Armures

De La Bibliothèque Impériale
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« Il vous faut des plaques de fabrication Naine si vous envisagez de descendre dans les ruines de Karak Azgal. Les flèches des Orques rebondiront dessus sans coup férir, je vous le garantis. Et si ce n’est pas le cas, je vous rembourse… »
- Gregor, marchand d’Averheim


De conception robuste, l’armure de plates complètes est la protection favorite des Chevaliers, et quand on en porte une, on a toujours l’air prêt au combat… même si les apparences sont parfois trompeuses.
Les routes qui relient les cités du Vieux Monde sont sombres, sinistres et infestées de créatures telles que les Peaux-Vertes, les bandits ou pire encore, qui revendiquent le contrôle des épaisses forêts qui recouvrent la plus grande partie des différentes provinces. Les montagnes recèlent des horreurs indescriptibles, tandis que la menace toujours présente des armées du Chaos déferle et reflue cycliquement depuis les lointaines contrées glacées du nord, au-delà des forteresses du Kislev qui résistent vaillamment à chaque nouvelle incursion. Les cités elles-mêmes ne sont pas sûres, car les Assassins et les Spadassins qui hantent les ruelles jonchées d’ordures n’hésitent pas à empoigner le passant imprudent et à le trucider au simple tintement de quelques piécettes. Sans parler de la prétendue menace que représentent les Skavens qui se dissimuleraient dans le sous-sol, sous ces mêmes rues.

Pour ces raisons, le commerce de l’armurerie est florissant, car avoir une bonne armure est essentiel pour quiconque souhaite survivre aux combats, puisqu’au corps à corps, même une simple veste de cuir ou une cape peut suffire à détourner une griffe ou une lame qui pourrait sinon être mortelle. Après tout, c’est la protection personnelle qui fait la différence entre recevoir un couteau entre les omoplates et rentrer sain et sauf à la maison après avoir arpenté les rues et les routes dangereuses du Vieux Monde.

Chaque nation, chaque race, chaque province possède son propre style d’armure qui, en plus de servir de protection, souligne les allégeances personnelles, ainsi que la foi et le mérite de chacun. Les Halflings du Moot, par exemple, portent rarement autre chose que les armures de cuir qu’ils fabriquent avec tant d’habileté, tandis que les Peaux-Vertes associent le cuir et les peaux brutes avec les mailles et les plaques pillées sur leurs victimes. Les races monstrueuses primitives ne portent généralement que quelques peaux qui ne leur procurent pas véritablement de protection.

En Bretonnie, les armures complètes des Chevaliers du Graal sont rehaussées d’images religieuses représentant le Graal et la Dame du Lac. Les chasseurs d’Ostermark portent souvent des vestes en cuir bouilli, tandis que l’infanterie impériale se fie à la maille et à la cuirasse pour contenir les coups de l’ennemi. Les Nains portent généralement de lourdes armures de plaques forgées dans leurs montagnes natales, dans lesquelles ils se trouvent totalement enfermés, alors que les Elfes Sylvains préfèrent les armures de cuir, souples et douces, qui les protègent tout en leur offrant une totale liberté de mouvement.

Les légions de morts-vivants des Rois des Tombes n’ont que faire de protections supplémentaires et les pièces d’armure qu’ils portent parfois ne sont que les vestiges de quelque lointain souvenir ou habitude, une ombre de leurs anciennes vies. Les guerriers des troupes du Chaos, en revanche, peuvent très bien revêtir des armures de plaques complètes d’aussi bonne facture que celles que l’on porte dans l’Empire, ou bien ne rien porter du tout et courir nus dans la neige, sans autres accessoires qu’une épée acérée en main et une étoile du Chaos marqué au fer rouge sur leur poitrine dénudée.

Dans les territoires légendaires de l’Arabie et du Cathay, les armures sont encore d’un style différent. Du fait du climat suffocant de l’Arabie, l’armure lourde y est pratiquement insupportable. À la place, les autochtones portent des robes amples et des vêtements qui leur couvrent bien le corps afin de se protéger du soleil cuisant. Au Cathay, de leur côté, les guerriers s’équipent d’armures de bois laqué et de métal, aussi robustes et protectrices que les armures de plaques tout en étant beaucoup plus légères et d’une apparence très exotique, du moins s’il faut en croire les histoires rapportées par les quelques marchands qui prétendent avoir fait le voyage pour s’y rendre.

