Guerre de la Barbe

De La Bibliothèque Impériale
La Guerre de la Barbe - où Guerre de la Vengeance - voit s’affronter les deux plus puissants empires des deux races les plus anciennes et puissantes de l’histoire du monde.

La création du Vortex de Magie sur l’Île des Morts par les Elfes marqua le début de l’Âge d’Or des Nains qui connurent une prospérité sans précédent, même si ils perdirent tout contact avec leurs frères du Nord. Au cours de cette époque, de puissantes forteresses furent érigées autour des anciens bastion et un vaste réseau de voies souterraines fut mis en place pour les relier entre elles. Des échanges commerciaux s’établirent avec les Elfes qui fondaient alors leurs colonies le long des côtes et dans les forêt du Vieux Monde. Cet âge de paix et de prospérité, qui vit la construction des plus grande citadelle Naines, dura presque mille ans.

De son trône richement sculpté, le Haut Roi des Nains régnait depuis Karaz-a-Karak sur les seigneur des grandes forteresses Naines. C’était bien là l’âge d’or des Nains qui exploraient le monde en compagnie de leurs amis Elfes. Le commerce fleurit entre les deux anciennes races qui vivaient côte-à-côte dans les ports et les cités du Vieux Monde. Les Nains admirait les travaux des artistes Elfes, tandis que les enfants de ceux-ci s’amusaient avec les jouets mécaniques des Nains.

Des rumeurs sur la guerre civile chez les Elfes et la trahison de Malékith étaient parvenu aux oreilles des Nains, mais ils ne comprirent pas la situation. Le fratricide leur était totalement étranger et aucun n’aurait brisé le serment fait à son seigneur. À l’exception de quelques bataille navales, le Vieux Monde n’avait pas connu la guerre de la Déchirure. En sécurité dans leur forteresse au cœur des montagnes, les Nains ne prirent pas garde à ces événements.

Le Roi Sorcier de Naggaroth avait un nouveau complot en tête. Alors que les Elfes revenait dans le Vieux Monde, le commerce entre les deux royaume reprit de plus belle. Cependant, lorsqu’il était ambassadeur de Bel-Shanaar, Malékith avait découverts les routes commerciales secrète des Nains et il allait mettre à profit cet avantage. Des pillards Elfes Noirs déguisés en guerriers d’Ulthuan attaquèrent une caravane de Nains, massacrèrent les guerriers, les femmes et les enfants et volèrent les biens. Naturellement, les Nains trouvèrent des preuves de l’implication des Elfes et, blâmant l’inconstance des Elfes et clamant que ceux-ci étaient jaloux de leur ingéniosité, ils organisèrent la riposte. Des Elfes furent ainsi victimes d’exécutions sommaires.

Le Haut Roi Gotrek Brise-étoiles était un souverain sage et prudent, comme l’indiquait sa barbe, et agissait toujours avec tempérance. Il ordonna aux Thanes de cesser tout acte de violence et envoya des émissaires en Ulthuan pour résoudre le conflit avec honneur et en paix. Hélas, les ambassadeurs eurent pour interlocuteur le Roi Phénix Caledor le Second, et malheureusement pour les deux races, là où sont père avait été sage, Caledor se montra insensé. Là où son père avait été fin stratège, le fils fut désordonné et impétueux. Caledor le Second était orgueilleux, vaniteux, présomptueux et grandiloquent. Il n’avait hérité que d’une seule qualité de son père, c’était en effet un grand guerrier.

La réponse du Roi Phénix manqua cruellement de diplomatie. Il décréta en effet qu’un Roi Phénix ne se soumettait pas aux exigences et qu’il n’accédait qu’aux suppliques. La réponse du Roi Gotrek fut à son tour cinglante : il ne pliait les genoux devant ni Dieu ni Elfes et il exigeait maintenant le double de la compensation originelle, afin de laver l’insulte faite à sa personne. Devant le mépris et l’arrogance de Caledor le Second, l’ambassadeur Nain jura sur sa barbe qu’il ne rentrerait pas chez lui avant d’avoir obtenu dédommagement. Les Elfes le prirent au mot et lui rasèrent la barbe avant de le renvoyer chez lui en rétorquant que si Gotrek désirait que justice sois faite, il n’avait qu’à se rendre en personne à Ulthuan.

Alors que ces incidents se déroulaient, les agents de Naggaroth se disséminaient dans le Vieux Monde et fomentaient de nombreux troubles. La guerre était donc la seule réponse face à de telles insultes, les forges Naines brûlaient nuit et jour pour préparer les antiques machine de guerre à la bataille et aiguiser les lames des haches ancestrales. Chaque forteresse amassa assez de provision pour soutenir un siège éventuel. Gotrek fit serment de récuperer ce qui lui avait été volé, en argent ou en sang Elfique, sinon il se raserait barbe ! Cette promesse était importante car, humilié d’avoir eu la barbe rasée, l’ambassadeur était devenu un Tueur et les Nains étaient détermines à éviter que leur Roi ne connaissent un tel destin. Les préparatifs terminés, les cors de guerre résonnèrent depuis les hautes tours de chaque Kazad et les Throngs se mirent en marche. C’était la seule fois de toute son histoire que le peuple Nains, alors au faîte de sa puissance, envoyait au combat la totalité de ses forces armées.

