Histoire de Nippon

De La Bibliothèque Impériale
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Comme beaucoup de peuples, les Nippons se considèrent comme les enfants des dieux. Nippon serait né lorsque les dieux Zanagi et Zanami, se tenant sur un pont dans le ciel, agitèrent les eaux de la Terre avec une lance. Les gouttes d'eau qui tombèrent de la pointe de la lance se sont rassemblées pour devenir les îles de Nippon. Le couple descendit alors du ciel et fit de la lance le pôle central de leur maison. Nippon avait été créé.

Zanagi et Zanami eurent beaucoup d'enfants qui seront connu et adoré comme les Kamis. Amateratsu, la déesse du soleil était l'aînée. Elle hérita de la terre et gouvernera Nippon. Elle guida son peuple depuis son palais dans le ciel même si la terre était loin d'être unifiée, et que de nombreux clans rivaux se battirent pour le pouvoir pendant des milliers d'années.

La Fondation de Nippon[modifier]

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Au environ de -13 C.I, l'Empereur Yamayakyuki fut à l'origine d'un changement important dans l'histoire de Nippon. Le pays à cette époque était composé de nombreux clans, dont la plus puissante était la famille impériale Yamayakyuki. Les Yamayakyuki étaient un clan parmi d'autres - mais ils revendiquaient le droit de régner parce qu'ils descendaient directement de la Déesse du Soleil, Amateratsu.

Quand Yamyakyuki fut finalement proclamé souverain d'Usaki, il était déjà un homme imposant de trente ans. L'histoire explique que, à plus d'une occasion, ses opposants se sont rendus avant que l'épée se soit tirée, vaincu par son charisme et son autorité. Déjà jeune homme, Yamyakyuki s'est avéré être un homme exceptionnel. Avant sa vingtième année, il s'aventura seul dans les montagnes de Kanto-Yoshida, à l'est, avant de revenir soixante jours plus tard, portant le Katana Ryatso et volant sur l'un des légendaires Kirin. Cette merveilleuse monture magique est restée avec lui jusqu'au jour de sa mort.

Les prêtres du Jinto ont interprété ces événements comme étant les preuves que Yamyakyuki était en effet du sang d'Amateratsu. Le Katana Ryatso, une épée d'une incroyable facture, perdue durant les guerres contre les Korgians, devait devenir le symbole de tous les futurs Empereurs de Nippon. Yamyakyuki fut adoré comme le divin descendant d'Amateratsu. Il déclara qu'il avait reçue une vision d'Amateratsu: il devait rassembler Nippon dans un seul et même empire, pour ramener la paix et l'harmonie aux enfants de la Déesse du Soleil ou mourir en essayant.

Yamyakyuki rassembla une puissante armée et conquis tout Nippon, bien que la campagne ait pris une douzaine d'années. Les armées vaincues eurent le choix entre se soumettre à l'autorité de Yamyakyuki ou mourir; seulement deux fois, l'ennemi choisit cette dernière solution. C'étaient respectivement les seigneurs de guerre des clans Ichymoni et Koijo, dont les guerriers, les cousins et leurs familles furent décapités en quelques jours; ce fut un bain de sang.

En -1 C.I, la résistance avait été brisée et la même année, des représentants de tous les clans de Nippon se sont rassemblés lors d'une fête pour le couronnement au mont Fuji, où Yamyakyuki fut proclamé Premier Empereur de Nippon. Le jour du couronnement, Yamyakyuki entra dans la grotte du mont Fuji. Quand Yamyakyuki en sorti, on dit que le soleil brillait tellement que les masses rassemblées tournaient les yeux pour ne pas être aveuglés.

Pendant la première période de règne de Yamayakyuki, l'influence venant du continent a commencé à se ressentir dans la culture nippone. Cathay avait déjà atteint un niveau élevé de civilisation, et grâce à la relative facilité du voyage et du commerce entre les deux pays, le fer, l'écriture, la littérature et la philosophie sont arrivés en Nippon.

