Lance-Rocs

De La Bibliothèque Impériale
Les Peaux-Vertes adorent balancer des « bidul’ » sur les ennemis. Le Lance-Rocs leur permet d’envoyer de plus gros « bidul’ » encore plus loin.
Quelqu’un hurla : « À couvert ! » Et les Nains se baissèrent instinctivement derrière la barricade. Une volée de pierres massives tomba du ciel, fracassant les remparts et soulevant des nuages de poussière. Ces bombardement devenaient de plus en plus précis à mesure que les Peaux-Vertes ciblaient leur position.
Sverik grogna : « On n’arrivera pas à reprendre le Mont de la Corne Sanglante tant que ces maudits Peaux-Vertes auront des rochers à nous balancer ! »
Berni toussa et cracha pour tenter de chasser la poussière de ses poumons. « Ouais, et dans les montagnes, c’est pas prêt d’arriver. »
« Au moins, on a de la distraction de temps en temps, quand ils envoient un Gobelin en même temps que les pierres. » Sverik pointa du doigt un cratère sur la gauche, où un mélange de sang et de gros cailloux était tout ce qui restait d’un Gobelin malchanceux.
« À ce rythme là, on tiendra plus très longtemps. Si on charge pas les Peaux-Vertes et leurs machines infernales, on finira tous comme ce Gobelin… »
« T’as raison. Sonne la charge. »


Les Peaux-Vertes fabriquent toutes sortes de bidules allant de chariots rudimentaires à de bruyants moulins, en passant par de robustes machines de guerre. Bois, fer et os sont joyeusement assemblés « kom il fo », et réparé avec trois bouts de ficelles en cas de casse. Les Gobelins sont généralement plus doué pour ce genre de travail, tandis que les Orques savent les faire travailler. La nature a ainsi créé la mains d’œuvre idéale au sein de la race des Peaux-Vertes.

Orques et Gobelins s’essayèrent aux catapultes, ces « choz ki lanss’ dé choz », peu après avoir rencontré les Nains. Les Peaux-Vertes ont très peu d’aptitudes techniques (surtout les Orques), mais ils savent apprécier la destruction, et souhaitèrent donc posséder leurs propres catapultes dès qu’ils virent celles des Nains aplatir leurs gars en masse.

Depuis, les Peaux-Vertes ont construit une pléthore de ce qu’ils nomment Lance-Rocs. Ces machines, déployées seules ou en batterie, servent à affaiblir les formations ennemis, à attaquer une position défensive ou même à envoyer au loin ceux qui auraient manqué de respect au patron. Chaque coup au but, un de ceux qui pulvérisent un tas d’ennemis ou envoie voler haut dans les airs leurs morceaux, reçoit les acclamations fiévreuses des Peaux-Vertes. La plupart des Lance-Rocs fonctionnent grâce à des contrepoids, mais certains utilisent des cordes en cuir de Squigs torsadées ou même des Trolls, bien que ces derniers aient trop tendance à manger les projectiles et la machine elle-même. Les Lance-Rocs au tableau de chasse spectaculaire sont même affublés d’un surnom comme Kraz’ Krân' et Marto d’Gork. Le Fléo du Chef, qui doit ce surnom à son habitude de manquer sa cible pour écraser les membres de la tribu, a été brûlé - ainsi que ses servants - par mesure de précaution sur ordre de son nouveau Chef, inhabituellement clairvoyant.

  • Brute Orque : Les machines de guerre sont généralement construites puis manipulées par les Gobelins, souvent à la demande du Chef de Guerre Orque. D’un naturel paresseux, les Gobelins finissent rarement le boulot et un Chef lucide enverra un vieil Orque pour superviser les travaux. Ces anciens combattants, appelés Brutes, sont irascibles, infirmes et souvent incontinents, mais dirigent néanmoins avec autorité les équipage de servants. C’est un poste confortable pour ces Orques qui peuvent faire tâter de leur fouet sans jamais devoir mettre la main à la pâte. La seule présence d’une Brute suffit à faire filer droit les Gobelins autrement trop prompts à abandonner leurs machines de guerre à l’approche du moindre ennemi. Ces Orques briscards sont d’ailleurs très recherchés pour leur efficacité à maintenir opérationnels les Lance-Rocs et leur servants.

Sources[modifier]

  • Livre d’Armée des Orques et Gobelins, V8
  • Livre d’Armée des Orques et Gobelins, V6