Les meilleures armures du Monde Connu sont cependant fabriquées dans les forges Naines, pour qui l’acier et le feu n’ont plus de secrets. Les forges impériales contiennent aussi moult talentueux artisans capables de fabriquer d’excellentes armures, car les humains ont appris cet art des maîtres artisans Nains alors que l’Empire était encore jeune. Seuls les plus riches et les plus forts peuvent s’offrir le luxe de porter une armure lourde en bon acier, les moins fortunés doivent se contenter de tuniques de cuir, avec parfois des casques et des boucliers en bois. Les Seigneurs fortunés portent des armures de la plus belle qualité, qui sont autant des symboles de richesse et de pouvoir qu’une protection contre les coups.

Les armures sont de trois grands types : les armures légères, les armures moyennes et les armures lourdes.

  • Interférence Magique : Les magiciens ne peuvent pas porter d’armures, car la Magie est le domaine des rêves et cohabite difficilement avec la dimension réelle, et il n’y a rien de plus matériel qu’une plaque de métal. Ainsi, la plupart des sorciers ne peuvent pas agir sur les Vents de Magie s’ils portent une armure, qu’elle qu’en soit la nature.


Armures Légères[modifier]

Les armures légères englobent tout ce qui va des simples vêtements, comme une robe ou une cape jusqu’à une armure de cuir durci. Même les vêtements les moins nobles peuvent procurer un minimum de protection. Bien que ces armures ne soient pas très efficaces, elles restent préférables à rien du tout, de plus elles ne sont pas très encombrante et ne coûtent pas cher à acquérir. Les Halflings manufacturent des armures de cuir de grande qualité, capables de répondre aux exigences de confort et de protection des acheteurs les plus éclairés.

Les Elfes Sylvains d’Athel Loren ne portent généralement qu’une armure très légère, voire aucune armure. Et parmi les rares individus qui en possèdent une, seuls les légendaires Gardes Éternels et les redoutables Rangers des Bois Sauvages l’endossent de façon régulière.

Les Protections de Tissu[modifier]

Comme son nom l’indique, ce sont des armures composées de tissus. Il en existe de plusieurs types portant des noms différents : il peut s’agir de gambisons, de jaques, de pourpoints ou de cotte à armer, de linothorax, etc. Elles sont faites de lin, de coton, de laine, de soie, ou d’autres tissus, voire parfois du cuir, et ont un poids très variable en fonction du types de matériaux utilisé pour fabriquer l’armure (de quelques kg à plus de 10kg). Elles sont très peu rigides, comparées aux armures de cuir, aux plastrons et aux armures de plaques. Elles restent cependant plus rigides qu’une armure de mailles.

L’armure de tissu est l’une des plus anciennes au monde. À l’origine, l’idée des armures de tissu est simplement de renforcer un vêtement pour en faire un élément de protection. Elles furent donc utilisées par presque toutes les civilisations du monde, très tôt dans leur histoire, et leur concept a perduré jusqu’à nos jours. Plusieurs techniques sont utilisées pour fabriquer ces armures de tissu. L’une d’elle consiste à pourpointer, c’est-à-dire à coudre plusieurs couches de tissu les unes sur les autres, en général d’une dizaine de couches jusqu’à plus d’une trentaine. Une autre technique consiste à gamboiser le vêtement, c’est-à-dire à le rembourrer. Souvent, les armures gamboisiées sont compartimentées, afin qu’un trou ne permette pas à toute la garniture de sortir. Certaines armures en tissu sont renforcées de mailles à certains endroits (ressemblant alors partiellement à une broigne). Généralement portées seules, les armures de tissu sont aussi utilisées en complément d’une autre armure, de type mailles ou plates, généralement en dessous, afin d’amortir les chocs, le caractère tranchant/perçant du coup étant théoriquement stoppé par l’armure métallique portée par-dessus, ce qui a pour effet d’accroître la protection.

Très peu couteuses et très simples à fabriquer et réparer, les armures de tissus sont les « armures du pauvre » (archers, milices, auxiliaires, etc). La solidité de l’armure et son efficacité dépendent beaucoup de sa facture, les très bonnes armures de tissus sont aussi les plus lourdes et sont donc assez gênantes. Leur protection est assez bonne contre les chocs, moyennement efficace contre les coups de taille et les flèches, et pas du tout efficace contre les coups perçants, les carreaux et les balles.