Nippon a été divisé en dix régions qui ont été divisées à leur tour pour un total de 66 provinces. Yamyakyuki gouverna depuis Usaki, tandis que la direction des neuf autres régions fut donnée aux leaders les plus compétents et loyaux du clan Kamato, qui avaient combattu comme généraux dans l'armée de Yamyakuyuki. Les provinces individuelles restaient sous l'autorité des clans locaux qui avaient accepté Yamyakyuki comme leur souverain, bien qu'une province ait été donnée à chacun des neuf dirigeants des régions.

Yamyakyuki régna avec fermeté et impartialité sur Nippon jusqu'à sa mort en 12 C.I. Son fils aîné, également nommé Yamyakyuki, monta sur le trône Impérial sous le nom de Yamyakyuki II. Malheureusement, il n'avait pas hérité des compétences et de l'autorité de son père. Les Daimyos eurent l'opportunité d'accroître leur pouvoir dans leurs provinces. Les Daimyos les plus forts, dirigé par Mitsusaki Onokate, contraignirent le faible l'Empereur a leur accorder la suppression fiscale de leurs terres personnelles. D'autres, qui recherchaient aussi l'évasion fiscale, devinrent des vassaux de ces gouverneurs et évitèrent ainsi de payer les impôts qu'ils devaient aux caisses Impériales.

Au fil des années, la perte des recettes fiscales et la puissance croissante des gouverneurs minèrent l'autorité centrale de l'Empire. Déjà, sous le règne du petit fils de Yamyakyuki, Yamyakyuki III, l'Empereur, bien que toujours le souverain formel de tout Nippon, contrôlait uniquement la province impériale, depuis la capitale, Edo. Nippon s'était dissous sous les querelles dirigés par des chefs de clan ambitieux.

Au 9ème siècle, les Empereurs se retirèrent de la gestion quotidienne du pays. Ils devinrent des symboles de pouvoir plutôt que des hommes de pouvoir. Alors que les Empereurs se retiraient du gouvernement, le pouvoir passa entre les mains des responsables de la Cour. Les Empereurs continuaient à régner, mais ils ne gouvernaient plus le pays.

C'est à cette époque que la culture nippone s'affirma, se détachant de ses racines Cathayennes. Dans le même temps, cela changea la façon dont Nippon était gouverné. Le gouvernement central était devenu faible et corrompu. La propriété foncière commença à se transformer en grands domaines. Les nobles qui ont occupé les charges du gouvernement reçurent des biens héréditaires exemptés d'impôts. Beaucoup de paysans et de petits propriétaires fonciers étaient très heureux d'attacher leur propriété à ces domaines pour échapper aux lourdes taxes qui leur étaient imposées.

L'Ascension des Samouraïs[modifier]

Durant cette même période, les Samouraïs prirent plus d'importance que les autres groupe de combattants. Comme les chevaliers du Vieux Monde, les Samouraïs étaient les chefs des simples soldats. Comme les chevaliers, il était possible de gagner une promotion pour rejoindre les rangs des Samouraïs. Et comme les chevaliers, être Samouraï impliquait également servir un supérieur. Dans le cas du Samouraï, ce service était envers l'Empereur, un noble ou un seigneur de la guerre.

Le gouvernement Impérial vit dans les Samouraïs un instrument très utile pour réprimer les rébellions, mais avec le changement de pouvoir au profit des puissants propriétaires terriens, la fidélité des Samouraïs changea également. Les Samouraïs se mirent à servir et protéger les grands seigneurs, luttant contre d'autres grands propriétaires, des bandits et des rebelles. Bien que certains de ces Samouraïs provenaient de familles humbles, les clans qui ont prospéré et établi des alliances ont pu retracer leurs ancêtres pendant des siècles, souvent jusqu’à certains (mineurs) Impériaux banni de la Cour et qui ont chercher fortune ailleurs. Parmi ces clans de Samouraïs aristocratiques figurent les Mirumoto à l'est et les Hotomo au sud-ouest de Nippon. Ne se contentant plus de servir simplement, les Samouraïs commencèrent à s'ingérer dans la politique gouvernementale.

