Histoire de l'Inja

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La Création du Monde[modifier]

Selon les habitants de l'Inja, le panthéon des déités d'Inja, connues comme étant le Deva, serait venu en Inja il y a des milliers d'années auparavant. Après la création du monde par Brahmir et tout ce qui y est aujourd'hui, il laissa son œuvre évoluer sans lui.

Vaishna, Maître de l'univers, vu que la plus belle de toutes les créations de Brahmir était l'Inja. Le cœur de ses habitants était ouvert à lui et sa consort, Likshama. Le premier temple primordial fut alors construit sur cette terre, désormais dédiée à l'adoration de Vaishna. Ce temple existe encore aujourd'hui, se tenant quelque part, au coeur de de la Terre au Mille Dieux, protégé du mal par Vaishna lui même.

Quand Vaishna s'est approché d'Inja et a accordé sa bénédiction à cette terre, les autres dieux ont immédiatement remarqués cette terre. Ceux de ces dieux qui étaient les compagnons et alliés de Vishna virent la sagesse de cette protection sur cette terre aussi belle et riche, spirituellement que matériellement. Les Asuras, adversaires du Maître de l'Univers Vaishna, virent là une occasion de détruire ses plans. Séduits par cette terre, ils s'y sont déplacés, gagnant ainsi de nouveaux adeptes parmi son peuple.

Le Premier Royaume[modifier]

Il y a environ 4000 ans, très jeune, un grand royaume humain apparut et prospéra sur cette terre qui sera plus tard appelée Mahanaga. Sa capitale qui donna son nom aux terres alentours puis au royaume lui même, était un monument illustrant la profonde ferveur religieuse de sa population, sa maîtrise des technologies, sa richesse et la grandeur de leur civilisation.

Au milieu d'un réseau de canaux d'irrigation, des temples de pierre affalés sur des douzaines de kilomètres carrés, reflétant les formes de l’univers dans leur construction à cinq tours. Le peuple bâtissait ses temples en pierre, qui était le seul matériau acceptable pour les palais de Cindra, roi des Devas, et ses sujets. A côté de ces temples monumentaux, même les plus grands dirigeants du royaume vivaient dans des demeures en bois, car ils étaient indignes d'avoir des demeures pareilles à celle que Cindra avait.

Chaque nuit, le Maharaja de Mahanaga grimpait les escaliers du temple pyramidal pour discuter avec Cindra et les dieux, assurant ainsi la stabilité du royaume en ordonnant leur volonté. Durant mille ans, au du moins c'est ce que disent les légendes, les Maharajas de Mahanaga régnèrent avec sagesse et justice, si ce n'était pitié.

Le règne du Maharaja uniquement connu sous le nom de Abrahsarpa amena la gloire de ce royaume à son crépuscule d'une manière horrible. Son arrogance et sa fierté démente devinrent évidentes à son accession au trône à l'âge de onze ans. Durant les deux premières décennies de son règne, sept rajahs du royaume renoncèrent à servir le Maharaja et formèrent des royaumes indépendants dirigés par eux même. En parallèle, les ascétiques des montagnes refusèrent d'obéir aux décrets du Maharaja fou et s'enfuirent dans leurs forteresses montagneuses, retirant ainsi les montagnes célestes du domaine de l'empire. Imperturbable par cette drastique réduction de ses terres, Abrahsarpa a saisi la plus haute autorité que les dieux permettaient aux mortels d'avoir et rendi furieux aussi bien Cindra que les esprits de ses ancêtres. Formant un pacte avec les mauvais Asuras, adversaires diaboliques des Devas, Abrahsarpa vendit son âme à Vratri, dirigeant des Asuras, en échange d'un pouvoir immense. Ceci lui fit subir d'horribles mutations, le transformant alors en un être vil, pareil à un serpent, à l'image du dieu cruel qu'il servait maintenant.

Les plus proches Brahmans et conseillers du Maharaja subirent également des mutations, se voyant également transformés en abominations semblable à leur maître, tandis que les nobles du royaume obtenaient certains attributs - tête de serpent, bras écailleux ou autres déformations. Le peuple du royaume conserva son apparence humaine, mais à degrés diverses, certains ayant désormais des yeux jaunes, des pupilles de chats et leurs langues devenaient serpentines et fourchues.

Abrahsarpa étant maintenant l'avatar de Vratri, convoqua des hordes d'hideux, déformés Asuras, démons à l'esprit perverti, en provenance des royaumes de chaos, pour détruire les autres royaumes qui firent sécession avec l'empire de Mahanaga et refusent de se soumettre à sa volonté. Avec ces indicibles favoris, il sema le chaos et la destruction en Inja, forçant même les Devas à intervenir.

La conquête d'Alexandre le grand[modifier]

En l'an 440, un puissant prince de Luccini avait amassé une grande armée dans le but de conquérir le monde, après l'effondrement de l'empire myrmidien. Mais plutôt que conquérir la Tilée, il se dirigea vers des terres inconnues, cherchant l'aventure. En traversant les montagnes du bord du monde, il se dirigea vers les terres sombres, le long de la route des épices avec peu d'opposition. Il était déterminé à aller jusqu'au bout du monde si nécessaire, pour trouver une terre digne du conquérant qu'il était, à savoir, sans nulle autre pareille.

L'armée tiléenne qui marchait jusqu'au bout du monde arriva en Inja. Pensant avoir définitivement conquis cette terre en ayant vaincu les armées d'Inja qui n'avaient jamais été confrontées aux larges formations tactiques de piquiers tiléens, la conquête d'Alessandra s'arrêta pour se reposer. Fatigués de deux longues années de guerre constante, et à des milliers de kilomètres de la mère patrie, une partie de l'armée d'Alessandro se mutina. Alessandro essaya d'utiliser au mieux son charisme pour cajoler ses troupes et les convaincre de rester, pour continuer plus en avant dans la conquête. Les serpents, l'humidité, les maladies et la défense déterminée des habitants d'Inja brisa définitivement le moral des troupes. Un assaut récent à Satigala avait d'ailleurs provoqué un grand nombre de morts et bien plus de blessés.

De plus, l'agitation dans le camp tiléen s'accrue également lorsqu'ils apprirent qu'une nouvelle et énorme armée d'indiens attendait qu'ils franchissent le fleuve Ganga. Le fait que l'ennemi était en train de se préparer à leur lâcher des centaines d'éléphants de guerre contre eux plongea les tiléens dans un émoi profond, qui plongea leurs cœurs dans une profonde peur. Alessandro fit taire cette rumeur et rappela le fait que l'armée tiléenne avait déjà vaincus une armée d'éléphants de guerre il y a peu et qu'avec leur expérience récente, ils vaincront la suivante.

Alessandro ne semblait pas réaliser que le danger à l'Est était réel, car les rumeurs concernant cette armée étaient exactes. Celle ci était aussi puissante qu'annoncée. Dirigés par le Maharajah Porusati, les injas affrontèrent les tiléens dans une grande bataille au bord du fleuve du Ganga. Les ennemis des tiléens envoyèrent leur cavalerie et leurs chars qui se battirent pendant un temps sans aucun support, mais qui furent plus tard rejoints par les éléphants de guerre qui chargèrent alors. L'infanterie fut apparemment laissée derrière et oubliée, utilisée uniquement comme une masse compacte et se faisant marcher dessus par les bêtes de guerre d'Inja. L'infanterie était tout à fait secondaire dans l'armée d'Inja, les nobles estimant que les chars, cavaliers et éléphants ayant le beau rôle et que la poursuite de l'ennemi une fois en fuite serait dévolue à l'infanterie.


Source[modifier]