Duché de Gasconnie

De La Bibliothèque Impériale
Blason de Gasconnie
« Ah ! La Gasconnie. Je suis arrivée en Bretonnie par les montagnes et mon premier travail a été celui de "bergère". Moi et le reste de la compagnie s’entend. Nous avions un mouton à surveiller. Nous avons protégé Bessy d’une demi-douzaine de troupes d’Orques, et ensuite, cette stupide bestiole est tombée du haut d’une falaise. C’est là que j’ai décidé de changer de région. »
- Marietta, mercenaire Tiléenne


La Gasconnie forme la frontière méridionale de Bretonnie, couvrant une grande partie des Montagnes Irrana et jouxtant l’Estalie à l’ouest, la Tilée au sud et l’Athel Loren à l’est. La province est divisée en quatre régions par les trois grands affluents de la Brienne, et le fleuve lui-même en délimite la bordure septentrionale.

On trouve d’étroites bandes de terres arables le long de certaines parties des principaux cours d’eau, mais la grande majorité de la Gasconnie est constituée de pâturages ou de montagnes. Les bergères de Gasconnie sont particulièrement renommées dans le reste de la Bretonnie pour leur force, leur courage, et leur absence totale de charme féminin.

Les deux régions orientales de la Gasconnie formaient autrefois la Glamborielle, mais le duché fut entièrement rasé par l’invasion des Orques qui mena à l’unification de la Bretonnie. La région se distingue désormais par la présence des forteresses juchées sur les collines, autrefois siège de la noblesse Glamborienne et désormais abandonnées. La légende populaire veut qu’elles soient toutes hantées, et dans certains cas au moins, la rumeur dit vrai.

La principale menace qui pèse sur la Gasconnie vient des raids permanents des Peaux-Vertes issues des Montagnes Irrana et des Voûtes. Dans l’est du duché, les habitants reçoivent occasionnellement l’aide des Fées d’Athel Loren, mais les Gasconnais n’ont jamais eu d’aussi bonnes relations avec les Fées que leurs voisins du nord, au Duché de Quenelles. La plupart du temps, ils sont donc seuls et leur survie repose sur leurs exploits militaires, qui sont loin d’être négligeables.

Depuis quelques années, les Chevaliers de Gasconnie parlent des Orques de Fer des montagnes, serviteurs évidents du Chaos qui viennent renforcer les troupes d’Orques ordinaires, et qui sont plus forts encore que les Orques Noirs. Pour l’instant, seuls les autochtones de Gasconnie ont affirmé en avoir vu. Même les Tiléens, qui possèdent des terres dans ces montagnes, n’en ont jamais aperçu. Beaucoup pensent qu’il s’agit d’une fable inventée par les Gasconnais pour bénéficier d’une réduction d’impôt.

Les Habitants[modifier]

La Gasconnie
« Nous empêchons les Orques d’atteindre le reste de la Bretonnie. C’est là notre devoir et nous ne demandons d’autre récompense que d’être autorisés à l’accomplir. Nous sommes des hommes de Gasconnie et nous nous battrons ! »
- le Duc Huebald (dans son plus long discours jamais chroniqué)

Les Gasconnais ont l’esprit martial et pensent qu’il est de leur droit et de leur devoir d’accomplir des faits d’armes. Cette mentalité est renforcée par les constants raids des Peaux-Vertes, qui poussent parfois à l’intérieur du le duché avant qu’on puisse rassembler une troupe suffisante pour les écraser. Presque tous les Gasconnais ont une formation militaire, même les paysans.

Toutefois, ils ne méprisent pas ceux qui ne sont pas des guerriers. C’est dans leur attitude vis-à-vis du Duché de Brionne, un duché où l’on passe son temps à écrire des poèmes, que ce trait est le plus évident. Les Gasconnais aiment écouter les ménestrels Brionnois quand ils en ont le temps, et ceux qui peuvent voyager visitent Brionne pour contempler les splendeurs de la ville. Les Gasconnais sont fiers de ces merveilles, car selon leurs dires, ce sont eux qui combattent pour que de telles choses soient possibles. Ils se battent pour que les Brionnois n’aient pas à le faire et ils en sont fiers.

Bien des aventuriers Gasconnais voyagent pour mettre leurs capacités martiales au service de la lutte contre d’autres menaces du Vieux Monde. D’autres s’en vont parce qu’ils n’ont pas de talent pour la guerre et qu’ils ne reçoivent pas la reconnaissance qu’ils pensent mériter en Gasconnie. Être ménestrel, c’est très bien pour un Brionnois, mais quand on est né en Gasconnie, on est guerrier, un point c’est tout.

Deux des coutumes Gasconnaises sont devenues plus ou moins célèbres hors du duché. La première est la coutume de l’Épée de Naissance. Tous les enfants mâles des nobles se voient présenter une belle épée à leur naissance. Elle est censée être la première chose qu’ils tiennent dans leurs mains. Cette épée est ensuite suspendue au-dessus du lit du garçon jusqu’à ce qu’il soit en âge d’apprendre à la manier. À partir de ce jour, elle repose sur un présentoir, près de son lit pendant qu’il dort. La plupart des Gasconnais refusent de combattre avec n’importe quelle autre arme et semblent effectivement être plus adroits avec elle. Les femmes n'ont naturellement pas le droit d'avoir ce genre d'épée, à moins qu'elles n'aient été élevées depuis leur naissance comme des garçons par des parents qui voulaient désespérément avoir un enfant mâle.

La seconde coutume concerne les "bergers" Gasconnais. Naturellement, on ne peut attendre des paysans qu’ils sachent se battre d’eux-mêmes, et ce serait une grande honte pour les Bretonniens que d’engager des mercenaires. Toutefois, les troupeaux de moutons des collines ont besoin de protection, et il n’y a donc pas de honte à engager des bergers capables de se défendre.

En premier lieu, les bergers et bergères Gasconnais sont des guerriers bien entraînés, également formés à opérer seuls, espionnant et harcelant les troupes d’Orques. Et par ailleurs, les nobles Gasconnais engagent parfois des "bergers" étrangers, souvent des bandes dotées d’un chef talentueux, en leur donnant un unique mouton à garder. Ils ne payent que 50 sous par jour, mais oublient avec une remarquable désinvolture des bourses pleines d’or juste devant ces "bergers". Les mercenaires qui sont engagés de la sorte trouvent ça amusant. La plupart résistent à la tentation de manger le mouton pendant une bonne semaine, et d’autres en font leur mascotte ; c'est ainsi qu'ils se retrouvent à s’occuper des Peaux-Vertes, des voleurs de moutons et de ces idiots d’animaux eux-mêmes, qui ne se rendent même pas compte quand ils sont au bord d’une falaise.

Expressions de Gasconnie[modifier]

  • « Né avec une épée dans les mains » : très riche. Ne fait aucunement référence aux exploits militaires.
  • « Carcasses » : insulte désignant les Gasconnais. N’est utilisé dans le duché que par les individus aux tendances suicidaires.
  • « Il cherche son mouton » : il recherche quelque chose qui est vraiment important pour lui.

Sites Notables[modifier]

Source[modifier]

  • Warhammer JdR - Les Chevaliers du Graal