]

« Je suis sûr que les coups de tête que j’ai mit à ses poings ont dû le fatiguer un peu… »
- un lutteur anonyme, essayant de se remonter le moral après sa défaite

Lorsque tout le reste fait défaut, il faut se battre à mains nues. Les attaques à mains nues regroupent les coups de poing, de pied, de tête, etc. Inutile de préciser que les chances de survie sont comparables à celles de Halflings privés de nourriture pendant huit heures !

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Armes Spéciales[modifier]

« Peut-être bien qu’une arbalète est plus fiable, mais il n’y a rien de mieux qu’une bonne paire de pistolets pour inspirer la peur. Lorsque vous avez ces deux canons sous le nez, il paraît soudain très raisonnable d’abandonner quelques karls en échange de votre vie. »
- Tilmann, bandit de grand chemin imprévisible


Cette appellation regroupe toute arme qui n’est pas "de base". Cela inclut les armes de tir comme l’arc ou la hache de jet, ou des armes de mêlée plus impressionnantes comme la hallebarde ou la lance. Chaque type d’arme spéciale confère des avantages particuliers au guerrier qui la manie. Vous trouverez ci-dessous la plupart des armes utilisées sur les champs de bataille.

Arbalète[modifier]

Flèches et Carreaux

Les flèches (pour les arcs) et les carreaux (pour les arbalètes) sont vendus par lots de cinq. À la fin de chaque rencontre, le tireur peut essayer de récupérer les munitions qu’il a tiré, mais même s’il les retrouve, elles ont toutefois de fortes chances d’être détériorées. Dans les cas les plus désespérés, une flèche ou un carreau peut servir d’armes de corps à corps.

L’arbalète représente l’évolution naturelle en matière de conception d’arcs. L’arbalète peut tirer avec une force bien supérieure à celle que peut développer un arc classique équivalent. Toutefois, pour mettre son carreau en position et remonter le mécanisme de tir, le tireur doit utiliser une poulie, un système à manivelle ou même parfois la force brute, ce qui exige du temps et de l’attention, deux denrées généralement difficiles à mettre en œuvre sur un champ de bataille. Ceci la rend assez peu pratique à utiliser, mais en compensation, les arbalétriers y gagnent l’avantage de projeter des carreaux qui peuvent infliger de lourds dommages à l’ennemi. Les arbalètes sont bien plus longues à fabriquer que les arcs et sont donc plus chères, mais beaucoup les apprécient néanmoins pour leur puissance et leur portée.

La qualité des arbalètes varie considérablement. La plupart sont d’assez piètre fabrication, ce qui permet de les vendre à bas prix et de fournir les régiments de l’Empire. En conséquence, de nombreuses arbalètes ne valent guère mieux qu’un arc monté sur une crosse de bois et elles ne sont pas nombreuses à posséder le système à manivelle nécessaire pour tendre leur corde afin de pouvoir tirer, ainsi ces arbalètes exigent un temps considérable pour le rechargement. Celles qui sont mieux fabriquées, comme celles qui viennent de Nuln, sont équipées de poulies d’acier tournant relativement facilement, ce qui permet un rechargement plus facile. Les meilleures ont une crosse sculptée, ornée de griffons, de dragons et d’autres créatures fantastiques.

Arbalète à Répétition[modifier]

Les arbalètes à répétition sont complexes, coûteuses et difficiles à fabriquer. Utilisé intensivement par les guerriers de Naggaroth, cette version plus légère et moins puissante qu’une arbalète possède un chargeur sophistiqué et un mécanisme de chargement rapide qui met en place un trait dès que la corde est tendue, elle est ainsi capable de projeter un volée de carreaux lorsqu’un arbalétrier ordinaire ne ferait feu qu’une seule fois. Le prix de cette arme la met hors de portée de tous à l’exception des guerriers les plus fortunés.

Arbalète de Poing[modifier]

Les arbalètes de poing sont des chefs-d’œuvre de maîtres armuriers : des arbalètes miniatures que l’on tient d’une main, dotées de la puissance et de la précision de vraies arbalètes, qui perdent en portée ce qu’elle gagnent en maniabilité. Sa structure minutieusement assemblée, tout en acier, lui permet d’accroître la tension de sa corde lorsqu’on la remonte, ce qui en fait un complément intéressant à la panoplie de tout guerrier. Mieux encore, étant donnée sa petite taille, elles peuvent être facilement dissimulées sous des vêtements et sont très appréciées des Corsaires Elfes Noirs, des divers Assassins, et des cavaliers qui peuvent conserver une main pour les rênes de leur monture tout en tirant sur leurs ennemis. Mais elle a beau être de taille réduite, elle reste lente à recharger car son propriétaire doit tendre sa corde au moyen d’un pas de vis intégré dans sa crosse.

Arc[modifier]

Un arc se compose d’une pièce de bois flexible d’un seul tenant. Bien qu’ils soient un peu chers et difficiles à fabriquer correctement, les arcs sont les armes habituelles des chasseurs et des soldats, utilisé fréquemment pour la chasse en temps de paix comme en temps de guerre (seul le gibier change). Il s’agit d’une arme compacte, tout aussi facile à fabriquer qu’a entretenir. Faits de bois, d’os et de tendons, les arcs permettent de tirer à une distance très acceptable tout en infligeant des dégâts respectables, bien que plusieurs flèches soient nécessaires pour venir à bout d’un adversaire coriace. Les arcs varient en qualité, en fonction de leur tension et de leur construction. Un arc trop flexible manquera de la force nécessaire à propulser ses flèches efficacement, mais en revanche, un arc trop raide sera difficile à tendre, ce qui peut réduire la précision du tir.

