Char de Tiranoc

De La Bibliothèque Impériale
Un Char de Tiranoc chargeant l’ennemi
« Des anciennes méthodes de combats employées par la Noblesse de Tiranoc, il ne reste aujourd’hui que quelques auriges. Il fut un temps où de nombreux troupeaux de nobles montures couraient les plaines côtières de leur royaume servant de théâtre aux courses des auriges. Les guerriers étaient sans cesse en compétition, cherchant à déterminer lequel était le plus rapide, ou capable de tirer avec le plus de précision à l’arrière d’un char en plein course. Mais lorsque survint la Déchirure, le royaume de Tiranoc sombra sous les flots. Tout ne fut cependant pas perdu, car beaucoup de ces guerriers se trouvaient ailleurs au moment du désastre, combattant les sbires maléfiques du Roi Sorcier. Ils purent plus tard préserver leurs traditions et leurs talents. Ils s’attachent depuis à élever leurs troupeaux et à se préparer à la guerre. On les trouve dans la plupart des armées des Asur, et à plus forte raison lorsqu’il s’agit de combattre les Elfes Noirs, auquel cas ils sont capable de voyager des jours entiers pour rejoindre la force en marche. »
- Discours d’un précepteur à un jeune Haut Elfe


Les Hauts Elfes de Tiranoc sont un peuple aventureux, fier de ses traditions, qui n’a jamais pardonné les guerres qui ont ravagé sa terre natale. Pour les nobles de Tiranoc, rien n’était plus doux que le souffle de la brise quand ils parcouraient les plaines verdoyantes sur leur chars. Comme leurs frères de Nagarythe, les Elfes de Tiranoc virent la majorité de leur pays englouti par les flots. La mer recouvrit les domaines des seigneurs, noya leurs occupants, inonda et transforma les plaines verdoyantes en marais fétides. En dix mille ans, le peuple de Tiranoc est parvenu à recouvrir un peu de sa grandeur passé, et sa noblesse continue de guerroyer depuis d’élégants Chars de Combats, tout comme leurs ancêtres le faisaient déjà à la glorieuse époque d’Ænarion.

Lorsque les armées des Elfes Noirs poussent leurs invasions jusqu’à Tiranoc, elles sont sans cesse harcelé par les auriges, et éprouvent toutes les difficultés du monde à assurer leur ravitaillement. Plus d’une force d’Elfes Noirs s’est retrouvée encerclée et anéantie par la charge valeureuse des guerriers et des Chars de Tiranoc.

Lorsque le Roi Phénix appelle ses sujets à la guerre, les impétueux nobles de Tiranoc sont toujours les premiers à lui répondre. Heaumes et fers de lances reflètent les rayons du soleil matinal, et la terre tremble sous les sabots tonitruants ; des bannières tissées de blanc, d’or et de bleu flottent dans le vent, et les auriges chantent l’hymne de bataille de Tiranoc à l’unisson. Leur talent au combat est insurpassable, par la combinaison des réflexes fulgurants de l’équipage et de la vitesse des rapides Coursier Elfiques, et ils filent entre les unités de l’adversaire à tombeau ouvert, trouvant des passages là où les autres mortels ne voient que des impasses. Leur tactique consiste à harceler l’ennemi avec leur flèches, puis à mener une charge finale lorsqu’il est suffisamment affaibli. La masse du char, les sabots des coursiers et les coups de lance des auriges déciment les guerriers tandis que le sol tremble sous la charge dévastatrice des nobles de Tiranoc.

De nombreux héros à la détermination hors du commun sont originaires du royaume de Tiranoc. Bel-Shanaar, le second Roi Phénix, était un prince du Tiranoc avant son accession au trône, et il s’était distingué au combat lors de la guerre contre les Démons. Sur son char, baptisé Vent d’Argent, il menait ses auriges et repoussait inlassablement les hordes vociférantes. Les Elfes qui les voyaient combattre les appelèrent les « Auriges du Vent » et aujourd’hui encore, les contingents de Chars de Tiranoc portent ce nom, en signe de respect pour le Roi Phénix qui mena les Hauts Elfes à travers une des périodes les plus sombres de leur histoire, et qui perdit la vie des mains de l’ignoble Malékith.

Dans le martèlement des sabots et le fracas de nos roues bardées d’acier, nous somme la mort portée par le vent.
L’arc à la main, notre vengeance porte loin, car elle est la mort guidée par le vent.
La pique étincelante transperce la gorge de nos ennemis, car elle est la mort aussi rapide que le vent.

Extrait de l’Hymne de Bataille de Tiranoc.

Sources[modifier]

  • Livre d’Armée des Hauts Elfes, V7
  • Livre d’Armée des Hauts Elfes, V8