Elspeth von Draken

De La Bibliothèque Impériale
Elspeth von Draken montée sur son Dragon Carmin.

Depuis trois générations, le nom d’Elspeth von Draken, Magistrice du Collège Améthyste et archi-mage du Domaine de la Mort, est prononcé à voix basse aussi bien dans les tavernes des bas-fonds de Nuln que dans les salles voûtées des nobles. Depuis trois générations également, sa tour désolée et noircie se tient à la lisière du jardin de Morr de la périphérie de la grande ville. Les histoires concernant la «Rose du Cimetière» sont utilisées pour effrayer les enfants récalcitrants et les faire rentrer chez eux de peur qu’à la nuit tombée, la dame sombre ne les capture! Malgré ces rumeurs, peu se sont réellement demandé ce que sous entendait exactement la présence de Von Draken dans la ville, et moins encore pouvait deviner son véritable pouvoir ou son influence. Par ailleurs, les quelques téméraires ou des Répurgateurs trop enthousiastes qui ont tenté de s’intéresser à ses affaires ou de prendre d’assaut sa tour ont disparu si complètement qu’ils n’ont jamais été en mesure de partager ce qu’ils avaient appris. En vérité, Elspeth von Draken est une exception dans sa longue lignée touchée par les vents de magie, une lignée qui a donné aussi bien des monstres que des sauveurs en leurs temps. Elle est également l’un des sorciers Améthyste les plus puissants de son époque.

Elle se désintéresse toutefois des machinations et du pouvoir politique des Collèges de Magie dans lequel elle a pourtant étudié et auquel elle est en théorie encore fidèle (ce dont beaucoup lui sont profondément reconnaissants). Au lieu de cela, elle est une expérimentatrice maladive et occulte. Libre de ses déplacement, elle a accumulé un entrepôt entier d’artefacts et des connaissances mystiques qu’elle garde jalousement. Elle est devenue tellement saturée par la force de Shyish, le vent Améthyste de la Mort, que certains chuchotent qu’elle n’est plus du tout humaine. Cette théorie se légitime peut-être par son teint toujours pâle et spectral et son aspect inchangé depuis des décennies. Il se dit qu’elle partagerait son temps entre sa tour à Nuln, un autre endroit similaire caché dans les Montagnes Grises et ses voyages. Malgré sa nature solitaire, elle est cependant une véritable défenseure de l’Empire, et le fléau de ses ennemis qui croisent son chemin. Elle a aussi des alliances et de vieux pactes avec l’Église de Morr et le conseil dirigeant de Nuln. Ils stipulent qu’elle doit leur venir en aide en temps de guerre en échange de leur soutien. Balthasar Gelt, le patriarche actuel des Collèges de Magie impériaux, se méfie tout naturellement de l’indépendance et du pouvoir de von Draken, et ses agents suivent la Magistrice où qu’elle aille.

Au cours de la dernière partie de l’année, ils ont répertorié une dizaine de combats dont von Draken est sortie victorieuse face à de terribles ennemis comme les Mastodontes Décharnés du Marais qui avaient dévoré des villages entiers tout le long de la partie inférieure de la rivière Sol et réclamaient un tribut sanglant de jeunes gens. Contre Vashara la Vampire de Lahmia qui avait tenté de corrompre la noble famille des Jaegersbruk de Pfeildorf et de transformer la ville en un royaume morts- vivants. Alors qu’Elspeth von Draken continue de s’occuper de ses propres affaires, et de se présenter comme une protectrice de l’Empire, Gelt ne fait rien de plus qu’observer, mais ses subordonnés qui craignent que la suspicion de Gelt envers la puissance de von Draken ne provoque un jour un conflit entre eux.

Lors de la crise provoquée par l’arrivée de Tamurkhan, Elspeth von Draken apparut au Conseil de la Comtesse Emmanuelle comme un spectre de la mort elle-même. Elle était vêtue de robes noires qui semblait être des ténèbres vivantes et portait une faux si tranchante qu’elle semblait capable de couper l’air lui-même. C’est sur son conseil que la Comtesse Emmanuelle décida de rassembler ses armées pour défendre la ville de Nuln elle-même plutôt que d’aller à la rencontre de Tamurkhan en rase campagne. La présence d’Elspeth von Draken inspirait une telle peur que peu l’ont contredit malgré le coût nécessaire en terre, en bétail et en vie humaine. Au septième jour de la grande bataille, Tamurkhan chercha à réaliser un rituel cauchemardesque afin d’apaiser son dieu et invoquer une marée de démons impies pour attaquer la cité, Elspeth von Draken prit part à la bataille juchée sur un Dragon Carmin. Le dragon déchaîna ses souffles d’amaranthine brillante qui consumèrent tout sur leur passage tandis que la sorcière affrontait la puissance des serviteurs de la décadence. Après la bataille, ceux qui la virent affirmèrent qu’elle était devenue aussi transparente qu’une ombre. Quelques années plus tard, on l’aperçut de nouveau à l’étranger, elle avait retrouvé son apparente jeunesse et sa paleur.

  • Marcheur de la Nuit : Le corps de Von Draken est devenu tellement imprégné de puissance magique qu’elle reste entre la vie et la mort. De plus, elle peut se rendre spectrale à volonté.
  • La Faux Blafarde : Cette faux semble forgée de plus d’ombre que de matière. La rumeur dit que cette arme est une création d’Elspeth et qu’elle est sensible à la puissance de Shyish, le vent de la mort, le concentrant à volonté.
  • Le Sablier de la Mort : Ce sablier est un artefact légendaire antique. On est dit que le sable qu’il contient sont les restes d’un ancien dieu de la mort. Von Draken a passé une grande partie de sa vie anormalement longue à étudier ses mystères. Avec lui elle a perfectionné dans une certaine mesure le contrôle du temps et de la mort elle-même.

Source[modifier]

  • Tamurkhan, le Trône du Chaos (traduit par le verrah rubicon)