Récemment, au moins dans l’armée, l’arc a commencé à faire place à l’arbalète qui bénéficie d’une plus longue portée et peut potentiellement infliger des dégâts plus importants. En conséquence, les arcs reviennent maintenant à ceux qui ne peuvent s’offrir de meilleure arme, telle qu’une arbalète ou même une arme à feu. Mais si l’arc n’est pas une arme aussi puissante que l’arbalète, il permet à son utilisateur d’effectuer des tirs de volée, libérant ses projectiles selon une trajectoire elliptique.

Arc Court[modifier]

Il s’agit de la plus petite version de ce type d’arme, bon marché et d’un maniement aisé, très appréciée par les Gobelins car ces petites créatures sont trop faibles pour utiliser des arcs plus puissants. Son seul désavantage est sa portée réduite. Certains cavaliers l’utilisent également parce qu’il est plus facile à manier à dos de cheval que les autres modèles, trop longs pour le tir monté.

Arc Long[modifier]

Version améliorée de l’arc, l’arc long est plus grand, fait de plusieurs épaisseurs alternées de bois flexibles tels que l’if et l’orme, il a été conçu pour lancer ses flèches avec une précision surprenante et une force meurtrière. Bien que ses performances soient quelque peu supérieures à celles d’un arc normal en terme de portée - un bon archer peut toucher la feuille de son choix sur un arbre à trois cents pas avec une telle arme - sa véritable force réside dans sa capacité à projeter ses flèches avec suffisamment de puissance pour percer une armure.

Arc Elfique[modifier]

L’arc Elfique est similaire à un arc long, mais il est composé de plusieurs bois rares et souples plaqués de couches d’os. Il est plus léger et moins encombrant qu’un arc normal, mais sa facture inhabituelle le réserve exclusivement aux archers les plus doués. Seuls les artisans Elfes sont capables de fabriquer de tels arcs, et on les trouve donc très rarement en dehors des territoires Elfiques. Toujours réalisés avec les meilleurs matériaux, ils sont donc tous de qualité exceptionnelle.

Armes de Jet[modifier]

Cette catégorie comprend les couteaux, les étoiles, les haches et toutes les armes mises au point pour être lancées en combat. C’est leur fabrication qui rend ces armes particulières. Elles sont soigneusement équilibrées pour pouvoir être lancées en ayant de bonnes chances de causer des dégâts à l’arrivée. À l’évidence, plus elles sont lourdes, plus elles font de dégâts. Et, du fait qu’elles sont lancées, les personnages les plus forts peuvent espérer causer beaucoup plus de dégâts qu’ils ne le pourraient à l’aide d’un arc. Mais par ailleurs, les armes de jet pèsent plus lourd qu’un arc et leur utilisation finit par se révéler plus contraignante.

Couteaux et Étoiles de Lancer[modifier]

Ces armes sont légères, faciles à dissimuler dans des vêtements et, par conséquent, l’outil préféré des Assassins, des infiltrateurs ou des bandits qui se spécialisent dans l’attaque des imprudents. Un couteau bien équilibré lancé dans le dos a mis fin à la vie de bien des nobles et marchands. Les armes de jet ne conviennent pas au corps à corps car elles ne sont pas correctement équilibrées pour cela.

Haches de Jet[modifier]

Ces armes sont remarquablement équilibrées, elles sont donc très précises malgré leur poids. Même si le porteur ne peut pas la lancer très loin, son impact est redoutable quand elle fait mouche.

Armes de Parade[modifier]

Conçues pour bloquer les attaques d’un adversaire, les armes de parades sont des instruments vitaux pour les duellistes. L’une de leurs principales qualités est qu’elles peuvent à la fois permettre de bloquer avec succès les attaques d’un adversaire et être utilisées comme des armes véritables en fonction de la situation. L’idée de la dague de main gauche tire son origine des techniques de combat développées dans les royaumes d’Estalie. Tandis que la notion de duelliste élégant faisait son chemin jusqu’aux autres contrées, la conception de cette arme progressa, ce qui mena à l’invention du brise-épée (parfois appelé brise-lame). Bien que leur usage se répande dans le Vieux Monde, de nombreux guerriers préfèrent encore utiliser la rondache, un bouclier de petite taille, plus rapide et moins encombrant que le modèle normal, pour parer les attaques.

Brise-Épée[modifier]

Le brise-épée est une dague ayant de larges et profondes dentelures le long d’un côté de la lame, ressemblant aux dents barbelées d’un peigne et conçues pour piéger la lame d’un adversaire, permettant non seulement de bloquer une attaque mais également de rompre une lame. Même s’il est peu probable qu’un brise-épée sois capable de casser une épée longue, les fleurets, rapières et autre dagues risquent fort de ne pas résister au traitement.

Main-Gauche[modifier]

Une main-gauche, ou dague de main gauche, est une arme légèrement plus longue que la dague normale. À la différence des dagues ordinaires, sa large garde protège la main et sa lame fine peut se glisser entre les côtes d’un ennemi. On utilise la main gauche comme une arme défensive et, malgré sa ressemblance avec la dague, elle n’est pas conçue pour être lancée.

Rondache[modifier]

Une rondache est un petit bouclier utilisé pour intercepter et repousser les attaques. Elle peut également être utilisée comme une arme et de nombreux soldats y ajoutent des pointes et des excroissances diverses précisément dans ce but. Comme les boucliers ordinaires, les rondaches portent souvent des inscriptions, des parchemins ou des sceaux de vertu.