Armure de Peaux Brutes[modifier]

Dans l’Empire, voilà bien des générations que plus personne ne porte de peaux d’animaux non tannées pour aller à la guerre. Ce type d’armures primitives a graduellement disparu il y a des siècles. Les seuls à utiliser encore ce genre de protection sont les Norses, qui portent des peaux d’ours polaires, de loups et d’autres redoutables monstres lorsqu’ils partent en guerre, en partie pour la protection que leur procurent ces peaux, mais surtout pour avoir chaud. On peut encore voir quelques vestiges de peaux brutes dans les armures des Kislevites, ainsi que dans les capuches doublées de fourrures des peuples de l’est, mais de nos jours il s’agit surtout de décorations.

Armure de Cuir[modifier]

L’armure de cuir est l’armure favorite de la plupart des gens. Privilégiée par les mercenaires, les chasseurs et autres hommes d’armes, elle procure une certaine protection sans entraver la liberté de mouvement ou l’agilité de son porteur. Cependant, sa popularité ne tient pas tant à ses qualités protectrices (d’autres sortes d’armures sont bien plus efficaces pour ce qui est de garder leurs propriétaires en vie), mais plutôt à son prix peu élevé et à la facilité avec laquelle on se procure la matière première dont elle est faite (il s’agit de simples peaux de bêtes tannées). Pour fabriquer une armure de cuir, un artisan n’a besoin que de cuir, d’un feu, d’huile et d’eau. N’importe quel artisan du cuir peut fabriquer une armure, car il suffit de faire bouillir les peaux et de les mettre en forme lorsqu’elles sont encore souples. Attention, le "cuir bouilli" dont on parle ici n’est pas réellement bouilli, en réalité, il est plongé pendant un certain temps dans un mélange principalement constitué d’eau à environ 30° ou 40°.

Les armures de cuir ont toujours été plébiscitées par ceux qui recherchent une protection légère ou peu onéreuse, mais les diverses pièces de cuir offrent néanmoins une protection au mieux moyenne, semblable à celle offerte par les armures de tissu : quasi-nulle face à des armes à feu, et plus généralement contre les coups portés d’estoc (notamment des armes d’hast). Le cuir est surtout utile en ce qu’il réduit les chocs, et que, bien traité et suffisamment épais, il peut atténuer des coups de taille pas trop tranchants, et freiner les flèches. Il peut s’agir d’une tunique fermée sur le devant par des sangles à boucles de cuivre ou d’argent. Les articulations sont protégées par des renforts de cuir supplémentaires, tandis que la veste de cuir protège le corps et les bras, le gilet ne couvre que le torse et la partie supérieure des bras. Très pratique et bon marché, le gilet est l’armure préférée des coupe-jarrets du Vieux Monde.

Certaines d’entre elles peuvent être teintes de différentes couleurs, pour un meilleur camouflage, dans des tons de noir et de vert suivant la demande du client. En règle générale, ce sont les Elfes qui utilisent le plus les cuirs de camouflage, en particulier les Elfes Sylvains. Certains fabricants préfèrent les couleurs plus tapageuses, car les armures aux teintes vives sont très demandées en temps de guerre, quand les soldats arborent les couleurs de leur Comte Électeur et celles de leur province natale.

Armure de Cuir Clouté[modifier]

L’armure de cuir clouté est un perfectionnement du concept de l’armure de cuir classique où l’on renforce un ou plusieurs de ses différents éléments, mais il s’agit en général de la veste ou du gilet, à l’aide de clous ou de pointes. On appelle également cuir clouté toute une variété de vêtements renforcés. Certains armuriers, par exemple, utilisent des anneaux de métal au lieu de clous, tandis que d’autres recouvrent le cuir clouté d’une seconde couche de cuir, pour créer ce qu’on appelle une brigandine. Celle-ci possède toutefois les mêmes caractéristiques qu’un cuir clouté. Le cuir clouté ne constitue pas tant une catégorie d’armure distincte qu’une version améliorée de l’armure de cuir. En conséquence, une armure de cuir clouté ne peut exister sans y inclure l’élément cuir. De plus, s’il est impossible de combiner un cuir clouté avec des pièces d’armure plus lourdes, comme de la maille ou des plaques, il est tout à fait possible de marier différentes catégories de cuir. On peut par exemple avoir les bras protégés par du cuir clouté et le torse par du cuir renforcé de mailles.

