Suls

De La Bibliothèque Impériale

Fils de sorciers et de mystiques, les Suls font partie de la race des Hungs, les cavaliers au teint cireux venus de l’est. L’âme des Suls brûle de Magie Noire, cette magie qui les corrompt et les déforme du ventre de leur mère à la tombe. Traîtres, rusés et opportunistes, la loyauté des Suls n’appartient qu’à eux-mêmes. Leurs enchantements leur confèrent à la fois la maîtrise des mondes mortels et celle des contrées invisibles. Les Démons s’inclinent devant eux et les animaux leur accordent leur attention. Les Suls ne se considèrent pas comme les serviteurs des dieux, mais comme ceux qui exploitent leur pouvoir. Leur fidélité à Tzeentch n’est qu’affaire de commodité, et ils invoquent le Seigneur du Changement pour qu’il les protège du courroux des dieux et des démons plus faibles que lui. Cela étant, même les Suls ne sont pas assez arrogants pour penser qu’un tel patronage ne se paie pas.

Même pour des Hungs, l’histoire des Suls est empreinte de trahisons et de subterfuges, et chacune de leurs paroles est aussi fourchue que la langue d’une vipère. Seules la terrible puissance de leur sorcellerie et l’impossibilité d’attaquer leur forteresse ont depuis longtemps empêché les autres tribus de les éradiquer. La haine des Suls est souvent la seule chose que les différents peuples du Domaine de Teiyogtei ont en commun.

  • Enek Zjarr, mystique Hung, Kahn de tous les Suls, prophète du puissant Chenzch, est grand et mince, emmitouflé dans une lourde robe de soie d’araignée. Ses traits sont larges et cruels, marqués par longue moustache tombante. Il porte plusieurs talismans barbares accrochés sur sa robe saumon. L'un d'eux est fait des os d’une main humaine, celle de son père qu'il a renverser pour usurper sa place de khan de tous les Suls. En guise d’avertissement pour d’autres, Enek Zjarr s’était arrangé pour que la mort de son père ne lui vienne pas facilement. À la fin, il n’était plus rien resté qu’un doigt pour témoigner du trépas du chef sul.
  • Sanya est à la fois l’apprentie et l’épouse du khan. Comme son maître, elle porte une longue robe de soie noire recouverte de symboles mystiques et une débauche de talismans et d’amulettes autour du cou et sur sa ronde poitrine. Ses mains, quand elles émergèrent des profondes manches brodées de sa robe, sont fines et presque aussi douces que celles des enfants, et portent de nombreux anneaux sertis de pierres précieuses ainsi que des bracelets d’or et d’argent. Une lourde chaîne d’argent lui enserre la taille, des poches et des fioles de liquides étrangement colorés pendent de ses maillons. C'est une femme aux cheveux noirs et aux traits cireux caractéristiques de leur tribu. Ses yeux sont émeraudes et ses lèvres d’un rouge généreux.
  • La Mâcheuse d’Âmes est une naginta, une redoutable hache-lance dont Teiyogtei avait fait don aux Suls. Cette arme tient son nom de ceux qui l'ont affrontée au combat, car l’on dit que son fil cruel ne se contente pas de frapper les chairs de l’homme, mais qu’il s’en prend également à son esprit. Cette hampe de métal noir dotée d’une pointe de bronze acérée est habitée des sorts effroyables et des enchantements que seul un sorcier est en mesure de maîtriser.

Source[modifier]

  • Du Sang pour le Dieu du Sang, roman Black Library de C.L. Werner, 2008