Armes d'Escrime[modifier]

L’art de l’escrime a vu le jour dans les royaumes Estaliens. Avec les armes légères et dangereuses qui servent à le pratiquer, un habile escrimeur peut parvenir à glisser sa lame au travers des défenses de l’adversaire et à lui porter un coup précis et fulgurant. Ces épées ont beau manquer de la puissance d’armes plus imposantes, elles n’en sont pas moins mortelles entre des mains expertes. La plupart des escrimeurs manient également des armes de parade, telle que la main gauche (cf. plus bas), à l’aide de leur main non directrice. Les duellistes de Tilée ont fait évoluer ce style de combat en incorporant une cape dans leur technique, ce qui leur permet de piéger l’arme de leur opposant et d’ouvrir sa garde pour mieux l’embrocher sur leur rapière.

Les armes d’escrime du Vieux Monde comprennent deux types de lames : le fleuret et la rapière. D’autres armes, par exemple le sabre et le cimeterre, pourraient également tomber dans cette catégorie car elles demandent à être maniées avec rapidité et adresse. Comme toutes les autres, les armes des escrimeurs peuvent varier en qualité. Les fleurets de qualité médiocre ont par exemple une garde en coquille trop petite pour protéger la main ou une lame trop raide, manquant de la souplesse requise. À l’inverse, les armes de qualité exceptionnelle, particulièrement les rapières, sont beaucoup plus ornementées, pourvues d’une garde en corbeille raffinée, de quillons et d’une magnifique lame enjolivée d’inscriptions et de gravures tout du long. L’équilibrage est également une qualité essentielle aux armes d’escrime. Même si l’art de l’escrime s’est répandu jusque dans l’Empire, les meilleures rapières proviennent toujours de la terre d’origine de ce style de combat.

Les armes d’escrime sont un pur produit de la civilisation. En conséquence, on ne peut les trouver que dans les cités, et encore seulement chez les nobles fortunés. La plupart des guerriers préfèrent le poids d’une bonne hache ou d’un solide marteau à la vivacité d’une rapière.

Fleuret[modifier]

Un fleuret est constitué d’une mince lame de section carrée montée sur une garde en coquille. Il présente l’avantage d’être très rapide et précis en combat. Mais en compensation de sa vitesse, il perd un peu de son potentiel de dégâts. Les bretteurs expérimentés commencent généralement avec un fleuret et se tournent ensuite vers la rapière.

Rapière[modifier]

Voici une arme qui ressemble au fleuret, mais qui est équipée d’une lame plus large et de longs quillons fixés à la coquille de sa garde. Certaines rapières ont une garde en corbeille plutôt qu’en coquille. Cette lame n’est pas aussi précise que le fleuret, mais ses capacités à taillader aussi bien qu’à transpercer la rendent plus appréciée dans les véritables batailles.

Arme Lourde[modifier]

Les armes lourdes sont aux armes à une main ce que les épées sont aux dagues : ce sont des modèles plus grands d’armes classiques, très longues et imposantes nécessitant d’être maniées des deux mains. Toutes les armes lourdes sont des versions agrandies de leurs équivalents à une main : une hache à deux mains est la version de grande taille de la hache normale et une épée à deux mains est une épée de grande taille. Toutes les armes de la catégorie des armes à une main ont une arme lourde équivalente. Un coup porté avec une arme lourde peut facilement trancher un homme en deux et défoncer son armure. Il faut cependant beaucoup de temps pour apprendre à utiliser ces armes, et seuls les plus forts sont capables de les manier efficacement.

Les Balles

Les balles sont vendues par 10 et livrées dans de petits sacs de tissu huilé. Elles sont plus faciles à trouver que les armes mécaniques et à poudre auxquelles elles servent de munitions. Les balles de qualité exceptionnelle sont faites d’acier, tandis que celles de qualité inférieure sont en plomb, en céramique, voire même en argile. Contrairement aux autres munitions, une fois la balle tirée, elle n’est pas réutilisable.

La Poudre

La poudre, indispensable aux armes mécaniques ou à poudre, se présente dans de petits tonnelets de fer ou dans des cornes scellées à la cire pour éviter que l’humidité ne vienne gâcher leur contenu. Chaque tir nécessite une dose de poudre. Il existe de grandes différences de qualité : une meilleure qualité réduit le risque d’enrayement et d’explosion.
Dans tous les cas et indépendamment de toute notion de qualité, la poudre ne s’enflammera pas si elle est trop humide. On doit la faire sécher avant de pouvoir l’utiliser.

Le développement des armes lourdes est une conséquence directe de l’usage de plus en plus répandu de la cavalerie. Comme il fallait des armes mieux adaptées pour atteindre les cavaliers, les armuriers ont simplement allongé les lames, créant ainsi les épées à deux mains. Pourtant, ces armes surdimensionnées n’étaient pas toujours d’un prix abordable ni très pratiques à utiliser dans les combats contre la cavalerie. C’est ainsi que les armes d’hast se sont développées. En attachant la partie supérieure d’une arme de plus petite taille à une perche ou à une hampe, on pouvait atteindre les cavaliers comme avec une épée longue.

Arquebuse[modifier]

Il s’agit d’une arme à poudre noire composée d’un canon monté sur une structure en bois. Certaines versions (notamment celle des Nains) sont plus avancées que d’autres et disposent de systèmes de tir plus perfectionnées, notamment des leviers et des ressorts qui maintiennent la mèche enflammée, et des gâchettes qui actionnent le mécanisme de mise à feu. Les arquebuses ne sont pas des armes très fiables : le canon explose de temps à autre, et la poudre refuse parfois de s’enflammer, mais elle dispose d’une longue portée de tir et d’une puissance phénoménale capable de pénétrer les meilleures armures avec aisance, ce qui en fait une arme très recherchée.