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Armures Moyennes[modifier]

Cette catégorie englobe les armures métalliques de base, comme les cottes de mailles. En général, les armures de ce type fournissent une bonne protection contre les attaques, mais sont suffisamment lourdes pour que seuls des individus athlétiques puissent les porter.

Armures de Mailles[modifier]

Il s’agit d’une armure composée d’un assemblage de petits maillons métalliques (acier, fer, autres métaux…), pesant autour d’une dizaine de Kg et protégeant le torse, le haut des cuisses et les bras. Elles sont très souples, elles peuvent généralement être pliées de la même manière que des vêtements de tissu. Les armures de mailles sont relativement récentes dans l’histoire des armures, par rapport, par exemple, aux armures de cuir ou de plates ; pourtant, elles existaient déjà lors de la Guerre de la Barbe. Ces armures étaient à cette époque surtout portées par les guerriers Nains (les seul à savoir en faire à ce moment), malgré le fait qu’elle soit relativement lente à fabriquer par rapport à d’autres armures. Très souples et généralement superposables avec d’autres pièces d’armure (en cuir notamment, mais aussi parfois en plates), les armures de mailles sont idéales pour se protéger des attaques de taille. Toutefois, elles sont beaucoup moins efficace contre tous les coups portés d’estoc (y compris les flèches, les balles, les carreaux, les lances…), et quasiment inutiles contre les attaques d’armes contondantes (masse d’armes…). De plus, elle pèse tout de même un certain poids, qui, s’il n’est pas énorme, peut parfois gêner à la longue.

Armure d’Écailles[modifier]

Ce sont des armures composée d’un assemblage de petites plaques rigides (acier, fer, autres métaux, mais aussi os ou bois) appelées « macles » ou « écaille », généralement fixées sur un support de type gambison. Pesant autour d’une dizaine de Kg (à plus ou moins 5 kg en fonction de leur qualité et des matériaux de fabrication), ces armures sont en général beaucoup plus rigides que les armures de mailles (et plus simple à produire), sans l’être autant que les armures de plates, les plastrons et autres cuirasses. Elle fut avant tout développée par les Elfes, dont la frêle constitution les obligea à trouver un compromis entre la protection des lourdes cuirasses et la légèreté, la facilité de production et d’entretien des gambisons. Il est probable que l’idée de renforcer les armures de cuir en y cousant des écailles de métal leur soit venue en observant les Dragon d'Ulthuan. Généralement, elle protège surtout le corps, mais, plus rarement, on trouve des protections d’écailles pour les membres. Pour augmenter la résistance aux chocs de l’armure, les écailles sont le plus souvent légèrement courbées (elles dévient et absorbent ainsi mieux les chocs que si elles étaient plates) et se superposent pour une meilleure solidité. L’armure d’écaille a par contre plusieurs gros défauts : peu efficace contre les armes d’estoc, elle craint également les coups de taille portés de bas en haut, qui peuvent se glisser sous les écailles et ainsi tuer le porteur en ne traversant que le gambison. Elle est également peu efficace contre des projectiles à forte capacité de pénétration, comme les carreaux d’arbalète et les balles.

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Un Chevalier, équipé de pied en cap.

Armures Lourdes[modifier]

La plupart des armures de ce type sont constituées de plaques de métal accrochées sur une maille d’acier. La protection qu’elles fournissent dépend alors beaucoup de la zone qu’elles protègent. Une armure de combat standard couvre seulement le torse et les bras, afin de laisser le maximum de liberté. Seuls les plus forts des combattants peuvent porter des armures lourdes, et elles coûtent très cher à acheter. Les armures de plaques fournissent le plus de protection contre les attaques, et les armures de plaques enchantées peuvent rendre un guerrier pratiquement invincible.