La Guerre Impériale[modifier]

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En 1155, une crise dans la succession Impériale se déclencha, lorsque l'Empereur de l'époque fut retrouvé empoisonné et sans héritier clair. Cela conduisit à de violentes disputes sur qui prendraient le trône, l'oncle de l'Empereur, Hirakawa, et son cousin Jozun étant les candidats les plus légitimes. Les Mirumoto apportèrent leur soutien au cousin et les Hotomo appuyèrent l'oncle, dont chacun était bien disposé à l'un ou l'autre des clans respectifs. Cela signifiait que quiconque voyait son candidat devenir Empereur pourrait imposer sa volonté à la Cour Impériale. Naturellement, il n'y eu pas de solution pacifique pour résoudre cette question.

Les Mirumoto et les Hotomo étaient maintenant en guerre ouverte. À la bataille de Hogo, les Samouraïs des Mirumoto furent vaincus, la plupart d'entre eux exécutés pour avoir défié l'autorité du futur Empereur Hirakawa. Parmi eux, le cousin de l'ancien Empereur et de nombreux membres importants du clan Mirumoto. Cependant, plutôt que de permettre à leurs ennemis de les exécuter, ils s'éventrèrent avec leurs épées, accomplissant le Seppuku.

Cette victoire permis au clan Hotomo de s'élever rapidement au sein de la Cour Impériale et Hirakawa s'autoproclama l'Empereur. Le clan Mirumoto, quoique battu, n'a pas été défait et brûlait de se venger.

Cette fois, la guerre civile qui suivi fut un affrontement direct entre les Hotomo et les Mirumoto. Bien que la guerre semblait initialement pencher à l'avantage des Mirumoto, les événements se retournèrent bientôt contre eux. Les Hotomo attaquèrent le quartier général des Mirumoto, puis les attirèrent dans une contre-attaque qui échoua quand Mirumoto Yorimasa refusa de participer parce qu'il ne pouvait pas violer son devoir envers l'Empereur. Les survivants Mirumoto furent poursuivis et abattus sans pitié.

Mirumoto Yoshitomo s'enfui avec trois de ses fils. L'un d'eux était grièvement blessé et pria son père de le tuer pour que les autres puissent fuir plus rapidement. Yoshimoto le fit, mais en vain. Il fut attrapé et assassiné dans son bain, au moment où il pensait avoir échappé à ses poursuivants. Hotomo Kiyomori décapita alors le clan Mirumoto - littéralement.

Hotomo Kiyomori semblait intouchable. Il avait battu ses rivaux Samouraïs et était à présent le Daimyo le plus puissant de Nippon. Cependant, il n'avait pas tué tous les Mirumoto et, vingt ans après, les survivants étaient redevenus assez forts pour le défier une fois encore.

La Guerre Impériale dura encore cinq ans. Encore une fois, les Mirumoto s'opposèrent aux Hotomo, mais cette fois, ils étaient soutenus par les Sohei, des moines guerriers venant des temples de Kumano. Cependant, les Hotomo prirent l'avantage, en battant l'armée Mirumoto à la bataille du Mont Fuji.

En 1183, le cours de la guerre commença à pencher pour le clan Mirumoto sous la direction du Daimyo Mirumoto Nobunaga. Ils remportèrent une série de victoires brillantes, qui aboutirent en 1 185 à la Bataille de Sano-Iru. Les clans Hotomo et Mirumoto, à bord de flottes composées de navires de guerre, se dirigèrent vers les détroits au nord d'Usaki. Au milieu de la flotte des Hotomo, se trouvait le nouvellement couronné Empereur Ontaku. Il était encore très jeune et représentait le symbole de la légitimité impériale des Hotomo, il etait donc une pièce importante de la prétention de domination sur Nippon des Hotomo. La bataille de Sano-Iru était pratiquement une bataille terrestre menée d'un navire à l'autre. On dit que la mer devient rouge de sang pendant la bataille alors que Mirumoto brisa l'armée de Hotomo. Le malheureux Empereur Ontaku se noya.