Bâton[modifier]

Apprécié des voyageurs, des bergers et des vagabonds en général, le bâton est une arme de protection peu coûteuse et efficace. Il est généralement constitué d’une solide pièce de bois, d’un mètre quatre-vingts de long environ, souvent en chêne bien que le noyer soit préférable. Les plus misérables sont desséchés et fendus aux extrémités, tandis que ceux qui sont de meilleure qualité sont généralement gainés de cuir en leur milieu. Les meilleurs sont terminés par des capsules de cuivre ou de fer aux deux extrémités, de manière à les empêcher de se fissurer à l’impact. Les bâtons présentent le double avantage d’infliger des dégâts appréciables tout en augmentant l’allonge et les capacités défensives de celui qui les manie.

Bardiche[modifier]

La bardiche est une arme d’hast, équipée d’un fer de hache allongé en forme de croissant. Le fer a deux points de fixation à la hampe : une à l’extrémité basse du croissant, l’autre en son milieu. L’extrémité haute du croissant forme une pointe permettant une utilisation d’estoc. C’est une arme particulièrement efficace du fait de sa polyvalence : pas trop longue ni trop lourde, son fer robuste lui permet de résister au choc de cavalerie lors de la charge, et sa longueur donne l’avantage de causer de très profondes blessures, voire de tuer sur le coup les chevaux en les décapitant ou en les échinant, et la pointe permet de transpercer les armures de plates.

Claymore[modifier]

La claymore, qu’on appelle aussi épée à une main et demie ou épée bâtarde, se situe à mi-chemin entre l’épée large et l’épée à deux mains. Sa polyvalence est sa principale qualité. Maniable à une ou à deux mains, elle autorise une grande souplesse d’emploi aux guerriers qui désirent combattre avec un bouclier mais veulent également pouvoir recourir aux dégâts que peut potentiellement causer une arme de grande taille. Elle semble être apparue dans l’Empire et en Bretonnie en même temps et il existe toujours des polémiques pour savoir à qui doit être attribuée son invention.

Fléau[modifier]

Un fléau est une arme encombrante, lourde et maniée des deux mains. Il est composé de lourdes masses, souvent hérissées de pointes, attachées à un manche par des chaînes. Les avantages de ces armes sont la vitesse à laquelle un guerrier peut les faire tournoyer et les dégâts supplémentaires qu’elles infligent. Il existe tout un éventail de variations possibles pour ce qui est des différents modèles de ces armes. Certaines peuvent avoir plusieurs chaînes équipées de poids ou bien des boules couvertes de pitons ou de pointes à la place de simples poids, ainsi que toutes les variantes imaginables de ces armes éprouvées. Le fléau fatigue rapidement son utilisateur, mais est incroyablement destructeur lors d’une charge et ses coups peuvent briser os et boucliers.

Les plus célèbres combattants à manier le fléau d’armes sont les Flagellants de Sigmar.

Fouet[modifier]

Arme solide et souple, non tranchante (mais qui peut toutefois facilement couper des vêtements), elle est faite de cuir ou de chanvre tressé (ou autres matières semblables, comme du nerf de bœuf), d’une longueur généralement comprise entre 1,5 mètre à 4 mètres et parfois lestés à l’extrémité avec de petits bouts de fer, de pierre ou d’os. Plus utilisée pour la torture que pour le combat, le fouet permet aussi à son possesseur, s’il le maîtrise bien, d’immobiliser brièvement un adversaire humanoïde (mais pas les Orque ou les Saurus) par la douleur causée. Inutile en combat rapproché (en deçà d’un mètre), on ne rencontre que rarement des guerriers équipé de fouet sur un champ de bataille, bien que les Maîtres des Bêtes et les Chefs de Meutes sachent s’en servir avec efficacité.

Fronde[modifier]

Rendue célèbre par les bergers dans tout le Vieux Monde, les frondes sont rarement utilisées sur un champ de bataille, n’étant pas plus puissantes que les arcs tout en ayant une portée inférieure. Une fronde n’est rien de plus qu’une boucle de tissu ou de cuir dans laquelle on place une pierre. Le frondeur fait tournoyer son arme au-dessus de sa tête avant de lâcher la pierre vers sa cible. Bien que de nombreux archers méprisent cette arme, un frondeur talentueux peut tuer un homme à une distance raisonnable, et les munitions sont gratuites : les pierres se trouvent partout ! Peu de guerriers dignes de ce nom daigneraient utiliser une telle arme, mais les Halflings sont célèbres pour la précision avec laquelle ils bombardent de pierres des ennemis plus grands qu’eux.

Garrots[modifier]

Ce ne sont certes pas les plus héroïques des armes, pourtant les garrots (cordons d’étrangleurs) sont souvent utilisés par les meurtriers. Pour les utiliser, il suffit d’enrouler la corde autour du cou de la victime et de tirer fort. C’est une façon assez affreuse de tuer quelqu’un, mais c’est très efficace. Les garrots ne sont pas des armes utilisables dans un vrai combat. En vérité, ils ne sont efficaces que lorsque l’adversaire est pris par surprise.

Hallebarde[modifier]

Cette arme est constituée d’une lourde lame fixée au bout d’une longue hampe. La lame dispose d’une pointe, comme une lance, ainsi que d’un bord tranchant comme celui d’une hache, ce qui lui permet d’être utilisée de deux façons différentes. Elle est maniée des deux mains pour frapper d’estoc ou de taille et sa force est suffisante pour blesser les adversaires les plus coriaces, mais elle est difficile à manier dans les lieux clos. Il existe bien des variantes de la hallebarde, portant sur la taille de la lame, la longueur de la pointe et la composition de la hampe. De plus, la famille des hallebardes regroupe presque toutes les armes d’hast, comme le vouge ou l’esponton.