Les armuriers humains savent façonner des éléments d’armure de plaques séparés et des armures de plaques complètes, mais c’est aux Nains qu’ils doivent leur savoir-faire, eux qui forgent des harnois complets depuis des temps immémoriaux dans leurs demeures sous les montagnes. Les Nains, qui résistent depuis fort longtemps à l’anéantissement total face aux hordes des Peaux-Vertes, des Trolls, des Skavens et de monstres plus abominables encore, ont mis au point des armures extrêmement lourdes, incomparables dès qu’il s’agit de résister aux haches et aux épées de leurs ennemis. À la fondation de l’Empire, dans le courant de bonnes relations qui s’établit entre les clans des Nains et les citoyens de l’Empire, les armuriers Nains offrirent tout naturellement des exemplaires de leurs magnifiques armures complètes aux représentants des races humaines. Mais ils n’avaient pas mesuré l’étendue de l’avidité et de l’ingéniosité des humains. Les humains s’emparèrent des techniques de forge de leurs voisins et se mirent à leur tour à créer des armures lourdes. Bien que celles-ci ne soient pas d’aussi grande qualité que celles qui sont de manufacture Naine, elles conviennent tout à fait aux guerriers humains.

Plastron[modifier]

Un plastron se compose de deux grandes plaques d’armure, une pour couvrir la poitrine et le ventre et l’autre pour le dos. Il est maintenu en place par des sangles à boucles placées sur les épaules et les côtés, qui peuvent être ajustées en fonction de l’embonpoint de son porteur qui, en règle générale, ne revêt pas plusieurs épaisseurs d’armure. Les plastrons de qualité supérieure sont généralement marqués aux armes de leur porteur et également décorés de certains motifs destinés à uniformiser les unités de soldats et à leur donner une allure plus impressionnante.

Armure de Plates Complète[modifier]

Cette armure enferme complètement son porteur dans un assemblage de plaques de métal imbriquées les unes dans les autres et elle est conçue de façon à lui offrir une protection maximale. On la porte par-dessus une armure de mailles pour la protection des articulations et une armure de cuir qui sert de rembourrage. L’armure de plates complète comprend un casque, un plastron, des brassards et des jambières d’acier. On y ajoute des épaulières destinées à protéger les points faibles de l’armure, comme l’endroit où les brassards s’articulent avec le plastron. Les armures les plus coûteuses sont ornées de gravures élaborées et raffinées et de bosselages en relief.

Il existe de nombreuses variations dans le style des armures de plates complètes. Les Joueurs d'Épée, les meilleurs fantassins de l’Empire, se sont débarrassés du heaume clos à visière mobile. À la place, ils préfèrent porter un casque ouvert, pour élargir leur champ de vision. Les Chevaliers du Soleil portent des épaulières décorées de branches de laurier dorées et des casques surmontés de grands plumets jaunes et noirs, tandis que ceux de la Reiksguard sont coiffés de heaumes ornés de grandes ailes garnies de plumes rouges et blanches. Peut-être plus que n’importe où ailleurs dans le Vieux Monde, les armures de l’Empire permettent à un guerrier de montrer son allégeance à sa maison, à son Comte Électeur ou à son Ordre.

Armure Dragon[modifier]

Cette armure finement ouvragé, imitant les écailles d’un Dragon, en hommage aux nobles d’antan qui montaient de telles créatures, est réservée exclusivement aux Princes Dragon de Caledor. Ces armures en Ithilmar sont forgée au cœur de l’Enclume de Vaul et sont liées à des enchantements - créés peu après la naissance d’Ulthuan - alors qu’elles n’ont pas encore refroidi, si bien que seules des flammes plus dévorantes que celles de cette forge légendaire peuvent blesser leur porteur. Ainsi, non seulement une Armure Dragon repousse les coups de l’ennemi, mais elle rend celui qui en est équipé quasiment insensible aux flammes et à la chaleur, et lui permet de traverser sans peur n’importe quel brasier, qu’il soit issu du souffle ardent d’un Dragon, de l’alchimie des Nains ou des flammes magique des Skavens.

Armure du Chaos[modifier]

Les Armures du Chaos sont une récompense des Dieux Sombre et c’est une marque tangible de loyauté et de faveur. Sa forme habituelle est une armure de plaques et de mailles étrangement travaillées, faite d’une sorte de matériau seulement partiellement métallique. Un serviteur du Chaos peut recevoir une telle armure parmi d’autres récompenses et un Sorcier peut en porter une sans voir ses capacités magiques réduites. Certains Démons invoqués en portent lorsqu’ils s’incarnent dans le monde réel.