Averti de l’attaque des Nains, Caledor le Second se senti gravement outragé. Il expédia immédiatement vers le Vieux Monde une puissante flotte transportant une grande armée. Alors qu’ils regardaient s’éloigner les vaisseaux, ses conseillers craignaient qu’un tel départ ne laissât Ulthuan vulnérable. À cette remarque, le Roi Phénix opposa une rage sans nom, car il considérait que leurs craintes n’étaient pas fondées.

Au cours des premiers combats, Snorri Trois Doigts, fils du Haut Roi Gotreck, affronta Caledor le Second. Cette entreprise courageuse était pourtant hors de portée de Snorri car malgré sa valeur et son courage, il n’était pas assez fort pour triompher d’un guerrier d’exception comme le Roi Phénix et il fut brutalement abattu. Les guerriers Nains se battirent bien et tuèrent de nombreux Elfes mais ils furent mit en déroute.

La perte de Snorri rendit les siens fous de chagrin. Son cousin Morgrim marcha sur Oeragor, consumé par la haine et le désir de vengeance. La bataille fut longue, les deux camps échangèrent des tirs pendant des heures car les Nains étaient bien décidés à prouver qu’ils ne craignaient pas les flèches des Elfes. Finalement les deux armées se percutèrent et le massacre commença. Morgrim et les siens s’enfoncèrent au cœur de l’ost Elfique et le chef des Nains se retrouva face à face avec un prince d’Ulthuan nommé Imladrik, le frère de Caledor le Second. Au nom de Snorri Trois Doigts, Morgirm coupa l’elfe en deux, gagnant ainsi le tire d’Elgidum (Fléau des Elfes).

Même alors aucun camp n’accepta de céder, la guerre s’éternisait et les années passèrent, chacune marquée par de grandes batailles au cours desquelles les Elfes et les Nains s’entretuaient. Les cités des Nains étaient quasi imprenables. Les sévères et robustes Nains étaient des adversaires différents de ceux que les Elfes avaient rencontrés jusqu’alors. Ils refusaient d’abandonner ou d’admettre la défaite, même quand ils étaient désespérément dépassé par le nombre. Ce n’était pas l’impavidité des démons du Chaos, ou la frénésie sauvage des guerriers de Malékith, mais une incroyable ténacité alliée à des tactique sans faille et des connaissances militaires poussés. De leur coté, les Nains furent étonnés par la puissance des forces Elfiques. Ils avaient jugé Ulthuan sur ces provinces les plus reculées et ils ne s’attendaient pas à affronter ces immenses armées de chevaliers et de fantassins disciplinés mais, étant des Nains, il ne pouvaient admettre leur erreur.

La guerre engendra une haine qui devait durer des milliers d’années. En réponses à l’insulte de la barbe rasée, les Nains rasèrent les forêt pour susciter le courroux des Elfes. Les deux camps combattirent jusqu’à l’épuisement presque totale de leur forces et, las de cette situation, Caledor le Second renvoya finalement ses généraux et prit personnellement le commandement des armée des Hauts Elfes, ce qui fut sa dernière erreur.

Le Roi Gotrek et son armée se joignirent à Morgrim pour assiéger - pour la quatorzième fois - la cité portuaire de Tor Alessi (aujourd’hui l'Anguille en Bretonnie). C’est là que les rancunes furent satisfaites de la plus littérales des façons. Durant cent jours, les Nains envoyèrent sur la cité Elfique d’enorme rocher cerclés de fer, jusqu’à ce que des brèche furent ouvertes dans les murailles et qu’aucune tour ne tienne debout. Le Roi Phénix défia Gotrek Brise-étoile en combat singulier, espérant une victoire rapide comme il l’avait obtenu face à Snorri Trois Doigts, mais le Briseur d’Étoile la lui refusa et le combat dura des heures jusqu’à ce que le jour fit place à la nuit. Finalement, le marteau runique de Gotrek fracassa la lame du Roi Phénix d’un coup bien placé, et le Haut Roi pris la vie de Caledor le Second.

Comme preuve de sa victoire et de la fin d’un querelle, Gotrek emporta avec lui la Couronne Phénix et les Nains se retirèrent du champ de bataille. Ils estimaient que leur honneur était sauf et ils refusèrent de répondre aux doléance répétées des Elfes pour récupérer la couronne. Par raillerie, Gotrek déclara que s’ils le désiraient, ils pouvaient venir à Karaz-a-Karak et supplier qu’elle leur fût rendue. Alors que les Elfes préparaient une expédition suicidaire pour assiéger la forteresse la plus inexpugnable du monde, la nouvelle d’une autre invasion des Elfes Noirs survint. Le long stratagème de Malékith avait porté ses fruits.