Javelots[modifier]

Le javelot est une courte lance de chasse conçue pour être lancée plutôt qu’utilisée en combat rapproché. Sa légèreté permet de la projeter plus loin qu’une lance, mais son équilibrage la rend inadaptée au combat rapproché. Ce n’est pas une arme très répandue, car les guerriers préfèrent se reposer sur des armes plus fiables, telles que l’arbalète et les armes à feu, mais les Skinks de Lustrie s’en sont fait des spécialistes. Parmi les différents modèles de javelots, on peut noter le pilum Tiléen dont le col de métal malléable se plie à l’impact, ce qui empêche l’ennemi de le renvoyer et le rend plus difficile à retirer d’une blessure ou d’un bouclier.

Lance[modifier]

Les lances, qui comprend aussi bien les bâtons pointus des Gobelins que les grandes lances finement ouvragées utilisées par les Elfes, font partie des premières armes inventées par l’humanité. Elles se présentent sous la forme de longues perches de bois, d’une dimension comprise entre un mètre cinquante et deux mètres dix, avec une pointe acérée à l’une de leurs extrémités. Contrairement aux autres armes, elles ont conservé leur utilité bien qu’elles aient si peu changé au fil du temps. Elles permettent à leurs possesseurs de tenir leurs adversaires à distance et de combattre sur plusieurs rang, elles sont donc parfaites pour l’infanterie désirant tenir une position défensive, et sa versatilité - dans le sens où l’on peut les lancer ou s’en servir en combat rapproché - a assuré la pérennité de cette arme, qui compte parmi les plus anciennes de toute l’histoire. En outre, elles ne sont pas coûteuses à fabriquer et même l’homme du peuple le plus humble peut apprendre à s’en servir.

Les lances de qualité exceptionnelle sont pourvues de pointes plus longues, en fer ou en acier, gravées de runes ou d’inscriptions. Certaines sont même montées sur des hampes décorées. Les lances de qualité médiocre sont reconnaissables à l’œil nu: leur tête de pierre est fixée sur le manche à l’aide de boyau ou de quelque autre genre de ficelle.

Dans les civilisations primitives, on décore souvent ces armes de plumes exotiques ou de bandes de fourrure, en enveloppant quelquefois toute la hampe de l’arme dans une pièce de cuir pour en améliorer la prise. Au sein de l’Empire, les soldats y suspendent parfois un pennon rappelant les couleurs de leur maison, de leur ordre religieux ou ornés de symboles divers. Certains y attachent même des rouleaux de parchemins portant des prières adressées aux Dieux, dans l’espoir de s’attirer leur faveur dans le tumulte de la bataille.

Lance de Cavalerie[modifier]

Comme on pouvait s’y attendre, les lances de cavalerie sont exclusivement destinées à être utilisées à dos de cheval (bien que d’autres créatures puissent également s’en servir). Elles comprennent la lance d’arçon et la demi-lance, et leur principal atout est leur allonge qui, lorsqu’elles sont utilisé en charge, donne des effets dévastateurs. Ce sont la lance et l’armure lourde qui font des chevaliers les terreurs des champs de bataille du Vieux Monde.

On trouve des lances de toutes les qualités. Les modèles de second ordre sont faits de bois tendres, comme le pin, qui ont une grande tendance à se briser. En outre, les lances les moins chères peuvent être dépourvues de fer. Dans la plupart des cas, elles se terminent simplement par une pointe de bois. Les lances de meilleure qualité sont équipées de pointes de métal ou de lames aiguisées. Les modèles de luxe ont souvent une pointe ouvragée, avec un motif de poing sculpté ou de crâne, ou encore une pointe fourchue. De nombreux chevaliers suspendent des pennons à l’extrémité de leurs lances.

Demi-Lance[modifier]

Il s’agit d’une courte lance utilisée dans la cavalerie. Elle n’est pas aussi imposante que la lance, mais elle n’en est pas moins capable de causer des dégâts impressionnants sans être aussi encombrante que la lance d’arçon. La cavalerie légère Elfique et les Sergents Montés de Bretonnie en font souvent usage.

Lance d’Arçon[modifier]

La lance d’arçon est une lance longue et lourde, généralement dotée d’une hampe de chêne et d’une pointe d’acier. Pour la manier, un cavalier cale l’extrémité de sa hampe sous l’aisselle et éperonne son cheval pour le lancer sur l’ennemi au galop de charge, en s’arc-boutant fermement dans ses étriers pour ne pas être désarçonné au moment de l’impact. Capable de transpercer les armures et de jeter les adversaires à terre, les régiments de cavalerie lourde équipés de ces longues lances sont les fléaux des troupes à pied, qu’ils éparpillent en s’enfonçant dans leurs rangs, perçant les protections et jetant l’ennemi au sol. C’est l’arme de prédilection des Chevaliers et autres riches guerriers, car le prix de ces armes (qui ne sont tout de même pas aussi chères que les tromblons) et leur disponibilité font qu’elles ne sont utilisées que par les Chevaliers. Sans oublier que son maniement demande beaucoup de talent et de force, et que seuls les plus riches montent les chevaux de guerre qui donnent à cette arme toute son efficacité.

Morgenstern[modifier]

Cette arme à une main et en quelque sorte un fléau miniature, mais elle reste tout aussi épuisante à utiliser. Son principal avantage est contre un adversaire équipé d’un bouclier, où la flexibilité du lien permet à la masse de se rabattre sur l’adversaire quand elle passe par-dessus le bouclier.