Sa victoire militaire assurée, Mirumoto Nobunaga ne se donna pas la peine de s'engager dans des manœuvres politiques à la Cour comme l'avait fait les Hotomo. Son pouvoir était basé sur ses armées, et non sur des liens familiaux Impériaux. L'Empereur fut forcé de se retirer, redevenant un simple symbole. Nobunaga pris le titre et la charge de Shogun, devenant le véritable chef et détenteur du pouvoir en Nippon. Nobunaga déplaça également le centre du pouvoir d'Usaki à Hyodo. L'ancienne Cour Impériale fut dépourvue de toute autorité sur le fonctionnement du pays. Le clan Mirumoto tiendrait Nippon dans une poigne de fer pendant les nombreux siècles à venir.

L'Invasion Hung[modifier]

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En 1745, les Hungs se rassemblèrent en une grande horde et attaquèrent la province Cathayenne de Han Kou. Après avoir chevauchés partout dans le pays, les Hungs tournèrent leurs yeux vers Nippon. Désirant conquérir tous les royaumes de l'est, le Seigneur de Guerre Hung ordonna à son armée de construire une grande flotte de plusieurs centaines de navires, de naviguer et conquérir les îles.

Nippon à ce moment-là était encore fort sous le contrôle des Mirumoto, mais complètement dépassé par les Hungs. Le Shogun de l'époque, un homme éruptif, prompt à attaquer d'abord et réfléchir plus tard, ordonna à l'ensemble de la flotte nippone d'affronter la flotte Hung. Seulement une douzaine de navires revinrent, et le Shogun, honteux par la défaite de sa puissante flotte, se fit Seppuku.

Cependant, tout n'était pas perdu. L'Impératrice Himiko, simple symbole comme tous les Empereurs avant elle depuis plusieurs siècles, était une Shugenja extrêmement puissante. Avec le Shogun disparu, elle rassembla son peuple et alla sur le champ de bataille en personne. Stupéfait par cet acte de courage, les Nippons l'a suivirent. Elle prit le navire impérial, accompagné de son garde du corps le plus proche pour la protéger et navigua vers la flotte Hung qui s'approchait. De toutes ses forces, elle provoqua un énorme raz de marée qui balaya la flotte Hung, faisant chavirer leurs navires et noyant les Maraudeurs dans les sombres profondeurs. Plus des deux tiers de la flotte Hung fut détruite en un seul coup, bien que l'Impératrice Himiko faillit presque mourir de fatigue, à cause de l'effort qu'exigeait le sortilège.

Elle ne se laissa pas arrêter, et elle mena personnellement les armées nippones contre les restes de la flotte Hung qui avaient réussi à accoster sur la côte. Nippon fut sauvé de la menace du Chaos, et l'Impératrice Himiko fut acclamée comme son sauveur. Les autres clans se rallièrent derrière elle et la proclamèrent véritable souverain de Nippon. Le Shogunat Mirumoto fut bientôt renversé, et l'Impératrice Himiko devient la première dirigeante de la période qu'on baptisa la Restauration Impériale.

Guerre des Cours[modifier]

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Bien que l'Impératrice Himiko soit parvenue à restaurer le système administratif impérial et a éliminer le Shogunat, cela ne dura pas. Lorsqu'elle disparue mystérieusement quelques années plus tard, et que son fils Daigo monta sur le trône, une rébellion couvait. Daigo ne possédait pas les qualités et l'autorité que sa mère avait, et des rumeurs disait même qu'il l'avait fait assassiner pour s'emparer du pouvoir.

Les Ujimasa furent les premiers à en profiter, rassemblant plusieurs clans et accusant ouvertement le faible Empereur de régicide. Ils renversèrent l'Empereur de Hyodo et le remplacèrent par un Empereur fantoche qu'il contrôlait. Les "Guerres de Cours" durèrent 56 ans et vit l'affrontement entre Daigo et ses héritiers et les Ujimasa et leurs Empereurs. En 1792, un ambassadeur des Ujimasa convainquit le véritable Empereur d'abdiquer. Les marionnettes impériales des Ujimasa furent considérés comme les Empereurs légitimes, leurs Shoguns héritant d'une partie du pouvoir, mais qui n'était pas destiné à durer.