La guerre était finie, mais les Nains ne l’oublièrent jamais, si bien que la méfiance envers les Elfes est la première choses que les parents Nains enseignent à leurs enfants. Aujourd’hui encore, la première Couronne du Phénix est entre les mains des Nains et elle est une source de rancune et de haine incessante entre les deux peuple, et le symbole bien réel d’une d’une longue guerre stupide et mesquine désormais révolue.

  • Anciens Tombeaux : Lors de leur retour à Ulthuan, les Elfes ne purent emmener avec eux toutes les dépouilles de leurs héros tombés au combat et leurs tombeaux, bien que magiquement dissimulés, parsèment le Vieux Monde. Malheureusement, ceux qui y sont enterrés ne connaissent pas toujours la paix et reviennent hanter les vivants sous la forme de terribles Revenants.


Une guerre violente et insensée.

Notes[modifier]

Des cœurs noyé de colère

Les Nains et les Elfes préservent les contes de leurs héros durant la Guerre de la Barbe. Chaque camp a combattu avec honneur pour l’essentiel, mais durant cette époque brutale, des faits impitoyables furent commis par les deux races, bien qu’aucune n’ait conservé la moindre trace d’une quelconque sauvagerie ni n’admettra que leur camp a un lien avec des pratiques indignes.

Les Nains rasèrent des forêts vierges seulement pour enrager les Elfes. Il ne leur suffit pas de briser les forteresses Elfiques et d’en abattre les tours élégantes : plus d’une fois ils ne cessèrent le barrage de leur machines qu’après avoir démoli entièrement les fortifications ennemies. De leur côté, les Elfes empoisonnèrent les lacs de montagnes et conclurent des pactes avec des Esprits Sylvains afin d’avoir l’avantage sur le champ de bataille. Lorsqu’ils furent assaillis par des armées de Nains aux armures invulnérables à leurs flèches, les Elfes usèrent de subterfuges magique ou bien feignirent de se rendre.

La violence des faits relatés durant la Guerre de la Vengeance pourrait surprendre certains, mais à tort. La croissance des deux empires fit des Nains et des Elfes des concurrents, et même s’ils se conduisirent d’une manière civilisée durant des siècles, ces deux races étaient comme chien et chat - ou comme grik et chuf comme disent les Nains - et le conflit était inévitable.

Les Nains sont d’un naturel austère, manuel, terre a terre et résolu. Ils attachent de la valeur à tout ce qui vient du sol, des montagnes et de la pierre. Ils sont fiers et d’une loyauté indéfectible, mais aussi obstinés et obtus. Ils apprécient la bière épaisse et les chansons grasses, et considèrent le dur travail comme le seul comportement digne d’exister. Au milieu d’autres races, les Nains sont considérés comme des gens sérieux et réservés et, d’une manière incorrigible, suspicieux envers ce qui ne vient pas de chez eux. Ils peuvent être un peu brusques dans leurs manières, voire grossiers pour certains observateurs. Leur langage est rugueux et totalement incompréhensible, ils sont d’une taille plutôt petite mais solidement bâtis. Le Nain est également très méfiant vis-à-vis magie, à l’exception de celle contenue dans les runes, et se méfie fortement de quiconque pratique cet art.

Les Elfes, à l’inverse, aiment les grands espaces. Ils sont d’une nature plus intrigante et enclins aux ragots, même sur les sujets les plus insignifiants. Ils sont d’une grande sensibilité et ont des goûts raffinés, appréciant la poésie et les vins délicatement parfumés. Les Elfes tombent facilement l’arrogance et le dédain envers les étrangers, qui en retour les considèrent comme futiles et égoïstes. Ils peuvent sembler capricieux, car ils ne cherchent pas a réfréner leurs désirs, et leurs devoirs passent souvent après leurs passions. Ce sont de grands explorateurs, ils passent très peu de temps chez eux et préfèrent découvrir de nouvelles terres plutôt que de rester dans un environnement familier. Ils sont également maîtres en matière de magie, peut-être les plus compétents qui soient sur ce monde. Ils sont grands et gracieux, et se déplacent d’une démarche féline.

Il est difficile d’imaginer deux peuples plus opposés qu’eux, et que les Nains et les Elfes aient pu collaborer ensemble et même s’allier est une chose encore plus remarquable que ces différences qui finirent par les jeter les uns contre les autres. Au fur et à mesure qu’ils conquéraient de nouvelles terres, il est possible que les uns aient commencé à envier les possessions des autres. Leurs personnalités respectives ont probablement exagéré ce qui ne furent que légers différends et malentendu. En cela, ces deux races suivirent leurs natures propres et c’est ainsi que les deux plus grands empires ayant jamais existé sur le Vieux Monde se retrouvèrent engagés dans une guerre sanglante.


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Médias externes[modifier]

Sources[modifier]

  • Livre d’Armée des Nains, V7
  • Livre d’Armée des Hauts Elfes, V7
  • Le Livre des Rancunes