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Casques[modifier]

« Les marmites sont quand même plus efficaces qu’un casque à l’envers pour réchauffer son dîner. »
- Leonhard, mercenaire

Des chevaliers Bretonniens avec leurs heaumes scintillants aux Skavens coiffés de capuches en cuir, tous les guerriers sensés tentent de protéger la partie la plus vulnérable de leur corps : leur tête. Un simple bonnet de cuir peut faire la différence entre vivre et mourir, et les combattants ont intérêt à se procurer le meilleur casque qu’ils puissent se permettre d’acheter. Même les plus narcissiques portent des casques car ceux-ci peuvent être garnis de plumes, de cornes et autres décorations ; ainsi, si la forme et la taille d’un casque sont variables, sa fonction reste toujours la même.

Calotte de Cuir[modifier]

Cette capuche ajustée protège le cuir chevelu et les oreilles. Sa forme varie selon les régions. Dans l’est, on la préfère doublée de fourrure, tandis qu’au nord la plupart des gens portent des coiffes de cuir qui couvrent les côtés de la tête et le cou. Dans l’ouest, nombreux sont ceux qui associent calotte de cuir et heaume à plumet, pour une meilleure défense autant que par coquetterie.

Cagoule de Mailles[modifier]

Il s’agit d’une capuche de mailles indépendante qui permet de protéger le crâne, les joues et le cou en laissant le visage exposé.

Casque[modifier]

Sous cette dénomination, on regroupe toutes les protections de tête en métal massif, depuis les bassinets jusqu’aux morions en passant par les heaumes à visières des chevaliers. Les armures les plus élaborées comprennent un heaume façonné à l’image d’une tête d’animal, comme un dragon, un sanglier ou un lion. Les casques sont parfois décorés d’un panache de plumes teintes aux couleurs d’une maison ou d’un blason. Ils peuvent également être surmontés d’un cimier ouvragé, sculpté en forme de lion rampant ou de toute autre figure animale, qui dénote souvent l’appartenance d’un chevalier à un ordre. Le casque fait partie de l’armure de plaques complète.

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Boucliers[modifier]

Les boucliers sont très utilisés, que ce soit pour combattre ou pour décorer un intérieur. Se sont principalement des objet défensifs, mais ils peuvent aussi bien être utilisés pour frapper un adversaire que pour bloquer ses attaques. On en trouve de toutes sortes et de toutes tailles, par exemple des ronds, des carrés, des plats et des convexes. Certains possèdent même une encoche permettant de combattre à la lance. Ils sont d’un usage si commun que même le plus humble conscrit en porte un lorsqu’on ne fait pas appel à lui pour manier les piques et les lances.

Il existe deux types de boucliers en usage : le premier est en bois, parfois renforcé de plaques de métal, et bien que relativement robuste, il a tendance à se fendre, mais cela peut parfois sauver la vie de son porteur car il arrive que l’arme de l’adversaire s’y coince. Ce dernier est alors une proie facile pendant qu’il lutte pour libérer son arme.
Les boucliers métalliques sont lourds et encombrants, mais résistent bien plus longtemps aux coups.

Un bouclier typique est rond ou triangulaire, et porte l’emblème de la province ou de la ville de son propriétaire. En effet, plus encore que sur leurs armures, les soldats affichent leurs allégeances, leurs couleurs familiales et leurs superstitions sur leurs boucliers, qui peuvent ainsi être illustré de n’importe quel symbole religieux, comme la tête de loup d’Ulric par exemple, d’emblèmes nationaux comme des croix, des marteaux et d’autres encore, ou même être le support des devises familiales d’un guerrier. Les combattants qui se servent de boucliers en bois y clouent des parchemins portant des prières afin de détourner les coups de leurs ennemis. D’autres portent un sceau de vertu, fait en coulant de la cire chaude sur la surface du bouclier et en y imprimant un symbole religieux ou politique. Les Orques et les autres races maléfiques garnissent parfois leurs boucliers de morceaux de cadavres (mains, langues, têtes) plantés sur des pointes dans l’espoir d’instiller la terreur dans le cœur de leurs ennemis.

Rondache[modifier]

Les Rondaches sont de petits boucliers ronds conçus pour parer et dévier les coups. Elles sont souvent en acier car elles doivent être très robustes pour résister aux coups furieux des corps à corps. Leur maniement demande beaucoup de talent, mais un guerrier agile peut se protéger de coups qui le mutileraient à coup sûr sans cela.