Pique[modifier]

La pique est l’arme emblématique de l’infanterie Tiléenne, et de l’infanterie mercenaire en général. Ces armes - bien plus longue qu’une lance normale, et même qu’une lance de cavalerie - sont idéales contre la cavalerie lourde : les soldats calent le pied de leur pique dans le sol et attendent la charge de l’ennemi qui vient alors s’empaler sur les fers acérés de leurs armes. L’avant d’une unité de piquiers forme ainsi un mur de pointes d’acier impénétrable, tenant à distance aussi bien les unités d’infanterie que les escadrons de cavalerie. Il est possible de porter des attaques au corps à corps, mais seulement sur des adversaires se trouvant à 6 mètres. Les piques sont inutilisables contre des adversaires plus rapprochés et les piquiers les laissent généralement tomber au sol pour tirer leurs armes à une main lorsque la mêlée se resserre.

Pistolet[modifier]

Le pistolet est une arme à poudre noire simple, dotée d’un mécanisme à ressort pour la mise à feu, projetant une petite balle de pierre ou de plomb. Contrairement aux autres armes, le pistolet peut être utilisé à la fois comme arme de tir et comme arme de corps à corps. Il faut toutefois du temps pour recharger un pistolet et il n’est guère possible de faire cela en plein cœur de l’action, mais il possède généralement une crosse suffisamment lourde pour pouvoir faire office de matraque une fois qu’il a fait feu.

Tromblon[modifier]

C’est une arme à feu de gros calibre. Bien que les balles restent préférables, vous pouvez la charger avec des clous, du verre pilé, de petits cailloux ou à peu près tout ce qui vous tombe sous la main. Du fait de la variété des munitions utilisables, le tromblon est une arme à mitraille qui, bien que terriblement imprécis, peut se révéler utile aux capitaines de navire confrontés à un équipage de mutins ou à toute autre personne tirant dans la foule.

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Armes Spécifiques[modifier]

Les armes énoncées plus haut peuvent être trouvé entre les mains de pratiquement n’importe quelles races, quel que soit la région du monde ou elles habitent. Il existe toutefois des armes encore plus spécifiques qui ne sont utilisée que par une catégorie restreinte d’individus.

La Massue Ogre[modifier]

Tout Ogre, du Tyran au Buffle, porte sur lui au moins une massue. Ces gourdins vont du simple bout de bois noueux à des versions plus "sophistiquées" hérissées de rivets et de pointes ou renforcées avec des chaînes. D’autres massues ont un "attendrisseur" - la partie avec la plus grande force d’impact - renforcé d’un cerclage de fer ou d’éclats de métal (un Ogre se battant avec un tronc d’arbre fera l’objet de railleries). La raison du succès de la massue auprès des Ogres est d’ordre culinaire. En effet, cette arme est idéale pour abattre son futur repas sans répandre partout son sang goûteux lors du transport. Les Ogres ont beau être des brutes psychopathes de trois mètres de haut, ils apprécient la bonne chair et ne supportent pas de la gâcher.

La massue Ogre est une arme faite pour broyer et disloquer. Combiné à la force de son propriétaire, elle rend les armures conventionnelles inutiles. Ceux qui tentent de parer ses coups avec un bouclier se retrouvent avec le bras brisé, et nombre de guerriers frappés par un de ces gourdins ont eu leur cuirasse si déformée qu’elle leur a enfoncé les côtes et endommagé des organes internes.

La massue d’un Ogre est sa meilleure amie et il ne la mangera qu’en cas d’extrême nécessité.

L'Arc Long Asrai[modifier]

Porter l’un des célèbre arcs longs d’Athel Loren, c’est posséder la meilleure arme dont puisse rêver un chasseur. Les Elfes Sylvains connaissent de nombreux secrets permettant de fabriquer des arcs puissants composés de plusieurs couches alternées d’os et de bois rares, très flexibles, dont les cordes sont tissées avec des cheveux de vierges Elfes. Ils peuvent lancer leurs flèches avec une précision surprenante et une force capable de percer une armure lourde avec aisance. Sans oublier que cet arc possède une portée impressionnante, qui dépasse à peu près celle de toutes les armes, excepté le Long Fusil d’Hochland. Associé à l’œil perçant des Elfes, aucune proie ne peut lui échapper. Plus léger et moins encombrant qu’un arc ordinaire, sa structure inhabituelle le réserve exclusivement aux archers les plus doués. Les Elfes Sylvains sont les seuls artisans capables de manufacturer de tels arcs. Par conséquent, il est extrêmement rare d’en trouver en dehors de ce territoire Elfique.

L'Arsenal Skaven[modifier]

L’arsenal Skaven est particulièrement impressionnant, composé de nombreuses armes uniques et d’instruments mortels. Il ne s’agit pas que de lames forgées de fer et d’acier, certaines ont des pouvoirs magiques ou sont ensorcelées, fruit de la maîtrise des Technomages et sorciers de l’espèce. Bien que ces armes soient de qualité médiocre à moyenne (dans le meilleur des cas), elles n’en sont pas moins efficaces quand elles sont maniées par les clients prévus.

Voir article dédié : Arsenal Skaven

La Særath[modifier]

Montée sur des hampes de frêne sculpté et souvent ornée de plumes, la Særath est une lance munie d’une lame effilée à ses deux extrémités, dont les pointes barbelées la rende terriblement meurtrières, car lorsqu’un guerrier frappe un ennemi et retire son arme, il lui arrache la chair et une partie de son armure en agrandissant la blessure. Les Særath sont spécifiques aux Gardes Éternels, et sont donc généralement introuvables ailleurs qu’à Athel Loren, et elles ne sont jamais à vendre. Toute personne capable d’utiliser une lance peut éventuellement se servir d’une Særath, néanmoins, seul le style de combat de la Garde Éternelle permet d’exploiter pleinement son potentiel dévastateur.

