Udose

De La Bibliothèque Impériale

Les Udoses formaient une tribu parmi celles qui fondèrent l'Empire il y a 2500 ans. Comme leurs descendants les Ostlanders, ils étaient connus pour leur entêtement.[1]. Les Udoses étaient en guerre permanente avec les pillards Norsii voisins, qu'ils haïssaient à telle point qu'ils les massacrèrent sans pitié lorsque Sigmar voulut les chasser de l'autre côté de la Mer des Griffes.

Wolfila, le premier comte des Udoses, était un ami proche de Sigmar, un homme aussi bourru que téméraire et chaleureux. C'était un convive truculent et animé d’une énergie inépuisable pour festoyer et se livrer à des épreuves d’adresse et de force. Son visage balafré et décoré de tatouages qui lui donnaient une expression féroce était couronné d’une chevelure nattée, flamboyante comme le soleil couchant, et il portait un kilt de cuir tressé et une épée démesurée [2]. Sa femme Petra et lui s'aimaient tendrement, mais ils se disputaient sur la moindre futilité et ils semblaient aimer ça. Ils furent tués dans leur château par les Roppsmenns, ce qui entraina une vengeance terrible de Sigmar contre ce peuple.

Après la mort de Wolfila, les clans Udoses s’entre-déchiraient pour se glorifier du titre de comte ; une invasions Norsii avait toutefois mis un terme aux conflits et les chefs avaient élu Conn Carsten pour les diriger en temps de guerre. Conn Carsten, le deuxième comte udose, était un homme austère et dénué d’humour[3]. S’il n’était guère aimable, Carsten restait un soldat capable qui connaissait bien la région. Ses cheveux gris étaient coupés très court ainsi que sa barbe. Alors que ses guerriers étaient belliqueux et bruyants, il semblait tranquille et peu enclin à la conversation. Il avait enterré trois épouses et six enfants durant son existence. Il se considérait comme un vieil homme acariâtre que les chefs de clan toléraient en tant que comte car ils savaient que tous les autres le haïssaient pareillement. Il n'avait pas de fils pour prendre sa suite et les autres chefs savaient bien qu’ils seraient débarrassés de lui en quelques années et qu’ils pouvaient donc attendre[4].

La capitale des Comtes était la forteresse de granit de Salzenhús, qui avait de hautes tours s'élançant vers le ciel et était accrochée au sommet d’une falaise escarpée dominant l'océan très loin en dessous. Les Udoses vivaient dans des landes solitaires, des fortins bâtis au sommet de collines[2] ou des vallées cachées[4]. La plupart des villes côtières du nord du pays souffraient des vents froids soufflant depuis les terres au-delà de la mer, mais Haugrvik était abrité du pire par une haute falaise au nord. Il était bâti sur une baie caillouteuse en forme de croissant, et ses maisons basses, bâtisse de torchis de plain-pied, aux poutres de bois et aux murs recouverts d’un enduit de graviers fins, dégageaient un charme rustique que n’avaient pas les habitations au sud des Monts du Milieu. Le village était protégé par un fortin de bois bâti au sommet d’un tertre, sur la courbe nord de la baie. Entouré de douves et protégé par un rempart de pieux affûtés, c'était l'un des plus importants sur les terres udoses. Une haute tour de guet se dressait de ses murs, et si l’ensemble ne pouvait se mesurer à la citadelle de Middenheim, il revêtait tout de même une certaine splendeur barbare. La taille du fort trahissait l'influence de son seigneur, Macarven, dans la région, car six autres clans lui étaient inféodés[3].

Au combat, les hommes et les femmes udoses portaient des tatouages tribaux, des kilts et des cuirasses noires en cuir. Ils étaient armés de grandes épées à deux mains à la garde en corbeille et de boucliers rond recouvert de cuir. Ils avaient l'air encore plus farouches à cause de leurs barbes en bataille et chevelures embroussaillées[2]. Les Udoses n’étaient jamais plus heureux que quand ils se battaient. Leurs guerriers provenaient de dizaines de clans différents ; ces hommes et ces femmes s’entre-tuaient au cours de leurs luttes intestines, puis ils se battaient comme de véritables frères d’armes à l'appel de l'Empereur. Une fois la guerre terminée, ils retournaient à leurs conflits claniques, et aucun d’eux n’aurait voulu qu’il en fût différemment[4]. Ils faisaient grand usage de dogues de guerre, des bêtes rusées, colériques et difficiles à apprivoiser, mais une fois leur amitié gagnée, ils étaient loyaux envers leur maître jusqu’à la mort[3].

Ils distillaient de l'alcool de grain et accordaient une grande importance à l'hospitalité. Or, l’hospitalité udose reposait sur une abondance de boissons fortes et des festins de bœuf et de poisson[3]. Leur musique se composait de mélodies ancestrales, des des complaintes terriblement poignantes, accompagnées de cornemuses au son plaintif et nasillard. Leurs vétement étaint en patchwork et parfois décorés de motifs géométriques[4].

Carte politique de l'Empire à sa fondation.

Sources[modifier]

  1. Warhammer JdR v2 - Les Héritiers de Sigmar
  2. 2,0, 2,1 et 2,2 Graham McNeill, La Légende de Sigmar Tome 1 : Heldenhammer, Bibliothèque Interdite, 2008
  3. 3,0, 3,1, 3,2 et 3,3 Graham McNeill, La Légende de Sigmar Tome 2 : Empire, Black Library, 2011
  4. 4,0, 4,1, 4,2 et 4,3 Graham McNeill, La Légende de Sigmar Tome 3 : Le Roi-Dieu, Black Library, 2012