La période Ujimasa fut une époque d'un grand raffinement des mœurs, de production d'œuvres d'art et d'œuvres littéraires. Cependant, pendant cette période, le pouvoir réel passa du Shogun aux Grands clans. Les Shoguns d'Ujimasa n'ont jamais pu les contrôler, et cet échec conduisit à un siècle de terrible violence.

L'Incursion du Chaos[modifier]

Il y a longtemps, une météorite en Malepierre s'écrasa dans la partie nord d'Haikido, et l'île autrefois prospère devint un repaire du mal. Un sort terrible commença à affliger le peuple d'Haikido alors que les brumes de poussière warp soufflaient dans les villes et les villages. Les hommes commencèrent à muter et devenir beaucoup moins humains. Le château de Kamakura était habité par des êtres mauvais, et beaucoup de gens se mirent à vénérer les Dieux Sombres à travers des cultes. Pendant des millénaires, ceux à l'esprit pur combattirent les forces du Chaos d'Haikido, les empêchant de se déplacer vers Koshu dans le sud.

En 2302, les forces du Chaos étaient en marche dans le monde entier. Bien que ce soit le Vieux Monde, à l'ouest, qui subit le gros de l'invasion, tout n'était pas tranquille à Nippon. De leur Château de la Pourriture à Haikido, les adorateurs du Chaos, connus sous le nom de Samouraïs Noirs, marchèrent vers le sud, aidés par de nombreux Onis qui traversèrent le plan matériel à travers une faille warp nouvellement ouverte.

Les clans de Nippon mirent de côté leurs querelles pour la première fois depuis l'époque de l'Impératrice Himiko et s'unirent pour faire face aux forces du Chaos. Sur ce que l'on appellerait les Champs de la Mort d'Haikido, les armées de l'Empereur Naganori, du Shogun Ujimasa Horotome et leurs Samouraïs combattirent la plus grande incursion du Chaos jamais vue dans l'histoire de Nippon. Ce fut une bataille brutale alors que les Guerriers du Chaos affrontèrent les Samouraïs dans des combats acharnés. Pour la première fois, les Nippons éprouvèrent l'horreur de la magie des sorciers du Chaos; beaucoup de ces sorciers venant des mers de l'Ouest. Les Nippons ne pouvaient espérer gagner contre une arme si dévastatrice. Mais au moment où les forces du Chaos prenaient le dessus, le sol commença à gronder, et de grandes fissures s'ouvrirent directement sous la colonne principale du Chaos. En quelques secondes, elle fut avalée dans un grand tremblement de terre, la séparant du cœur de la bataille. Les Nippons virent cela comme un signe des Kamis et se battirent avec une vigueur renouvelée jusqu'à détruire les adeptes du Chaos. Ce fut une grande victoire, mais coûteuse, pour l'Empereur Naganori et le Shogun Ujimasa Horotome.

Les forces survivantes du Chaos se replièrent vers le nord. Incapables de les poursuivre à travers les brumes de poussière warp, les Nippons n'ont jamais été en mesure d'éradiquer complètement les forces du Chaos du Château de la Pourriture. On dit qu'ils complotent encore et prévoient de renverser Nippon une fois de plus, même si ce jour n'est pas encore arrivé.

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L'Arrivée de la Poudre à Canon[modifier]

En 2 322, les premiers habitants originaires du Vieux Monde arrivèrent à Nippon, lorsqu'un groupe de commerçants de Marienburg débarqua à Konshu. Les Marienburgeois apportèrent avec eux une chose qui affectera grandement l'avenir sur la manière de faire la guerre en Nippon : les armes à poudre à canon.