La Sarbacane[modifier]

La sarbacane est un simple tube verni avec lequel on lance de petits projectiles par la force du souffle. Ces armes font généralement entre 30 et 90 cm de long, l’une des extrémités étant équipée d’un embout souple en cuir qui s’adapte à la bouche du porteur. Si les dégâts directement infligés par la pointe sont négligeables, le projectile est souvent enduit de poisons virulent, ce qui rend cette arme redoutable, même pour le plus résistant des ennemis. Il s’agit de l’arme la plus courante chez les chasseurs Skinks. Quand ils ne s’en servent pas d’arme, on sait que les Assassins du Clan Eshin utilisent leur sarbacane comme un tuba pour se cacher sous la surface d’un lac, d’une mare ou d’un ruisseau.

Le Cimeterre[modifier]

Ce sont les marchands venus d’Arabie qui ont introduit le cimeterre dans le Vieux Monde. Bien qu’il s’agisse d’une épée, sa lame incurvée, son tranchant unique et sa légèreté en font une arme très rapide et précise dans les mains d’un guerrier expérimenté. Le degré d’incurvation de ces lames peut grandement varier, mais cela n’a pas d’influence sur leur efficacité. Comme les épées, les cimeterres peuvent être à une ou deux mains, avec des lames pouvant mesurer jusqu’à 90 centimètres. Certains pensent que les Cimeterres sont une évolution du Khopesh.

Le Khopesh[modifier]

À Nehekhara, dans les territoires des Rois des Tombes, les guerriers morts-vivants manient des armes à l’allure inhabituelle. Elles sont pourvues d’une longue poignée et d’une lame qui démarre en ligne droite sur une longueur d’à peu près 45 centimètres avant de s’incurver en forme de faucille aplatie sur 60 centimètres environ. Bien que ces armes s’utilisent à une main, elles sont assez lourdes et difficile à manier pour un être humain… vivant.

Le Kikoup'[modifier]

Armé jusk’o dents
« Hé ! Le tarin ! Cé mon kikoup' ke tu r'gard' kom sa ? Koi ? Vien donc le r'garder d'plu prè ! Ah ouè ? Ouè ? Manj sa ! »
- Gabber, Orque

Un Orque désarmé reste un ennemi dangereux, sans compter que cette situation est plutôt rare. Un Kikoup’ est une lame rudimentaire façonné à partir des morceaux de métal mis au rebut qui sont utilisé par les Peaux-Vertes, en particulier les Orques, qui les manient avec une joie violente. Les Kikoup’ sont réputés pour être très peu maniable, pas toujours aiguisé, et extrêmement lourd, cependant les Orques manient ces armes avec une telle violence qu’ils auront réduit leurs adversaires à l’état de pulpe bien avant de sentir leurs gros bras se fatiguer, d’autant plus qu’un Kikoup’ en plein vol peut avoir un impact brutal et écrasant sur la pauvre cible qui se trouve de l’autre coté. Peu subtils, ils appellent TOUTES leurs armes des Kikoup’, qu’ils coupent, piquent, fouettent, tranchent, écrasent ou fracassent. À cause du poids incroyable et le manque d’équilibre de l’arme, elles sont difficiles à manier pour un être humain, même à deux mains. Cependant, la plupart des Orques sont en mesure d’utiliser un Kikoup’ dans chaque main, et se battre facilement avec les deux en même temps.

Les Nains sont particulièrement offusqués par l’utilisation de ce type d’arme, clamant qu’un Orque ne serait pas capable de se servir d’une vrai arme même si on la lui mettait dans les mains. Les haches et les marteaux fabriqués par les Nains sont des œuvres d’art qui sont fabriqués avec minutie et patience, mais les Orques, eux, se contentent d’accrocher un bout de ferraille sur le premier bout de bois qu’ils trouvent et d’affuter le tout deux minutes sur une meule.

Le Pistolet de Duel[modifier]

Un Pistolet de Duel est une véritable œuvre d’art, et un armurier doit fournir un travail long et méticuleux pour en réaliser un. Les Pistolets de Duel sont souvent portés par les nobles impériaux, qui les utilisent pour résoudre (de manière définitive) leurs différents en matière d’amour et d’honneur. Contrairement aux nobles, les gens du peuple sont suffisamment intelligents pour ne pas se provoquer en duel. Les aristocrates de l’Empire sont prompts à se lancer des défis qui se soldent par des duels que l’on mène généralement à l’aube, au pistolet de duel, à une distance de dix pas. C’est une activité dangereuse, non seulement à cause de l’échange de coups de feu à une si courte distance, mais également à cause du manque de fiabilité de ces armes. C’est également stupide car, même lorsque la rencontre ne se solde pas par un ou deux morts, il n’est pas rare que l’un des adversaires, voire les deux, en sortent estropiés.

Ce sont des armes au coût exorbitant que le simple guerrier a rarement la chance de posséder : même si l’on parvient à en voler ou à en acheter une, le prix des munitions reste astronomique. Certains des guerriers les plus riches portent des Pistolets de Duel pour indiquer leur rang et inspirer respect, admiration et envie.

Le Poing-d'Acier Ogre[modifier]

Cette arme est originaire des arènes de combat où les Ogres pratiquent leur sport favori, il s’agit d’un dispositif couvrant la main gauche et servant à parer les attaques de l’adversaire ou à l’attaquer des deux mains. Il en existe des multiples variantes, du simple gant de cuir renforcé au gantelet métallique garni de pointes.

Le Sabre de Cathay[modifier]

Les légendaires Sabres de Cathay sont des armes à la lame incurvée, finement ouvragée, à l’équilibre parfait et au tranchant inaltérable, forgées de main de maître par les meilleurs armuriers de Cathay. Dans le Vieux Monde, ces armes sont incroyablement rare, devant être importé d’un pays où elles sont déjà réservées à l’élite, si bien que leur prix atteint des sommes folles et il est juste déplorable que ceux ayant suffisamment d’argent pour s’en offrir une authentique ne s’en servirons jamais autrement que comme objet d’apparat. Cependant, si un combattant pose un jour la main sur une telle arme, il comprendra rapidement ce qui fait leur valeur. Les Ogres ayant combattu au sein des Grandes Armées de Cathay peuvent parfois recevoir un de ces sabres en paiement de leurs années de services. Ajouté à la force de son propriétaire, ces lames peuvent faire des ravages !

