Sirène

De La Bibliothèque Impériale
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« Elles ont peut-être une forte poitrine, mais c’est pas pour flotter. N’approchez pas de ces femmes-poissons, ou elles vous noieront. Homme ou femme, elles s’en moquent. Pourquoi ? Allez savoir ce qui se passe dans la tête d’un poisson. Sales créatures ! J’ai perdu mon père par leur faute. Cela dit, elles font de belles figure de proue. »
- Témoignage des Gars du Port, par Imelda Crochetruite

« Me noyer me f’rait pas de mal,
Et ils ne retrouveraient que ma chope et ma chemise.
Mais la sirène est loin,
Et l’océan ne veut pas de moi ce soir. »

- le Vieux Tom, poète de rue un poil ivre

Les Sirènes ont un buste de femme, à mi-chemin entre l’humaine et l’Elfe, une queue de poisson et des griffes en guise de mains. L’apparence exacte de la moitié supérieure du corps est variable, allant d’une beauté ravageuse à des allures de sorcière hideuse. Les Sirènes vivent sur les littoraux rocailleux, d’où elles usent de leur chant envoûtant pour noyer les nageurs et attirer les navires vers les rochers. Selon certains, les marins cèdent à la luxure quand ils sont en mer, loin de leur femme, mais la plupart du temps, ce ne sont que des anecdotes de comptoir qu’ils racontent une fois revenus au port. Au Kislev, elles sont connues sous le nom de Rusalki et on les trouve le plus souvent aux alentours d’Erengrad. Souvent, on prend leur chant pour celui de Harpies, auxquelles elles sont apparentées, car il s’agit d’une forme de mutants qui s’est stabilisée et parvient à se reproduire. Elles disposent d’une société tribale primitive et se servent d’outils primaires. Il semblerait même qu’elles aient une religion et vénèrent Stromfels, le Dieu que servent les naufrageurs.

Ceux-ci fréquentent les zones du littoral hantées par des Sirènes, afin de piller les navires que ces créatures attirent contre les rochers. Il s’agit d’un travail dangereux, que l’on entreprend en se bouchant les oreilles à la cire afin de ne pas tomber sous le charme du chant des Sirènes. Les Sirènes ne dépouillent jamais leurs victimes et semblent ne tirer aucun plaisir des dégâts qu’elles causent.

Les Marienbourgeois en ont mis une sur leur blason, car ils les croient belles, mais cette beauté coûte la vie à de nombreux marins : il existe des tas d’histoires de matelots qui n’ont pas réussi à résister aux chants des Sirènes. Dans un accès de folie, ils ont plongé dans leur étreinte carnivore et y ont laissé leur peau.

Source[modifier]

  • Warhammer JdR : Le Compagnon