Les armes à poudre à canon n'étaient pas un mystère complet pour les Samouraïs. Ils connaissaient certainement l'artillerie cathayenne, mais la poudre à canon n'était pas encore arrivée dans l'arsenal de guerre de Nippon jusqu'à maintenant. Les armes à feu que les Marienburgeois amenèrent à Nippon étaient des armes de poing ou des fusils à mèche. Ils étaient assez légers pour être utilisés par un homme et relativement sûrs. L'arme de poing avait une cadence de tir lente sur le champ de bataille, mais sa grande efficacité fut reconnue en Nippon aussi vite qu'elle l'avait été dans le Vieux Monde. La formation pour devenir archer prend des années d’entraînement acharné. Apprendre à utiliser une arme à feu prend à peine quelques jours, au plus. Les Ashigaru étaient un groupe de soldats présent dans chaque armée qui se mirent à utiliser ses armes à feu facile à manier.

Étant donné le niveau d'habileté que possédait les forgerons et les armuriers Nippons, il n'est guère surprenant qu'il ait fallu très peu de temps avant que l'arme de poing ne soit produite et qu'elle soit adoptée avec enthousiasme par les Daimyos pour équiper leurs armées. Cependant, bien que tout le monde reconnu que l'arme de poing était un ajout utile au sein d'un l'arsenal, il faudra du temps avant que quelqu'un intègre une force substantielle de Ashigaru armées de mousquets dans son armée de manière tactiquement efficace.

Guerre contre Cathay[modifier]

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En 2 355, Ujimasa Hideyoshi devint le Shogun après avoir tué son prédécesseur en duel. Hideyoshi était un homme impitoyable, qui voyait le déclin du Shogunat Ujimasa et considérait les Daimyos rivaux comme des parasites qui devait être éradiqué. Afin d'unir à nouveau Nippon autrement qu'a travers des mots de paix écrit sur un document, il appela à une invasion de Cathay pour agrandir les frontières et la richesse de sa glorieuse nation. Cathay avait été très affecté par les Hungs et les Kurgans pendant la Grande Guerre contre le Chaos, et n'avait pas encore récupéré aussi bien que Nippon. C'était le moment idéal pour frapper.

Il fit construire une énorme flotte composée de milliers de navires pour emmener ses troupes sur la Mer de l'Extrême Orient vers Cathay. Plus de 250 000 soldats furent envoyées à travers les eaux traîtresses, arrivant près de Fu Chow sur la côte orientale.

Cette attaque soudaine prit par surprise les Cathayens, qui furent rapidement dépassés par les forces du Nippon. Les armées de Hideyoshi s'établirent, avec Fu Chow comme base d'où ils pouvaient se ravitailler et accueillir des troupes fraîches venant de Nippon. Les Nippons se révélèrent imparables, battant chaque armée cathayenne envoyée contre eux et conquérant de plus en plus de villes sur la côte orientale. Les Cathayens étaient de plus en plus désespérés, obligé de se cacher dans les bois et attaquant les caravanes d'approvisionnement plutôt que de faire face aux Nippons sur le champ de bataille.

La guerre dura 120 ans, jusqu'à ce que les Cathayens et les Nippons se fassent face à la bataille de Xenyong. Alors que les forces nippones essayaient d'engager les Cathayens, elles furent attirées dans une vallée, où les Cathayens avaient préparé une embuscade. Lorsque la cavalerie nippone chargea l'armée cathayenne, elle fut abattue par des dizaines de Hwach'a, et le ciel ne pouvait être à peine vue à cause des flèches qui l'avaient couvert. L'Empereur Cathayen décapita Hideyoshi, qui menait l'assaut, et l'envoya à son frère, qui était le gouverneur de Fu Chow.

Quand les nouvelles de cette défaite atteignit le reste des forces nippones, elles perdirent le moral. Les villes tombèrent une par une devant les Cathayens, jusqu'à ce qu'il ne resta plus que Fu Chow. Le frère de Hideyoshi ordonna à ses forces restantes de ramener les navires vers Nippon. La guerre était perdue.

Ce fut la plus grande défaite de l'histoire de Nippon, et elle finira par coûter aux Ujimasa le pouvoir du Shogunat. Alors que les Ujimasa étaient trop faibles pour diriger Nippon après la défaite contre Cathay, les Daimyos des clans commencèrent de nouveau à comploter contre l'autre et le Shogunat.