Pavois[modifier]

Très utilisés par la Brigade de Braganza, une compagnie de mercenaires qui opère généralement en Tilée, ces boucliers particuliers sont conçus pour protéger les arbalétriers des attaques à distances pendant qu’ils rechargent leurs armes. À la différence d’un bouclier normal, qui est une arme de parade, le pavois procure réellement un abri à ses utilisateurs. Lorsqu’il s’en sert, l’arbalétrier l’installe devant lui, soutenu par un étai.

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Bardes[modifier]

À quoi bon s’encombrer d’une monture si elle doit être tuée dans les premières secondes d’une bataille ? Les bardes permettent d’éviter ce genre de problème. En effet, elles permettent aux chevaliers et autres combattants de protéger leur monture au combat. Cependant, une barde est beaucoup plus chère qu’une simple armure. On peut trouver des bardes en cuir, cuir clouté, mailles, écailles et plaques. De plus, elles sont divisées en deux grandes catégories : la demi-barde protège le poitrail de la monture, tandis que la barde complète protège également les flancs et la croupe.

Un cheval équipé d’un harnais et d’une selle, protégé par une barde complète de mailles et d’une demi-barde en plaque.
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Ornementation des Armures[modifier]

Dans un univers aussi obnubilé par la mort et l’apocalypse, il n’est pas surprenant que de nombreux guerriers décident de décorer leurs armures d’emblèmes sinistres, de symboles religieux et de scènes glorifiant les batailles. En réalité, les guerriers ne se contentent pas de personnaliser leur propre équipement. Ils y ajoutent également des bannières, des blasons et des capes qui sont des accessoires vitaux pour assurer leur survie sur le champ de bataille où, au milieu du brouillard, de la fumée et des hurlements, il est parfois difficile de différencier les amis des ennemis. Par conséquent, en plus de leurs babioles, porte-bonheur et autres symboles religieux, la plupart des guerriers arborent les couleurs de leur dirigeant et de leur province.

Armures et Équipement Gravés[modifier]

Surtout employée par les membres de l’élite, la gravure permet de personnaliser une armure au moyen d’inscriptions religieuses, comme des invocations à ses Dieux, de devises familiales, de malédictions ou de la liste des précédents propriétaires de l’armure en question. En général, seuls les membres de la noblesse et quelques guerriers particulièrement fortunés ont les moyens d’exhiber de tels signes extérieurs de richesse, mais les mercenaires Tiléens ont commencé à adopter cette mode et certains d’entre eux portent à présent des armures gravées sur lesquelles ils font inscrire des imprécations à l’adresse de leurs ennemis, le nom d’anciens champs de batailles ou celui des redoutables ennemis qu’ils ont personnellement vaincus. Les combattants moins prestigieux, qui ne peuvent se permettre de posséder une telle armure, ont pris goût à ajouter de semblables décorations à d’autres pièces de leur équipement. Certains gravent des invocations aux Dieux sur la hampe de leur lance ou dans le cuir de leur havresac, ou encore ajoutent sur leur bouclier des symboles destinés à leur attirer la bonne fortune, des amulettes et même des cris de guerre. Il en est même qui vont jusqu’à porter autour du cou des plaques gravées de runes suspendues à une chaîne.

Tabard Héraldique[modifier]

Ce simple tabard ou pardessus arbore des couleurs et armoiries. On le porte sur l’armure afin d’être clairement identifié sur le champ de bataille. Les meilleurs guerriers de l’armée d’un noble pourront porter un tabard affichant le blason de leur maître, alors que les membres d’un ordre de chevalerie porteront généralement tous les mêmes armoiries. Les nobles et officiers supérieurs portent souvent une version d’apparat de leurs armoiries, ce qui permet de les différencier de leurs subordonnés tout en les associant à la même armée. Bien évidemment, il arrive qu’une armée ou un officier ne souhaite pas être aussi facilement identifiable, auquel cas le tabard est enlevé et rangé dans un sac.

Caparaçon[modifier]

Le caparaçon est une sorte de couverture d’ornement en coton, en laine, en toile ou en cuir dont on revêt les chevaux montés ou attelés, lors des cortèges ou des combats, destiné à protéger le dos du cheval contre la pluie, les mouches, etc. en plus d’afficher les couleurs et le blason de son cavalier.

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Sources[modifier]