Les Armes-Démons[modifier]

« Cela fait dix-sept longs siècles que je suis confiné entre les murs métalliques de cette lame et depuis le début de cet emprisonnement, tu es le premier que je pense être digne de me porter à la bataille. Viens, saisis-toi de ma garde… Je te servirai à la manière des miens, en faisant couler le sang de tes ennemis, en te protégeant au milieu des combats pour que se poursuive ta vie. Sort-moi de mon fourneau et teste mon équilibre parfait… Vois-tu combien il est facile de me manier, comme mon tranchant fend l’air. Ne suis-je point un excellent choix ? »
« Tu m’as ramassé de ton plein gré et ce fut ta première erreur. Ta seconde erreur a été de choisir de m’écouter. Mes serviteurs n’ont pas droit à une troisième erreur, pauvre mortel… »

Les Armes-Démons sont les plus terribles de toutes les mystérieuses armes utilisées par les adorateurs et les Démons du Chaos. Chaque lame gravée de runes est un serviteur des Puissances de la Ruine à part entière. L’esprit d’un Démon est lié au métal de la lame et y est emprisonné pour l’éternité. Chaque lame, dirigée par son occupant démoniaque, sert uniquement les intérêts de son Dieu du Chaos, car une Arme-Démon récolte avant tout des âmes pour la gloire de son maître.

Les Armes-Démons sont forgées au cœur même des Royaumes du Chaos. Là-bas, dans le feu glacé du Vide, les lames sont fondues, forgées sur l’âme d’un serviteur du Chaos encore vivant, trempées parmi le cri des damnés et refroidies dans l’innocence. Quand la lame a été gravée de runes terrifiantes, l’esprit d’un Démon (parfois volontaire) est lié à la lame, lui donnant une vie propre. L’arme est ensuite emmenée en dehors des Royaumes du Chaos et présentée à son porteur, un symbole de puissance et d’approbation éternelle. De telles armes ne sont données qu’aux plus puissants des serviteurs des Dieux du Chaos : les Démons Majeurs, les Princes Démons et des Champions du Chaos. La possession d’une Arme-Démon est, bien entendu, suffisante pour garantir à n’importe quelle créature un pouvoir considérable, mais si ces Lames-Démons sont puissantes, les êtres qu’elles renferment sont perfides et peuvent se retourner contre leur porteur en un battement de cœur si celui-ci montre la moindre faiblesse.

L'Obsinite[modifier]

Le fil des armes employées par les Hommes-Lézards est fait d’un matériau inconnu que les étrangers ont nommé « obsinite ». Ni les métallurgiste de l’École Impériale d'Ingénierie ni les sorciers du Collège Doré n’ont été capable d’en déterminer l’origine. L’obsinite ressemble à une pierre particulièrement dure, dénuée de la friabilité des armes de pierre de races à sang chaud plus primitives et semble même mieux résister aux outrages du temps que le meilleur acier trempé. Les secrets de son artisanat ont pour l’heure été dissimulés aux yeux des étrangers, jalousement gardés par la caste des prêtres-artisans Skinks responsables de la création de ces armes. La prédilection des Saurus va aux armes garnies de pointes d’obsinite, manifestement taillée pour causer des blessures fatales à l’ennemi et arracher l’armure aussi bien que les chairs, bien que les manier à cet effet requiert une force considérable, ce qui n’est pas un problème pour eux.

L'Arme Reliquaire[modifier]

Il s’agit d’une arme sainte épouvantable, puisqu’elle inclut une partie des restes d’un guerrier saint ou d’un champion divin. Certaines sont discrètes, abritant par exemple une phalange dans la poignée d’une épée, alors que d’autres sautent aux yeux, le crâne cerclé de fer d’un héros d’antan pouvant constituer la tête d’un marteau. Le porteur d’une telle arme inspire respect et admiration aux adorateurs de la foi correspondant à l’objet, du moins s’ils saisissent son importance. Il s’agit forcément d’une arme de corps à corps de bonne qualité. Ce type d’objet ne se retrouve jamais à la vente sur le marché, mais il vaut cinq fois le prix d’un exemplaire ordinaire. Ces objets sont donc offerts par un culte ou trouvés au sein de trésors perdus.

L'Arme Relique[modifier]

Il s’agit d’une arme sainte ayant jadis appartenu à un champion divin ou un héros pieux. Parfois, ce type d’arme est béni par un Dieu en personne et donc convoité pour la puissante magie qu’il renferme ; mais il peut être tout aussi banal, et n’avoir que son héritage pour seul intérêt. La renommée et le prestige qui entourent une arme relique sont tels que son porteur inspire respect et admiration aux adorateurs de la foi correspondant à l’objet, qu’ils comprennent ou non son importance. Il s’agit forcément d’une arme de corps à corps de qualité exceptionnelle. Ce type d’objet ne se retrouve jamais à la vente sur le marché, mais il vaut dix fois le prix d’un exemplaire ordinaire. Ces objets sont donc offerts par un culte ou trouvés au sein de trésors perdus.

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Sources[modifier]

  • Livre des Règles de Warhammer, V7
  • Livre d’Armée des Hommes-Lézards, V7
  • Livre d’Armée des Royaume Ogres, V6
  • Livre de Règles de Mordheim (attention, vraiment très gros fichier : 146,9 Mo)
  • Realm of Chaos : Slaves to Darkness

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