La Période des Guerres Claniques[modifier]

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En 2 487, Nippon était au bord de l'implosion. Le Shogunat Ujimasa était de plus en plus faible, passant le plus clair du temps à discuter et à organiser des cérémonies du thé au lieu de diriger le pays. Il fut à peine surprit quand une guerre civile éclata. Le faible Shogun n'avait rien fait pour l'éviter, et bientôt les émeutes se répandirent dans Usaki.

Cela ne pris longtemps aux autres clans d'intervenir. Chacun des grands clans tenta d'envahir son voisin, les clans mineurs furent piétinés et détruits, et des incendies brûlants était observé tous les soirs. Alors que la guerre s'étendait dans Nippon, les Daimyos profitèrent de l'occasion pour régler d'anciennes dettes (et gagner du terrain au détriment de leurs voisins) avec des résultats mitigés.

Le gouvernement central avait finalement disparu. Les Daimyos étaient libres de mener autant de guerres qu'ils le souhaitaient ou pouvaient se le permettre. Les familles de Samouraïs, moins nombreuses, étaient libres de rêver d'un plus grand pouvoir et de s'emparer des terres des uns et des autres.

Un système instable de rivalités et d'alliances émergea. Un clan s'alliait avec un autre contre un ennemi commun, seulement pour constater que leurs alliés étaient devenus une menace aussi grande, ou que les fidèles auparavant loyaux étaient maintenant plus dangereux que toute menace extérieure.

La guerre chez les Samouraïs s'était toujours caractérisée par des méthodes infâmes, des assassinats et des trahisons, mais lors des conflits antérieurs, comme la Guerre de Gempei, les clans qui s'étaient comportés de cette manière étaient largement considérés comme des scélérats. Cependant, durant la période des Guerres Claniques, toute ces ruses étaient de bonne guerre. Un meurtre rapide était aussi acceptable que de gagner une bataille. Les Daimyos, bien sûr, avait accès aux Ninjas, qui furent très utiles pendant la guerre. C'était un homme sage celui prenait des précautions contre l'assassinat, même s'il n'avait pas conspirés la mort de ses rivaux et de ses supérieurs.

Yoritomo Ieyasu[modifier]

C'est durant cette période qu'émergea le clan Yoritomo, à l'origine une petite famille de Samouraï qui avaient réussi à prendre le contrôle d'une province pendant les Guerres Claniques. En 2506, le sinistre Yoritomo Ieyasu devint le chef du clan.

Lorsque les Batake marchèrent vers Hyodo, profitant du fait que les Horumi et les Taneka étaient occupés à se battre, ils pénètrent dans la province d'Ieyasu. Défendant farouchement son domaine, Ieyasu décida d'attaquer. Trompant brillamment son adversaire, Ieyasu réussi à convaincre les Batake de faire camper leur armée principale dans une gorge, idéale pour une embuscade. La bataille dura des minutes plutôt que des heures. Le Daimyo des Batake fut tué et ne se rendit compte à la dernière minute que les Samouraïs qui l'attaquaient n'étaient pas issus de ses rangs. Yoritomo Ieyasu représentait maintenant un véritable pouvoir dans le pays. Il fut tenté de marcher sur Hyodo, mais il prit son temps et cimenta des alliances avec ses voisins en mariant sa fille et sa petite sœur. Bientôt, la route vers Hyodo et le Shogunat fut ouvert.

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Yoritomo Ieyasu entra à Hyodo en novembre 2508, s'emparant de la ville qui offrit peu de résistance. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à vaincre les autres grands clans. En 2508, il attaqua les Mushagi et remporta l'indécise bataille d'Onogawa. Mais si ses forces triomphèrent ce jour là, elles n'ont pas écrasé les Mushagi qui se replièrent pour consolider leurs forces. Les problèmes se multiplièrent pour Ieyasu et il constata rapidement qu'il était confronté non seulement au Mushagi, mais aussi aux Horumi et aux Taneka.

Les Taneka marchèrent contre lui, et faillirent piéger Ieyasu dans son château. Ieyasu était face à un dilemme: rester là où il était, permettant ainsi aux Tabeka d'atteindre Hyodo ou se battre. Il choisi de quitter le château et d'affronter l'armée Taneka sur une plaine neigeuse, près de la rivière Ekawasaki. La bataille qui s'en suivi fut un triomphe pour Yoritomo Ieyasu et pour ses arquebuses. Ieyasu organisa ses 3000 meilleurs tireurs dans une seule unité et les plaça sur trois rangées derrière une palissade en bois. Lorsque le clan de Taneka chargea sur le champ de bataille détrempé, les tirs les mirent en pièce. Ceux qui survécurent aux coups de feu furent abattus par les soldats d'Ieyasu. Sa victoire était total. Suite à cela, les Horumi et les Mushagi capitulèrent et jurèrent fidélité à Yoritomo Ieyasu.

L'armée d'Ieyasu marcha vers les Ashiwara. Il progressa et assiégea leur château à Izumo. L'ensemble du clan Ashiwara se réunit pour tenter de briser le siège et Ieyasu appela des renforts pour les affronter. Les Ashiwara furent vaincus, et ils jurèrent également fidélité à Ieyasu. Tout était maintenant en place pour la confrontation entre Ieyasu et le clan Daimatzu. La bataille eu lieu près de Nagashige, et quand elle se termina, Ieyasu s’assit pour compter près de 2 500 têtes venant d'une armée ennemie composée d'environ 9 000 soldats. Les pertes de son armée s'élevaient à environ 600 hommes. La ville des Daimatzu fut encerclée par l'armée d'Ieyasu.

Ieyasu était en mesure de conquérir le reste de Nippon. Le fait d'y avoir réussi rapidement est dû non seulement à ses aptitudes militaires, mais aussi à ses compétences politiques. En face du clan Shinzei, il aurait fallu se battre rudement dans les régions montagneuses d'Haikido. Au lieu de cela, Ieyasu fut plus politique et plus rusé. Il était généreux vis-à-vis de ses ennemis, les laissant conserver leurs exploitations et leurs titres après s'être assuré de leur fidélité. Ainsi, il réussi à ajouter les armées des Shinzei à ses propres forces et à devenir plus fort avec le temps.

Il ne lui restait plus qu'un seul clan à soumettre - les belliqueux Uruchi, à l'ouest de Koshu. Durant les Guerres Claniques, ils avaient attaqué sans relâche les châteaux des Batake, mais en vain. Même si ils étaient dépassés en nombre, les discussions diplomatiques furent infructueuse: les têtes des messagers d'Ieyasu étaient simplement renvoyés dans un panier. Ieyasu rassembla ses armées et se prépara à la confrontation finale.

Dans ce que l'on appellerait la bataille du Royaume Brisé, les deux camps se rencontrèrent, ou plutôt se heurtèrent dans le brouillard, dans des conditions humides et misérables. Les deux armées étaient trempées et les deux camps ne pouvaient se voir à cause du brouillard dense. Au début de la journée, cependant, le brouillard se leva et la bataille débuta. Se fut un brutal affrontement dans la boue. Les Uruchi, cependant, étaient désorganisés et dépassés en nombre, et ils n'avaient aucune chance contre les troupes disciplinées d'Ieyasu.

Au milieu de l'après-midi, Ieyasu comptait encore les têtes de ses ennemis vaincus. Le Daimyo des Uruchi capturé provoqua Ieyasu pour un duel final. Ieyasu accepta, et coupa rapidement sa tête. Les Uruchi se soumirent immédiatement. À partir de ce jour, Yoritomo Ieyasu savait qu'il serait le dirigeant incontesté de Nippon.

En 2517, il fut proclamé Shogun, le titre étant vacant depuis près de 30 ans après la chute du clan Ujimasa. Maintenant, Nippon est uni. Même si l'inimitié et les petits conflits entre les clans existent encore, le pays est désormais en paix. Les Cours spéculent sur ce que fera Ieyasu pour conserver l'unité, et à travers cela, son pouvoir. Certains murmurent même qu'il rassemblerait les armées de tous les clans pour une nouvelle tentative d'envahir Cathay...

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